jeudi 3 février 2022

Il est certain qu'au niveau des égos le ministère de la santé et ses ministres de la santé car il y en a eu deux ont été à la hauteur de leur médiocrité ! Mais il n'y a pas qu'eux hélas !

 

Olivier Véran-Jérôme Salomon, la guerre des ego

EXTRAIT. Dans « Le Ministère des bras cassés » (Albin Michel), Marc Payet raconte la rivalité entre le ministre de la Santé et le directeur général de la Santé.

L'État et le gouvernement ont-ils été à la hauteur de l'épidémie de Covid ? À travers un livre de 206 pages (paru chez Albin Michel), le journaliste Marc Payet répond à cette question présente sur toutes les lèvres à la veille de l'élection présidentielle. Il nous emmène découvrir les dédales du ministère de la Santé, qu'il a arpentés pendant un an, et tire un portrait au plus juste des «  bras cassés  » du ministère de la Santé.

Si Agnès Buzyn, Olivier Véran, qui lui a vite succédé avenue de Ségur, ou Jérôme Salomon, à la tête de la Direction générale de la santé, en prennent pour leur grade, au fil des pages, l'auteur met en lumière le millefeuille plombant ce ministère et son administration très souvent en retard. Nous en publions, en exclusivité, des extraits. Dans celui-ci, il pointe l'inimitié entre le ministre et le directeur général de la Santé.  

Ministère de la Santé : les « bras cassés » qui ont géré le Covid

Pendant cette crise, le ministère de la Santé a eu deux visages pour les Français. D'abord celui du DGS (directeur général de la Santé), Jérôme Salomon, qui apparaît tous les soirs, de janvier à mai 2020, sur les écrans télé au cours d'une conférence de presse pour égrener les chiffres de l'épidémie. Puis celui du ministre de la Santé en titre, Olivier Véran, qui est ensuite de plus en plus souvent sur les plateaux des chaînes d'info et les matinales des radios, alors que Salomon repart dans l'ombre pour faire tourner la machine. Une direction à deux têtes.

Pourtant, ils ne s'entendent pas bien. Une animosité mutuelle, attestée par de multiples sources. «  Ils ne s'apprécient pas, c'est certain. Mais ça ne les empêche pas de travailler ensemble  », confirme un conseiller de l'exécutif. La rivalité remonte à la période de la campagne présidentielle de 2017, où les deux hommes, chacun de leur côté, écrivent des notes pour le candidat Macron, dont ils sont tous les deux les conseillers santé, possiblement ministrables… Finalement, Emmanuel Macron ne nomme ministre ni l'un ni l'autre, mais une femme, en l'occurrence Agnès Buzyn, cancérologue, et ex-directrice de la Haute Autorité de santé (HAS).

Mais à partir de son départ, le 17 février 2020, et l'arrivée à sa place d'Olivier Véran, les deux rivaux vont se retrouver en duo pour piloter la crise. […] Jérôme Salomon est quasiment le pacha du ministère. Encore plus lorsque la ministre quitte brutalement, le 17 février, le ministère pour tenter de rafler la mairie de Paris. […] En septembre 2018, avant que la crise du Covid n'éclate, il prend en tant que DGS la décision qui va se révéler très pénalisante de ne pas renouveler en quantité suffisante le stock de masques sur le territoire, alors même que des experts suggéraient de le faire. […]

Salomon se couvre tout le temps. Il est obnubilé par sa personne.

Au fil des mois, et avec le combat harassant pour les deux hommes de faire face à une crise qui n'en finit pas, les observateurs sont interloqués par le fonctionnement de ce duo. «  Olivier a souvent reproché à Jérôme les dysfonctionnements de la machine administrative, mais sans avoir les réponses nécessaires  », estime un conseiller. «  Salomon se couvre tout le temps. Il est obnubilé par sa personne. Il a une lecture seulement sanitaire des choses. À la différence d'Olivier, qui est plus ouvert, plus direct, moins dans le calcul  », estime un autre. […]

Le Pr William Dab, ex-DGS, épidémiologiste, professeur titulaire (émérite) de la chaire hygiène et sécurité du Conservatoire national des arts et métiers, est réservé sur le titulaire actuel du poste de ministre de la Santé : «  Olivier Véran est professeur en neurologie et député. En tant que ministre de la Santé, sa posture est de convaincre que les choses vont toujours bien  ! Il n'évoque pas de stratégie, qu'il s'agisse des tests ou de l'isolement des personnes contagieuses. J'ai trouvé qu'il ne donnait pas le sens de l'action de l'État.  » William Dab Mais le professeur du Cnam choisit, de façon classique, le camp de la DGS, ou des ex-DGS : «  Jérôme est très compétent en matière de risques infectieux. William Dab Mais à lui seul il ne peut pas compenser les insuffisances qualitatives et quantitatives des moyens.  »

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Totalement dépassé comme nos soi-disant scientifiques émérites Delfraissy et Salomon malgré les conseils de défense fumeux dirigés par notre président croyant tout savoir et nos 1ers ministres le tout choisi par lui qui ne faisait que de la politique politicienne mais ne s’occupait pas des services de santé des Français défaillant depuis 20 ans au moins !

Pour information depuis le début de la pandémie 129000 Décès au 2 février à cause de cette Covid !

Mais qu’il ne se fasse pas trop de soucis pour sa réélection, car certains français gogos diront que ce n’était pas sa faute la pandémie puisque que mondiale il n’était pas le seul à se tromper ou ne pas avoir su gérer cette crise sanitaire qui s’est en plus transformé en mauvaise politique politicienne suivi d’une campagne électorale déplorable pour son éventuelle réélection, mais possible car ses opposants trop nombreux sont plus médiocres les uns que les autres !

Tout cela depuis le début de son quinquennat et ensuite en 2018 qui a enclenché des multiples protestations manifestations quelque fois violentes inutiles de les citer car nombreuses et de tout ordre avec la cerise sur le gâteau des mesures de contraintes sanitaire et surtout la création de ces pass sanitaire devenu vaccinal qui ont jeté de l’huile sur le feu car n’ayant pas voulu décider la vaccination devenue désordonnée car pas obligatoire !

Sans oublier que Mr le président dédaigne les Français et se moque d’eux depuis le début, car connaissant ces nombreux français frondeurs qui ont perdu leur bon sens qui ne savent plus voter depuis 40 ans aux mains de politiciens médiocres de tous bords !

Alors disons lui merci : Mr le président opportuniste roi sans couronne, 5 ans de plus ce n’est pas si long et le changement on l’aura peut-être en 2027 car on a ce que l’on mérite !?

Jdeclef 03/02/2022 11h12LP


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