vendredi 18 février 2022

Parce qu'E.MACRON a une stratégie de campagne, laquelle ?! Il n'en n'a pas besoin c'est du tout cuit !

 

Michèle Cotta – L’équation à plusieurs inconnues d’Emmanuel Macron

CHRONIQUE. La candidature du chef de l’État se rapproche et, si son équipe de campagne commence à se dévoiler, sa stratégie de campagne reste floue.

Quand Emmanuel Macron va-t-il abattre son jeu ? Le 23, le 25 février ? Peut-être avant, dès la fin du sommet Union européenne-Union africaine, vers le 19 ? La véritable interrogation n'est pas celle-là. À quelques heures près, la chose est sûre et chacun la considère comme telle. Il est plus intéressant de se demander aujourd'hui quelle forme prendra la déclaration de candidature du président sortant. Autour de lui, sans qu'il les écoute forcément, les avis sont partagés. Doit-il se contenter, à l'instar de François Mitterrand en 1986 d'un simple « oui » en réponse à une question que lui ferait un journaliste ? Pour certains, ce serait le plus simple et le mieux. « Comment ça ? proteste, en s'irritant presque, un député de la majorité LREM. S'il se borne à dire, en trois minutes, qu'il se représentera pour terminer la réforme du chômage, autant se faire hara-kiri. Pas de déclaration sans objectifs fixés pour les cinq années qui viennent. »

Les politiques, du moins les plus proches d'Emmanuel Macron – ils sont peu nombreux –, souhaitent en effet que le candidat donne une vision plus précise du sens qu'il entend donner à son éventuel second quinquennat. « Toute une partie du pays, dit l'un d'eux, est en sécession, refuse toute autorité politique, médiatique, scientifique. Comment expliquer cela ? Comment remettre la confiance là où elle a disparu ? C'est tout le problème démocratique qui est aujourd'hui au premier plan. Il doit dire, simplement mais solennellement : "Voilà le pays que je veux construire." »

La difficulté, pour un président sortant, est toujours de prouver comment ce qui n’a pas marché la première fois marcherait la seconde.

Si Emmanuel Macron ne leur a pas encore dit quel serait son choix pour entrer officiellement dans le combat présidentiel, il semble bien qu'il retienne la deuxième option : une interview d'une dizaine de minutes, pour rappeler rapidement son bilan, se féliciter sur la gestion de la pandémie, opportunément en forte régression, regretter ce qui n'a pas pu se faire, en y prenant sa part de responsabilité, et annoncer les grandes lignes de son projet présidentiel. La difficulté, pour un président sortant, est toujours de prouver comment ce qui n'a pas marché la première fois marcherait la seconde. À lui de réinspirer confiance, sans nier ses échecs, des échecs de jeunesse en quelque sorte, et montrer que ce qu'il en a appris lui permettra de réussir son deuxième mandat.

Quel rôle pour Édouard Philippe ?

Autour de lui, les équipes de campagne sont prêtes. Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée et le plus proche d'Emmanuel Macron, en sera la cheville essentielle. Avec un directeur de campagne, Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, qui va sans doute devoir abandonner son poste gouvernemental. Et un organisateur en chef : l'ancien socialiste resté discret Grégoire Potton, déjà directeur des affaires générales d'En marche ! pour l'élection de 2017, qui devrait, cinq ans plus tard, reprendre les manettes, abandonnant pour un temps ce qui, dans la vie de tous les jours, est sa vraie passion, le football. Il est d'ailleurs en pleine organisation depuis déjà quelques semaines, il est notamment en train de choisir ceux qui seront les artisans, dirigeants ou petites mains, de la campagne.

Présidentielle 2022 : Macron « sur des sables mouvants »

Sur le plan politique, François Bayrou, le président du MoDem, et Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, ainsi qu'une brochette de jeunes ministres qui ont fait leurs preuves, comme Gabriel Attal, seront évidemment en première ligne aux côtés du président. Édouard Philippe, qui n'a pas avec ce dernier la même complicité, malgré les trois années passées à Matignon, devrait également lui apporter son appui sur le terrain. Ce mardi, en visite en Corse pour l'inauguration d'un nouveau comité local de son parti Horizons, il renouvelait son soutien à Emmanuel Macron en déclarant : « Son bilan, c'est un peu mon bilan. » Mais, à dire vrai, il se situait déjà dans l'après-présidentielle plus que dans la présidentielle elle-même et se projetait, peut-être pour son compte, dans les législatives qui la suivront.

Cotta – Derrière Woerth, d'autres transfuges ?

Tout peut encore arriver

Reste à Emmanuel Macron à plonger dans la bataille. Il devrait le faire en recherchant comme il a appris à le faire au cours de son premier quinquennat, en jouant la proximité, c'est-à-dire en déclinant, dans la France entière, de grands débats du type de ceux qu'il avait lancés après la crise des Gilets jaunes. Des débats avec ses concurrents où il pourrait être la cible de tous, et risquer de reconstituer le « tout sauf Macron » ? Sans doute pas ou, en tout cas, pas tous en même temps sur un même plateau. Le débat du second tour, en revanche, s'inscrit dans un parcours obligé.

Tout peut encore arriver, certes, et personne n'est à l'abri d'une sortie de route. La moindre phrase incontrôlée et la victoire que prédisent aujourd'hui les sondages peut être remise en question. Sans compter sur la dynamique, toujours imprévisible et qu'il lui faudra déclencher, à un moment où Éric Zemmour fait la démonstration que l'élection présidentielle ne se passe jamais tout à fait comme on le croit.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il compte les points de ses adversaires plus nuls les uns que les autres et de tous bords en faisant trainer le plus possible sa déclaration de candidature !?

Et au fil du temps il s’approche de sa réélection sans trop de difficulté car les candidats possibles de se retrouver face à lui sont un de ces trois M. LE PEN ZEMMOUR et V. PECRESSE !

Tous les autres sont déjà hors-jeu !

Et dans les trois restant il y en a deux qu’il battra facilement seul peut être si d’ici là V. PECRESSE s’est refait une santé politique de gagnante en changeant radicalement son attitude par celle d’une fonceuse pouvant renverser tous les obstacles encore trop nombreux et surtout son caractère de dame patronnesse bienpensante bourgeoise !

Car le président sortant est déjà un bienpensant bourgeois que beaucoup de français n’aiment pas, alors prendre en plus une femme de ce même moule de nantis qui ne sont pas du même monde des Français lambda qui ne sont pas protégés et se battent chaque fin mois ou le 10 ou15 de celui-ci pour survivre, ils se resigneront car ils ne sont pas encore capables d’élire heureusement des extrémistes de tous poils droite ou gauche (mais jusqu’à quand... ?!)

On disait le président ne connait pas les Français mais il a appris à les connaitre à son profit, car ce sont des gogos si malléables, en 2017 il a su arriver en bon opportuniste par la porte laissée ouverte du pleutre Hollande !

En avril 2022, il attend seulement que le fruit soit mur pour le cueillir ou même qu’il tombe pour le ramasser tant l’opposition est inexistante et les Français nuls depuis 40 ans !

Jdeclef 18/02/2022 13h20


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire