vendredi 25 février 2022

Le petit MACRON pseudo monarque sans couronne a vu qu'il ne comptait pas opposé à POUTINE qui va continuer sur sa lancée ! Car le nouveau tzar russe se moque de la charte des Nations unies !

 

Quand l’Ukraine percute la présidentielle : avantage Macron ?

LA LETTRE DU PALAIS. L’union sacrée face aux crises internationales favorise mécaniquement les sortants en période d’élections. Retour sur les précédents.

C'est une première dans l'histoire de la Ve République. L'élection présidentielle, dont le premier tour doit se tenir dans moins de quarante-cinq jours, se déroule désormais sur fond de conflit armé aux portes de l'Union européenne. Jamais campagne pour la magistrature suprême ne s'était retrouvée percutée par une crise internationale de cette ampleur. « C'est absolument sans précédent, souligne Dominique Moïsi, géopoliticien et conseiller spécial de l'Institut Montaigne. Une période longue de notre histoire européenne vient de s'achever. La fin de l'après-guerre vient de commencer. »

En lançant une opération militaire de grande ampleur en Ukraine, Vladimir Poutine a rompu la charte de l'ONU et violé l'acte final de la conférence d'Helsinki de 1975, qui garantit le respect de l'indépendance, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des États, le non-recours à la menace ou à l'emploi de la force, l'inviolabilité de leurs frontières et le droit de chacun d'eux à adopter le système politique et les alliances qu'il souhaite. Il a, par la même occasion, percuté la campagne présidentielle française.

Poutine-Hitler, même combat ?

Les tentatives de médiation d'Emmanuel Macron – qui s'entretenait encore ce jeudi matin avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky – n'ont pas été récompensées. Mais le chef de l'État, qui sera contraint de déclarer sa candidature le 4 mars au plus tard dans ce contexte exceptionnel, pourrait bénéficier du « rally round the flag effect » (effet de ralliement autour du drapeau). Une notion forgée dans les années 1970 par le politologue américain John Mueller. Ce dernier avait établi un lien entre les événements dramatiques éprouvés par un pays et la courbe de popularité de son dirigeant.

Exemples et contre-exemples

« Il n'y a pas de loi en la matière. L'histoire est riche d'exemples et de contre-exemples », nuance Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po et auteur de Les puissances mondiales : repenser la sécurité internationale (Odile-Jacob). S'agissant de François Hollande, sa décision d'engager les troupes françaises au Mali en janvier 2013 n'avait pas permis d'enrayer la chute constante de sa cote de popularité (alors à 38 % de satisfaits, selon l'Ifop) depuis son élection en mai 2012. L'ancien président socialiste avait fini son mandat à un niveau historiquement faible avec 22 % seulement.

Guerre Ukraine-Russie : Zelensky, le saltimbanque devenu chef de guerre

Après l'incursion de la Russie en territoire géorgien en août 2008, Nicolas Sarkozy, qui s'était interposé diplomatiquement en tant que président en exercice de l'Union européenne, avait connu sur toute la fin de l'année une embellie de sa cote de popularité. L'ancien président, qui s'était posé en capitaine de tempête affrontant des crises « d'une violence inouïe », selon son mot, avait pourtant échoué à obtenir un second mandat. Jacques Chirac avait aussi connu un bond très net en s'opposant fermement à l'intervention américaine en Irak de 2003, mais il s'agissait de son dernier mandat. François Mitterrand, pour sa part, avait gagné 19 points en deux mois – vite reperdus ensuite – au début de la guerre du Golfe en 1991. À l'étranger, George W. Bush a explosé tous les compteurs en arrachant 39 points supplémentaires (selon l'institut Gallup) sitôt après les attentats du 11 septembre 2001. Il sera réélu pour un second mandat trois ans plus tard.

« Les États-Unis nous ont offert l'exemple le plus convaincant de cet effet de ralliement autour du drapeau, rappelle Bertrand Badie. Les Américains ont choisi de reconduire Franklin D. Roosevelt en 1940, et en 1944, alors qu'il n'avait pas le droit de briguer ces troisième et quatrième mandats. » Le contre-exemple parfait étant Lyndon B. Johnson, dont la guerre du Vietnam doucha les ambitions de réélection. Autre exemple notable : la défaite de George W. Bush huit mois après la fin de la guerre du Golfe. Outre-Atlantique comme dans l'Hexagone, il ne faut pas confondre guerre gagnée avec cote de popularité et chance de réélection.

