jeudi 17 février 2022

Ces verts écolos politiques qui se succèdent y compris ceux qui ont été ministres sous divers gouvernements de tous bords : Des perdants pathologiques incurables !

 

Pourquoi la campagne de Yannick Jadot ne décolle pas

Candidat trop sage, propositions qui n’impriment pas, sondages en berne… L’écologiste est à la peine, mais ses troupes veulent encore y croire.

Yannick Jadot a le sourire. Sous le soleil de Montpellier en ce début février, il retrouve son vieux copain de lutte José Bové, venu le soutenir pour son meeting sur la place de la Comédie. « On a le meilleur candidat », assure l'ancien député européen, qui trouve que « Yannick prend son pied à faire campagne. C'est une bataille joyeuse ! ». Pourtant, parmi les sympathisants venus écouter le candidat écologiste, l'ambiance n'est pas au beau fixe. « On ne le voit pas assez », « sa campagne est trop sage »… C'est que la campagne du « géant vert » peine à décoller. À moins de deux mois du premier tour, il n'est qu'un Petit Poucet dans les sondages, où il stagne à 5 % des intentions de vote.

« Il n'y a pas de campagne ! nuance David Cormand, député européen EELV. Les fachos racontent leur truc et le président essaie de faire de l'élection une formalité administrative. » Les Français n'ont pas encore la tête à la présidentielle, assure-t-on dans l'entourage du candidat. La faute à la pandémie de Covid-19, mais aussi à l'absence du principal concurrent, le président sortant, qui tarde à descendre dans l'arène. « C'est Macron qui va lancer le top départ de cette campagne, et c'est affreux », soupire Sandrine Rousseau. Quant à la primaire populaire, à laquelle Yannick Jadot a refusé de participer, et l'impossible union à gauche, elles ont aussi pollué la campagne de l'écologiste ces dernières semaines. Au grand dam de l'un de ses proches : « À défaut d'y aller, il aurait au moins dû faire de la lèche. D'autant plus qu'il a terminé deuxième ! »

« C'est le Jadot tour ! » : le candidat écolo en meeting express

« Il a un côté prof d'éco »

Le problème ne viendrait-il pas du candidat ? Certains le trouvent trop sage. Sandrine Rousseau, son adversaire à la primaire écologiste, ne s'est pas privée pour lui faire passer le message, lui conseillant notamment « d'aller sur des mesures radicales ». « Yannick a très bien entendu ce que j'ai dit sur le sujet, je ne vais pas insister, juge-t-elle aujourd'hui. On n'a pas la même personnalité, c'est comme ça. » Il semble loin le militant de Greenpeace qui abordait les bateaux et s'introduisait dans les bases navales. Le Jadot de 2022 ne fait plus très rock and roll. « Il a un petit côté prof d'éco », regrette un cadre de la campagne.

Son premier meeting à Laon, le 11 décembre, a donné des sueurs froides à l'un de ses soutiens présents dans la salle. « Ses phrases étaient trop longues, trop plates… » Le même lui a conseillé d'abandonner la force tranquille façon Mitterrand pour « taper, lancer des formules qui marquent ». « Il s'est révélé à Strasbourg face à Macron », quand il a torpillé le bilan du chef de l'État venu parler devant le Parlement européen, applaudit un cadre de la campagne. « Il a trouvé le bon équilibre. Il a des indignations mais ne vocifère pas à tort et à travers. » Le meeting de Lyon fin janvier, où le candidat a présenté son programme, était, de l'avis général, bien plus réussi. « Là, il a fait du Jadot ! »

À Strasbourg, Jadot tire à boulets verts sur Macron

Tenir le cap

La machine est lancée et mieux huilée, mais la dynamique ne vient pas. L'écologiste porte un combat au cœur des préoccupations des Français, notamment de la jeune génération, mais il n'imprime pas. Faut-il ajouter un soupçon de radicalité, comme le conseillait Sandrine Rousseau ? « On a un programme ambitieux, de rupture et de transformation, pas besoin d'en rajouter », tranche David Cormand, qui appelle à rester « sérieux et sobres ». « On a un cap, il faut le tenir », acquiesce son porte-parole, Benjamin Lucas. L'écologie peine encore à s'imposer dans le débat de la campagne, mais « il faut marteler, marteler encore et encore, et ça finira par imprimer ».

