samedi 12 février 2022

Là on verra lors de son meeting ce qu'elle vaut vraiment !? Mais être une présidente femme est un handicap qu'il faudra qu'elle gomme dans cette France à tendance désuète machiste..?!

 

Pécresse face à la tentative d’OPA de Zemmour ?

Depuis quelques semaines, le candidat d’extrême droite lorgne l’électorat LR. De quoi inquiéter l’équipe Pécresse qui compte contre-attaquer.

C'est la petite musique du moment. Celle qui fait trembler chez Les Républicains et ne laisse personne indifférent. Et si, faute d'un véritable élan, Valérie Pécresse se laissait déborder par Éric Zemmour, le tenant d'une droite dure et candidat surprise à cette élection ? L'électorat conservateur étant devenu à ce point friable que tous les interdits sautent. De moins en moins improbable, cette conjecture repose sur un constat simple : la dynamique, élément essentiel dans une campagne électorale, serait plutôt à chercher auprès du candidat de Reconquête ! que dans le camp de la présidente d'Île-de-France. Une difficulté supplémentaire à droite où la qualification au premier tour apparaît plus que jamais contestée.

« Valérie Pécresse peut se retrouver au second tour, un peu par hasard. Ça peut être très serré et même se jouer à quelques milliers de voix », relève un responsable centriste, inquiet à l'idée que la représentante de la droite républicaine ne survive pas à cette campagne hors norme. Entre l'enjeu sanitaire, le désintérêt des Français et le vrai-faux suspense sur la candidature d'Emmanuel Macron, ils sont nombreux à soutenir que la compétition n'a pas réellement commencé. « Une chose est certaine, c'est qu'il manque le principal protagoniste », insiste le président du groupe LR au Sénat et sénateur de Vendée Bruno Retailleau, qui entend bien tirer le bilan des années Macron. Et d'ajouter, philosophe : « Dans une campagne électorale, il y a des hauts et des bas. » Quant à Éric Zemmour ? « C'est le meilleur agent électoral du chef de l'État », balaie cet ancien soutien de François Fillon, alors que le polémiste creuse son sillon dans l'opinion.

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« C'est pas ennuyeux, c'est juste elle »

Méthode Coué ou calme affiché des vieilles troupes ? Toujours est-il que la candidature du polémiste, après un plat en janvier, au lieu de s'effilocher constitue aujourd'hui une menace non négligeable. Double ironie, celui qui devait assurer l'abaissement du seuil de qualification au second tour et affaiblir Marine Le Pen se révèle en passe de supplanter la « dame du faire » à coups de déclarations chocs. « Honnêtement, chez Zemmour, pour un mec qui débarque, ils mènent une campagne remarquable », reconnaît-on jusque dans les rangs républicains. « Faut voir le niveau de harcèlement sur les réseaux, la violence des propos », appuie, quelque peu effaré, un membre de l'équipe de campagne de Valérie Pécresse. « Il a une base militante survoltée », remarque un autre. De l'avis de tous les observateurs, malgré la rudesse de ses diatribes, Éric Zemmour, candidat médiatique par excellence, susciterait toujours autant l'intérêt. Audiences à l'appui.

TikTok, Twitch et bad buzz : quand la campagne présidentielle agite les réseaux

En face, Valérie Pécresse est jugée trop sage aussi bien sur la forme que sur le fond. « C'est presque dommage, elle a réussi le congrès, achevé le rassemblement et fait une campagne sans fautes de carre majeures », relève-t-on, au siège du parti, rue de Vaugirard. C'est justement là que le bât blesse, estiment certains, sans oser vraiment évoquer un manque de charisme ou d'envergure. « Elle a fait une campagne à son image, sans erreurs ni polémiques. C'est pas ennuyeux, c'est juste elle », tranche un conseiller de l'ombre, magnanime. « Difficile de lui en vouloir en même temps, personne n'aurait fait mieux. »

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Glacis

La guerre des droites aura-t-elle lieu ? À 57 jours du premier tour, le dimanche 10 avril, les stratèges du camp républicain mesurent la solidité de leur socle électoral. Donnée à égalité, à 15 % d'intentions de vote, selon le dernier rolling Ifop pour Paris Match, LCI et Sud Radio, face à Éric Zemmour en progression d'un demi-point, Valérie Pécresse ne semble pas décrocher, du moins pas encore, se maintenant à son niveau de janvier. « Chez Pécresse, ils priaient déjà le Seigneur pour qu'il ne la dépasse pas dans les sondages d'ici à dimanche et son grand meeting au Zénith », s'amuse un observateur de la campagne. « Zemmour grignote un peu des deux côtés. En décembre, on a cru qu'il terminerait sur les rotules, mais il a bien savaté Marine Le Pen. Ils ont réussi à faire tanguer le paquebot », ajoute ce dernier, impressionné par la résilience de l'histrion de la campagne, en dépit des polémiques. « Zemmour, c'est le nouveau Trump. »

Fidèle à son projet de ressusciter le RPR d'antan et convaincu que l'électorat de droite serait acquis à sa croisade contre l'islamisme radical, Éric Zemmour tenterait maintenant de s'attaquer au glacis républicain. « La dynamique est chez lui. Il se passe un truc assez profond. Le gars est heureux en campagne », s'inquiète un proche de Laurent Wauquiez, à l'écoute des signaux faibles en provenance du terrain. « Chez moi, ses représentants ont réussi à réunir 500 personnes pour un meeting alors qu'il n'était même pas là. Le maire du coin, il n'y arrive pas, lui. »

Dans les couloirs du Parlement, la peur gagnerait même les députés de droite, soucieux à l'idée de devoir combattre sur deux fronts, à la fois les émissaires d'Emmanuel Macron et de nouveaux candidats estampillés « Z ». Pire, ici et là, circulent ces témoignages de petits maires républicains qui réserveraient leur parrainage dans l'éventualité où l'ancien journaliste ne pourrait pas se présenter. Signe rassurant, Valérie Pécresse, forte d'un réseau d'élus locaux, affiche fièrement ses 1249 parrainages sur les réseaux sociaux contrairement à Éric Zemmour ou à Marine Le Pen.

