Et si
Zemmour, Mélenchon, Le Pen ne pouvaient pas se présenter ?
Alors que
la date limite de dépôt des parrainages au Conseil constitutionnel approche,
les trois candidats n’ont pas encore obtenu les 500 précieuses signatures.
Et si nous ne
les obtenions pas ? » À un mois de la date limite de dépôt
des 500 précieux parrainages au Conseil constitutionnel – fixée au
4 mars –, cette interrogation taraude les soutiens des principaux
candidats à l'élection présidentielle. Selon le dernier décompte des Sages,
seul Emmanuel Macron est assuré de pouvoir se déclarer candidat à sa
réélection. Valérie Pécresse et Anne Hidalgo ne seront pas davantage
inquiétées. Quant à Yannick Jadot et Fabien Roussel, ils auraient déjà dépassé
le seuil des 500 promesses dès le mois de janvier.
C'est
une autre histoire, en revanche, pour Éric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon et
Marine Le Pen, qui comptabilisent pourtant à eux trois environ 40 %
d'intentions de vote. « Nous avons récolté
environ 460 parrainages, mais nous restons très prudents et
mobilisés, confie Dénis Cieslik, responsable de la récolte des parrainages de
l'essayiste. Il y a encore beaucoup de travail puisqu'il s'agit aussi de
promesses de parrainage. C'est la raison pour laquelle nous visons le chiffre
de 600. » La prudence que manifeste ce fidèle soutien du candidat à
l'élection présidentielle tranche avec l'assurance de Guillaume Peltier le
dimanche 6 février. « Le 4 mars prochain, nous aurons nos
parrainages et Éric Zemmour sera candidat à l'élection présidentielle »,
déclarait le porte-parole de Reconquête ! dans l'émission Le Grand Jury.
Même son de cloche au sein de l'équipe de campagne de Jean-Luc
Mélenchon. Malgré les efforts consentis par une équipe de 1 000 personnes
– élus locaux et bénévoles –, seuls 400 élus ont pour l'instant
apporté leur précieux paraphe au candidat de La France insoumise (LFI).
« Nous sommes relativement inquiets, mais surtout très prudents. Le seuil
des 400 parrainages est encourageant, mais il faut encore en
récolter 200 si l'on veut être sûr que Jean-Luc Mélenchon participera
au premier tour », explique le directeur de campagne de « JLM »,
Manuel Bompard.
La
tâche est encore plus ardue cette année pour les Insoumis
qu'en 2012 et en 2017. Le Parti communiste français (PCF) n'avait
alors investi aucun candidat. Bénéficiant du soutien de nombreux maires
communistes, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, aurait dépassé, il
y a environ deux semaines, le seuil des 500 promesses de parrainage.
« Les difficultés que rencontrent les équipes de certains candidats
tiennent en partie au fait que les oppositions sont déchirées. Jean-Luc
Mélenchon a perdu son réservoir de parrainages et Marine Le Pen doit batailler
avec Éric Zemmour », souligne Jérôme Sainte-Marie, sondeur et politologue.
« Nous
sommes très inquiets. On sent que l'étau se resserre sur les maires »,
confirme Laurent Jacobelli, délégué national aux élus du Rassemblement
national. Malgré le « travail de titan » de
quelque 180 ambassadeurs, qui ont réalisé au moins 1 000 visites
et passé plus de 150 000 coups de fil, il manque encore « quelques
dizaines » de parrainages à la candidate à l'élection présidentielle.
« Si les déclarations de parrainage étaient encore anonymes [une loi
de 2016 a rompu l'anonymat en vigueur depuis la loi organique de
1962, NDLR], nous en aurions aujourd'hui au moins 1 000 », estime
Laurent Jacobelli, qui s'étonne par ailleurs que le gouvernement ait refusé
toutes les propositions du RN.
« D'ordinaire,
ce faux suspense n'intéresse pas les Français, rappelle le politologue Jérôme
Sainte-Marie. Mais cette année, la donne est différente. Que l'un de ces trois
candidats ne puisse pas se présenter représenterait un véritable déni de
démocratie. Comment justifier auprès des Français qu'un candidat crédité
de 14 ou 17 % des voix ne soit pas représenté au premier
tour ? Cela générerait une forme de censure politique. » Cela
contreviendrait au sens de ce système de parrainages, pensé pour rationaliser
l'élection suprême et permettre l'expression de différents courants politiques
tout en limitant les candidatures fantaisistes.
Présidentielle :
le chemin de croix du RN dans la course aux parrainages
Selon une récente enquête de Harris Interactive pour nos confrères
de Challenges, 58 %
des sondés souhaitent que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon obtiennent
leurs 500 parrainages. Moins d'un Français sur deux (45 %)
inscrit sur les listes électorales exprime son souhait de voir Éric Zemmour
obtenir ses 500 précieux paraphes.
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Car en
fait lors du 2eme tour, s'ils arrivent en tête face à au président sortant, ces
trublions extrémistes, les Français de tous bords sont des conservateurs qui ne
voteraient pas pour eux, car craignant les extrêmes qu'ils ne veulent pas voir
au pouvoir avec des relents d’anarchie rampante !
De plus
cela donne le résultat d’une élection par défaut du président sortant qui ne représente
pas la vraie majorité des Français et augmenterait parallèlement l’abstention
déjà importante !
En 2002 quand
J.M. LE PEN s’est trouvé opposé à J.CHIRAC, je n’ai d’ailleurs pas voté pour la
1ere fois dans cette Vème république « gaulienne » car écœuré, qui n’avait
déjà plus rien à voir avec celle de 1958 de de Gaulle pour ceux qui l’on connue
comme moi et qui n’a gagné que la médiocrité gouverné par des bobos bien-pensants
donneurs de leçon et des politiciens de tous bords lamentables et des français
lambda qui ne savent plus voter et ont perdu leur bon sens !
Jdeclef 08/02/2022
13h14
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