Olivier Véran-Jérôme Salomon, la guerre des ego
EXTRAIT. Dans « Le
Ministère des bras cassés » (Albin Michel), Marc Payet raconte la
rivalité entre le ministre de la Santé et le directeur général de la
Santé.
L'État
et le gouvernement ont-ils été à la hauteur de l'épidémie de Covid ?
À travers un livre de 206 pages (paru chez Albin Michel), le journaliste
Marc Payet répond à cette question présente sur toutes les lèvres à la veille
de l'élection présidentielle. Il nous emmène découvrir les dédales du ministère
de la Santé, qu'il a arpentés pendant un an, et tire un portrait au plus juste
des « bras cassés » du ministère de la Santé.
Si Agnès Buzyn, Olivier Véran, qui lui a vite succédé avenue de
Ségur, ou Jérôme Salomon, à la tête de la Direction générale de la santé, en
prennent pour leur grade, au fil des pages, l'auteur met en lumière le
millefeuille plombant ce ministère et son administration très souvent en
retard. Nous en publions, en exclusivité, des extraits. Dans celui-ci,
il pointe l'inimitié entre le ministre et le directeur général de la
Santé.
Ministère de la Santé : les « bras cassés » qui ont géré le Covid
Pendant cette crise, le ministère de la Santé a eu deux visages
pour les Français. D'abord celui du DGS (directeur général de la Santé), Jérôme
Salomon, qui apparaît tous les soirs, de janvier à mai 2020, sur les écrans
télé au cours d'une conférence de presse pour égrener les chiffres de
l'épidémie. Puis celui du ministre de la Santé en titre, Olivier Véran, qui est
ensuite de plus en plus souvent sur les plateaux des chaînes d'info et les
matinales des radios, alors que Salomon repart dans l'ombre pour faire
tourner la machine. Une direction à deux têtes.
Pourtant, ils ne s'entendent pas bien. Une animosité mutuelle,
attestée par de multiples sources. « Ils ne s'apprécient pas, c'est
certain. Mais ça ne les empêche pas de travailler ensemble », confirme un
conseiller de l'exécutif. La rivalité remonte à la période de la campagne
présidentielle de 2017, où les deux hommes, chacun de leur côté, écrivent
des notes pour le candidat Macron, dont ils sont tous les deux les
conseillers santé, possiblement ministrables… Finalement, Emmanuel Macron ne
nomme ministre ni l'un ni l'autre, mais une femme, en l'occurrence Agnès Buzyn,
cancérologue, et ex-directrice de la Haute Autorité de santé (HAS).
Mais à partir de son départ, le 17 février 2020, et l'arrivée
à sa place d'Olivier Véran, les deux rivaux vont se retrouver en duo pour
piloter la crise. […] Jérôme Salomon est quasiment le pacha du ministère.
Encore plus lorsque la ministre quitte brutalement, le 17 février, le
ministère pour tenter de rafler la mairie de Paris. […] En septembre 2018,
avant que la crise du Covid n'éclate, il prend en tant que DGS la décision qui
va se révéler très pénalisante de ne pas renouveler en quantité suffisante le
stock de masques sur le territoire, alors même que des experts suggéraient de
le faire. […]
Salomon se couvre tout le temps.
Il est obnubilé par sa personne.
Au fil des mois, et avec le combat harassant pour les deux hommes
de faire face à une crise qui n'en finit pas, les observateurs sont interloqués
par le fonctionnement de ce duo. « Olivier a souvent reproché à Jérôme
les dysfonctionnements de la machine administrative, mais sans avoir les
réponses nécessaires », estime un conseiller. « Salomon se couvre
tout le temps. Il est obnubilé par sa personne. Il a une lecture seulement
sanitaire des choses. À la différence d'Olivier, qui est plus ouvert, plus
direct, moins dans le calcul », estime un autre. […]
Le Pr William Dab, ex-DGS, épidémiologiste, professeur
titulaire (émérite) de la chaire hygiène et sécurité du Conservatoire national
des arts et métiers, est réservé sur le titulaire actuel du poste de ministre
de la Santé : « Olivier Véran est professeur en neurologie et député. En
tant que ministre de la Santé, sa posture est de convaincre que les choses vont
toujours bien ! Il n'évoque pas de stratégie, qu'il s'agisse des tests ou
de l'isolement des personnes contagieuses. J'ai trouvé qu'il ne donnait pas le
sens de l'action de l'État. » William Dab Mais le professeur du Cnam
choisit, de façon classique, le camp de la DGS, ou des ex-DGS : « Jérôme
est très compétent en matière de risques infectieux. William Dab Mais à
lui seul il ne peut pas compenser les insuffisances qualitatives et
quantitatives des moyens. »
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Totalement
dépassé comme nos soi-disant scientifiques émérites Delfraissy et Salomon
malgré les conseils de défense fumeux dirigés par notre président croyant tout
savoir et nos 1ers ministres le tout choisi par lui qui ne faisait que de la
politique politicienne mais ne s’occupait pas des services de santé des
Français défaillant depuis 20 ans au moins !
Pour
information depuis le début de la pandémie 129000 Décès au 2 février à cause de
cette Covid !
Mais
qu’il ne se fasse pas trop de soucis pour sa réélection, car certains français
gogos diront que ce n’était pas sa faute la pandémie puisque que mondiale il
n’était pas le seul à se tromper ou ne pas avoir su gérer cette crise sanitaire
qui s’est en plus transformé en mauvaise politique politicienne suivi d’une
campagne électorale déplorable pour son éventuelle réélection, mais possible
car ses opposants trop nombreux sont plus médiocres les uns que les autres !
Tout cela
depuis le début de son quinquennat et ensuite en 2018 qui a enclenché des
multiples protestations manifestations quelque fois violentes inutiles de les
citer car nombreuses et de tout ordre avec la cerise sur le gâteau des mesures
de contraintes sanitaire et surtout la création de ces pass sanitaire devenu
vaccinal qui ont jeté de l’huile sur le feu car n’ayant pas voulu décider la
vaccination devenue désordonnée car pas obligatoire !
Sans
oublier que Mr le président dédaigne les Français et se moque d’eux depuis le
début, car connaissant ces nombreux français frondeurs qui ont perdu leur bon
sens qui ne savent plus voter depuis 40 ans aux mains de politiciens médiocres
de tous bords !
Alors
disons lui merci : Mr le président opportuniste roi sans couronne, 5 ans
de plus ce n’est pas si long et le changement on l’aura peut-être en 2027 car
on a ce que l’on mérite !?
Jdeclef
03/02/2022 11h12LP
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