Macron ou Pécresse, le grand calcul des maires

« Il y a une forme de misogynie », dénonce Robin Reda, député de l'Essonne, alors que la poussée d'Éric Zemmour intervient au cœur d'une semaine horribilis pour sa candidate. D'abord, la dissidence d'Éric Woerth, le président LR de la commission des Finances, parti rejoindre Emmanuel Macron, puis l'insolence de Rachida Dati en direct, jeudi 10 février, sur France Info et, pour couronner le tout, des sondages plutôt favorables au polémiste. « Il y a un effet de sidération chez Les Républicains », commente un observateur. « Je plaide pour que l'on reste calme », reprend Robin Reda, convaincu que le polémiste aurait déjà atteint son seuil d'incompétence électorale. « L'idée qu'il n'est pas qualifié pour le poste et son agressivité permanente commencent à percoler dans l'électorat de droite. » En substance, voter utile, voter Pécresse. « Le vote Zemmour chez les gens de droite est un vote, au fond, assez hypocrite parce que ce sont des gens qui vont assez bien et qui se font plaisir en envoyant un message alors que ce n'est pas eux qui ont le plus à perdre », cingle Robin Reda que l'idée d'un vote identitaire agace prodigieusement. « Maintenant, il faut éviter de faire grossir le fan-club de Zemmour. »

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« Notre pari, c'est d'attaquer Emmanuel Macron »

Sauf que, au sein de la campagne de Valérie Pécresse, un hiatus subsiste sur la stratégie à adopter pour sécuriser un premier tour tangenté. « Ça fait un petit moment qu'ils ont fait le choix de parler à la frange des électeurs de Fillon partis chez Macron plutôt qu'à ceux tentés par Zemmour », constate un membre des Républicains. « Quand on observe les sondages, on voit bien qu'il y a une structuration assez forte des électorats à droite », reprend à son compte Robin Reda, sûr de sa base. « Notre pari, c'est d'attaquer Emmanuel Macron. » Pourvu que le glacis ne s'érode pas à la faveur des coups de boutoir du camp Zemmour qui prend un malin plaisir à dépeindre Valérie Pécresse en chiraquienne molle.

D'autres, comme Bruno Retailleau, imaginent possible, au contraire, de grossir les rangs des électeurs. « La droite républicaine doit à la fois parler de l'autorité et de la liberté pour occuper la totalité de notre espace idéologique », insiste-t-il, en campagne pour sa candidate dans le Puy-de-Dôme. Entendre : parler aussi de sécurité, d'identité et d'immigration à cet électorat conservateur et plutôt âgé sous le charme du polémiste. « Ils lui reconnaissent une certaine franchise », admet un cadre républicain.

« Il faut débusquer Macron ! » : dans les coulisses du QG de Pécresse

C'est tout l'enjeu du grand rassemblement prévu ce dimanche 13 février, censé porter Valérie Pécresse en majesté au moyen d'un grand discours. « Je n'ai pas osé lui dire, mais Valérie, ce doit être Martin Luther King ce week-end », escompte un sénateur, proche de la Francilienne. « Elle doit parler à tout le monde », appuie son entourage. Au risque du grand écart ? Après deux passages remarqués d'Éric Zemmour dans l'émission Face à Baba, en tant qu'invité et contradicteur, la candidate du sérieux s'est décidée, bien malgré elle, à honorer en mars prochain ce rendez-vous télévisuel où fusent petites phrases et invectives. Un choix de raison.

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Mais il ne faut pas ce qu'elle se trompe c'est MACRON qu'elle doit battre si elle veut prendre sa place !?

Si sa prestation est correcte et tranchante et qu'elle déroule tout ce que MACRON a raté et la liste est longue et qu'elle a compris ce que désirent les Français lambda ce qui est plus compliqué car en tant que future présidente il faudra qu'elle plaise à tout le monde!?

Il faudra qu'elle gomme son côté bourgeois parce qu'on n'en a déjà un en place de bourgeois parvenu ET ZEMMOUR n’est qu’un extrémiste de droite polémiste qui insulte et ment comme il respire promettant tout et n’importe quoi vieille recette qui plait toujours à certains français gogos qui se font avoir à chaque élection, et surtout si plus c’est gros voire utopique et irréalisable !

De plus s’il elle n’arrive pas à se qualifier face à MACRON au 2eme tour ce sera peut-être ZEMMOUR car M. LE PEN semble hors-jeu car usée par trop de candidatures stériles le président sortant n’en fait qu’une bouchée !

Et beaucoup de Français en ont marre de ses bourgeois bienpensants donneurs de leçons hypocrites comme nos dirigeants qui les dédaignent se moquent d'eux voir les insultes en les ignorant !

Mais ça c’est dans l’hypothèse où les Français continuent à mal voter, alors ils en reprendront pour 5 ans et le président leur en fera baver car ce sera sa dernière mandature jusqu’en 2027 et un beau gâchis !

Jdeclef 12/02/2022 14h56


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