Miroir grossissant

« Rien n'indique pour l'instant que le futur sort de l'Ukraine puisse être un facteur déterminant du vote des Français. Mais l'aggravation de la situation internationale apparaît comme un miroir grossissant de l'écart existant entre la gravité du président et la légèreté de certains de ses principaux opposants », juge Dominique Moïsi. La crise ukrainienne offre selon lui une tribune inédite à Emmanuel Macron pour surclasser ses concurrents, prompts il y a quelques jours à le caricaturer en « idiot utile » de Poutine – et pour renforcer sa stature internationale. Si l'ensemble de la classe politique a fermement condamné l'invasion russe, Jean-Luc Mélenchon ou Éric Zemmour étaient jusqu'à présent restés relativement cois, relativisant les propos du chef du Kremlin et accusant le président français de faire de la communication. « Macron espère vraisemblablement que les Français se diront : Il n'a pas réussi à éviter la guerre, mais il a tout essayé », achève Dominique Moïsi. Face à une crise d'une telle ampleur, gare à ne pas donner le sentiment de briser la concorde nationale.

Luc de Barochez – Pékin-Moscou, l'axe anti-occidental

Mais le locataire de l'Élysée se retrouve aussi face à une équation paradoxale ! Comment battre la campagne et haranguer la foule dans un costume de candidat – son premier meeting est prévu à Marseille ce 5 mars –, alors que Poutine menace quiconque gênerait ses plans de conquête de « conséquences qu'[ils] n'ont jamais connues » ? La compétition électorale est, sur le papier du moins, renvoyée aux calendes grecques et tout concourt au maintien du statut de président/chef de guerre, renforcé par sa présidence du Conseil de l'Union européenne.

Emmanuel Macron a un autre atout dans sa manche : en s'exprimant en tant que président, il peut espérer contourner la vigilance de l'Arcom – l'instance qui a remplacé le CSA –, en occupant l'espace médiatique en tant que chef des armées. Ce qui peut toutefois se retourner contre lui s'il ne parvient pas à trouver le bon dosage entre le président qui gère une crise internationale et le candidat qui présente sa vision de long terme pour la France. « Le calendrier lui était déjà favorable, mais la guerre russo-ukrainienne peut lui offrir un second mandat sur un plateau », parie Dominique Moïsi. Encore faudra-t-il à la fois parvenir à gérer les sautes d'humeur de l'ours russe et les rodomontades de ceux qui aspirent à récupérer son fauteuil à l'Élysée. Une véritable gageure.

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Ce personnage dangereux à demi fou qui s'est moqué de lui directement mais qui n’a pas entamé l’amour propre de notre président qui n’en n’avait déjà plus et de tous les autres dirigeants encore plus orgueilleux que lui se croyant invincibles qui pour l'instant aboient en promettant des sanctions majoritairement économiques d'ailleurs pas tous d'accord sur celles à prendre comme d'habitude bien que dénonçant cette agression que le maitre du Kremlin avait prévu et planifié depuis longtemps.

Mais ne veulent pas engager des forces militaires notamment comme les USA et BIDEN qui a déjà subi une humiliation avec sa fuite en AFGHANISTAN et donc comme les autres occidentaux et leur OTAN devenu épouvantail qu’ils agitent sans s’en servir ne peut que convaincre POUTINE que poursuivre son invasion de l’UKRAINE en éliminant leur président courageux et le remplaçant par un fantoche à la solde de la mère Russie poutinienne !

On a vue par exemple la coalition occidentale contre DAESH EI et la division des occidentaux pour en arriver à presque rien en SYRIE IRAK et AFGHANISTAN contre le terrorisme islamique ou les Russes encore eux ont repris partiellement la main et ne parlons pas de la France et son armée au MALI dans cet immense SAHEL !?

Et l’on voit encore MACRON qui continue à téléphoner à Poutine en pure perte pour montrer qu’il fait quelque chose (mais surtout pour gagner sa réélection comme certains médias le souligne à juste titre !)

Résumons les occidentaux croyaient après la guerre froide et la chute du mur de BERLIN avoir obtenu une paix durable inébranlable faite de consensus ou de négociations en cas de désaccords entre l’EST et l’OUEST et plus de guerres qu’ils ne savent plus faire comme les peuples qui ne savent plus voter pour des dirigeants compétents qui ne soient pas des donneurs de leçon bavards partisans du politiquement correct hypocrite stérile se croyant dans un monde de bisounours ou tout le ce monde n’est pas beau et gentil !

Jdeclef 25/02/2022 11h29


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