Macron-Pécresse :
ballottage au dîner du Siècle
RÉCIT.
Comment le chef de l’État et la présidente de la région Île-de-France tentent
de séduire l’élite, qui hésite encore à plus de deux mois de l’élection.
(Ce
n’est pas l’élite qu’il faut séduire car elle n’existe plus ce sont les Français
qui votent !?)
Se
faire raconter un dîner du Siècle par quelques-uns de ses participants est
toujours savoureux. Si, devant les assiettes, le « président de
table » impose le thème de la discussion (il est de mauvais goût de s'en
affranchir), le cocktail qui précède est l'occasion d'analyser l'état d'esprit
du Tout-Paris des affaires, de la politique, de la culture et de la haute
fonction publique et d'avoir une idée du sens dans lequel souffle le vent au
sein de « l'élite ».
Quelques jours après l'interview d'Alain Minc dans Le Point, dans
laquelle le conseiller des politiques et des grands patrons annonçait qu'il
choisissait Valérie Pécresse plutôt qu'Emmanuel Macron, avait lieu l'un des
quatre dîners annuels de ce club qui compte 700 membres (admis par
cooptation) depuis 1944. L'occasion de découvrir si le choix d'Alain Minc
annonçait un vaste mouvement de ralliement à la candidate LR. Manque de chance,
pour cause de Covid et de directives gouvernementales, le bureau du Siècle a
supprimé le cocktail. Ce soir-là, dans les salons de l'Interallié, le match
Macron-Pécresse n'a donc pas eu lieu. Les convives se sont contentés d'un dîner
« virtuel » derrière un ordinateur. Et n'ont pas parlé de leur futur
vote.
Si Valérie Pécresse comme Emmanuel Macron savent qu'ils ne
gagneront pas l'élection dans les salons de l'Interallié et ne sont pas encore
en quête active de donateurs pour financer leur campagne (ils disposent déjà
l'un comme l'autre d'un trésor de guerre grâce à leurs partis), ils ne
négligent pas ceux qu'ils voient comme des leaders d'opinion qu'il faut séduire
pour l'emporter.
Dans la haute fonction publique, Macron est parfois critiqué. La suppression
de l'ENA et des grands corps a beaucoup agacé, tout comme l'arrivée de
tout jeunes ministres souvent brutaux avec leurs administrations. Cela n'a pas
échappé à l'équipe de Valérie Pécresse (diplômée comme Emmanuel Macron de l'ENA),
qui joue subtilement la câlinothérapie auprès des cadres de la fonction
publique qui vont devoir, le paradoxe n'est pas commun, mettre en place les
baisses d'effectifs qu'elle a annoncées. Chez les patrons, Emmanuel Macron a
pour lui son bilan plébiscité : la réforme du Code du travail, la
suppression de l'impôt sur la fortune, la « flat tax » sur les
revenus du capital, la baisse de l'impôt sur les sociétés… Sans oublier le plan
de relance évidemment. À l'Élysée, il multiplie les rencontres informelles
avec de grands dirigeants. Il y a quelques jours, il a reçu à déjeuner les
patrons de L'Oréal, Safran, Engie, Atos.
Emmanuel Macron lève le voile sur son plan de relance à
« 100 milliards »
Après l'université du Medef à la fin de l'été, Valérie Pécresse a
participé à la mi-janvier au dîner de la Revue des Deux Mondes (200
participants). Ce 7 février, elle dînait à nouveau avec une centaine de
chefs d'entreprise rassemblés par l'association patronale Ethic. L'occasion
pour elle de corriger le financement de l'une de ses mesures : la hausse
de 10 % des salaires jusqu'à 2,2 smic. Celle-ci ne sera pas à la charge
des entreprises mais de l'État, et comprendra notamment de nombreux allègements
de charges. Devant cet auditoire, la candidate LR est aussi partie en guerre
pour « débureaucratiser » l'État, un thème de toute éternité cher aux
entrepreneurs. Constitué à la tête de la région Île-de-France, son carnet
d'adresses chez les patrons n'a d'ailleurs rien à envier à celui
d'Emmanuel Macron. Elle a aussi fait appel à plusieurs chefs d'entreprise de
ses amis pour animer sa campagne, comme Frédéric Lemoine (ex-Wendel) ou
Pierre Danon (ex-Numericable).
Un des éminents participants du dîner « virtuel » du
Siècle s'amuse de l'éventualité d'un tel match : « Je connais très
bien Emmanuel et Valérie depuis longtemps. Ils sont pro-Européens, pro-entreprise
et efficaces. Pour ce qui me concerne et pour mes activités, que l'un ou
l'autre remporte la présidentielle ne changera rien. Je les apprécie tous les
deux. Ils ont tous les deux beaucoup de qualités. » Puis, un peu inquiet,
il se reprend. « En fait, le vrai problème, ce n'est absolument pas qui
des deux sera demain à l'Élysée. Mais lequel va réussir à redonner confiance
aux 50 % de Français qui ne votent plus ou qui votent Zemmour, Mélenchon
ou Le Pen. Et ça… »
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Les Français
lambda (raisonnables) doivent la soutenir car ce président fat se prenant pour
un monarque (comme d’autres avant lui) durant ces dernières décennies et
quinquennats passés n’a rien fait, ni réussi de probant, voire pire !
Quant à
la crise sanitaire inutile de revenir sur cet épisode long que nous subissons
toujours qu’il a mal géré et cette vaccination désordonnée pas de sa faute
comme diront certains car mondial (seulement 132000 décès pour l’instant…)
Parallèlement
ce Monsieur petit bourgeois parvenu s’est moqué et a insulté indirectement les Français
qui l’on élu grâce à ce système électoral à 2 tours qui le favorise et à mettre
face à lui tous les extrémistes de tous bords qui ne seront jamais élus car une
majorité de citoyens n’en veulent pas et on peut les comprendre et donc réélirons
ce président sans changement car il ne modifiera pas sa politique !
Donc pas
de changement annoncé bien que demandé par beaucoup de français car la diversité
de candidats trop nombreux qui font un concours de médiocrité se croyant les
meilleurs sans amour propre sont la lie de la classe politique actuelle !
Pour
résumer c’est la faute des Français qui ont changé depuis des décennies et ont perdu
amour propre et bon sens avec une qualité française qui s’est dégradée voire
disparue au point qu’ils acceptent les coups de pieds au derrière et dédain de
leurs dirigeants sans compter un machiste d’un autre âge car la seule opposante
valable est une femme !?
A 60 jours
de l’élection et de cette campagne déplorable la pire de celles qui ont eu lieu
depuis que la Vème république obsolète qui gomme insidieusement une vraie
démocratie pour ceux qui l’ont connu comme moi depuis 1958 !
Les
carottes sont cuites les Français auront ce qu’ils ont mérité à moins d’un
miracle et nous en rependront pour 5 ans jusqu’en 2027 avec le même !
Avalons
cette pilule style huile de ricin rapidement, car ça suffit en avril !
Jdeclef
09/02/2022 10h07
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