« Un gouvernement écologiste, personne ne sait ce que c'est, souligne Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d'EELV. On part de zéro, donc, on a encore plus besoin de convaincre. » Sans compter que leurs adversaires ne se privent pas pour taper sur un programme écologiste tantôt « moralisateur » ou « catastrophiste ». Dans l'équipe de campagne, on espère « arriver à parler d'écologie en disant que la catastrophe est là mais en traçant une perspective d'avenir ».

Aux européennes, personne ne connaissait Jadot, mais les gens ont finalement mis un bulletin vert dans l’urne.

La bataille est rude, mais, étrangement, le moral des troupes ne faiblit pas. « Un sondage à 3 % et on voit des socialistes qui quittent le navire », se marre un ancien qui a lui-même sauté à l'eau il y a quelques années, impressionné par les militants écolos : « Ils ont vécu des périodes tellement plus compliquées qu'ils ont une force de résilience incroyable. Ils tiennent coûte que coûte. » Un grand meeting prévu à Paris mi-mars devrait permettre au candidat de prouver qu'il peut mobiliser autant que ses concurrents, lui qui s'est jusqu'à maintenant limité à de petits rassemblements, avançant des raisons sanitaires.

Un vote caché ?

En attendant, Yannick Jadot mise sur une tournée de meetings en plein air pour capter de nouveaux électeurs, mais aussi sur ses passages médiatiques, comme sur France 2 ce jeudi 17 février, après BFMTV deux jours plus tôt. L'occasion de montrer qu'il maîtrise ses dossiers. « Il a été bon sur BFM, on voyait qu'il prenait du plaisir à l'exercice », juge sa porte-parole, Marine Tondelier. Elle assure que l'écologiste bénéficiera d'une « prime au sérieux » à l'approche du premier tour. « Les graines qu'on a semées depuis plus d'un an en étant constants et focalisés sur le fond vont germer. Ceux qui ont passé leur temps dans les coups tactiques vont se trouver bien démunis. »

Entre Jadot et les jeunes, le rendez-vous manqué ?

Chez les écolos, on croit aussi dur comme vert à un vote caché en faveur de Jadot. Tous ont en mémoire les dernières européennes, où, créditée à 8 % des intentions de vote dans les sondages le matin même, sa liste a terminé à 13,5 % des suffrages. « Personne ne le connaissait, mais les gens ont finalement mis un bulletin vert dans l'urne », s'enthousiasme un proche, qui verrait bien le scénario se reproduire le 10 avril. Les marches pour le climat du 12 mars devraient remettre l'écologie – et le candidat – au centre du débat, espère un cadre de la campagne, qui ne cache pas sa frustration face à un électorat écolo qui « se mobilise toujours très tard ».

« Ça ne sert à rien d'être haut deux mois avant en multipliant les polémiques, relativise David Cormand. Le sujet, c'est de monter en puissance pour être au top au moment où les gens vont voter. » Le premier tour se rapproche et la dynamique tarde à arriver, mais Yannick Jadot est persuadé que l'histoire est loin d'être écrite. « On n'est pas Netflix, on ne va pas donner tous les épisodes d'un coup ! » Reste à espérer que les scénaristes ne décident pas de couper son rôle…

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Sont des illuminés à la limite de l'extrémisme totalitaire pour certains totalement nuls voir utopiques irréalistes « empêcheurs de tourner en rond » !

JADOT est bien gentil ce n’est pas ce que lui demande les Français déjà déçus notamment pour les maires de villes qu’ils ont décrochés par défaut et dont leurs administrés s’en morde les doigts du fait de ces élections municipales tronquées une fois de plus par l’indécision de notre président à cause soi-disant du début de la pandémie de la Covid dont il a décidé le report inutile  !

Les français ne sont pas contre l’écologie mais échaudé par celle politique depuis longtemps par ces EELV les verts indisciplinés impossible de se mettre d’accords dans leur propre parti jusqu’au dernier ministre N.HULOT pas net et ses documentaires télévisuels connus qui ont éblouis beaucoup de français mais qui l’ont surtout enrichi avec ses produits dérivés et lui-même qui a fini sur une histoire pas nette scabreuse comme d’autres de ce même parti coïncidence curieuse peut-être !

Il faut s’appeler MACRON pour savoir se moquer de français, ils devraient prendre des leçons de faux jetons, la politique et l’écologie cela ne va pas ensemble !

Jdeclef 17/02/2022 12h38


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