jeudi 6 février 2014

A CROIRE QUE DE PAR LEURS ETHNIES OU RELIGIONS QUE LES AFRICAINS AIMENT S’ENTRETUER AVEC BARBARIE?

Des patrouilleurs de la Misca à Bangui, le 3 février 2014

Centrafrique: L'ONU veut des «sanctions exemplaires» après un lynchage

CONFLIT - Mercredi, lors de la cérémonie de remobilisation des Forces armées centrafricaines, un homme présenté comme un ex-rebelle par des militaires centrafricains avait été lynché en public...

Le général Babacar Gaye, représentant spécial de l'ONU en Centrafrique, a réclamé ce jeudi à Bangui des «sanctions exemplaires» après le lynchage en public d'un homme présenté comme un ex-rebelle par des militaires centrafrcain.

Mercredi, devant des dizaines de témoins, des militaires ont lynché à mort un homme suspecté d'être un soldat rallié à l'ancienne rébellion Séléka, à l'issue d'une cérémonie officielle de remobilisation des FACA (Forces armées centrafricaines), où la présidente Catherine Samba Panza avait célébré la renaissance d'une armée nationale. «Les incidents qui ont eu lieu sont (...) révélateurs et inadmissibles» et «doivent faire l'objet d'enquête et de sanctions exemplaires», a déclaré le général Gaye lors d'une conférence de presse. Il a souligné «la nécessité d'un sursaut pour éviter la violence aveugle, la violence inutile à laquelle nous assistons aujourd'hui» et qui «se traduit par un déchirement du tissu social, par une perte de repères sans précédent dans ce pays».

Inaction de la Misca

«Le Conseil de sécurité dans la résolution 2134 nous invite à demander aux autorités centrafricaines de mener des enquêtes chaque fois que des violations des droits de l'Homme, des exactions auront été constatées, nous ne manquerons pas de le faire», a-t-il rappelé. Interrogé sur l'inaction de la force africaine Misca, présente sur les lieux au moment du lynchage, le général a affirmé que si «le chapitre 7 autorise à aller jusqu'à un maximum de choses, ça ne signifie pas que face à chaque situation, il faille en arriver immédiatement à la confrontation par les armes. La force létale doit être utilisée avec retenue». Il a cependant condamné l'impunité ambiante en Centrafrique permettant «qu'on puisse en plein jour attenter à la vie d'un homme, profaner son corps».

«Toutes les opérations de sécurisation actuellement à Bangui souffrent de l'absence de deux chainons manquants», les forces de police et de gendarmerie et la justice, a-t-il expliqué. Selon Babacar Gaye, «il ne peut pas y avoir de sécurité s'il n'y a pas de justice, si les gens qui commettent ces exactions et ces violences ne font pas l'objet d'enquête, ne sont pas arrêtées, ne font pas l'objet d'un jugement juste et ne sont pas emprisonnées». «Il est urgent qu'une chaîne pénale efficace soit constituée dans ce pays (...) S'il n'y a pas cette justice là, l'action de la Misca apparaîtra toujours incomplète», a-t-il souligné.


Hélas, ces africains de Centrafrique livrés à eux mêmes deviennent des barbares!

Depuis les années 60 et les indépendances de ces pays africains, ils ne sont pas encore sortis du moyen-âge pour certains (à part quelques exceptions dans ce grand continent)

La décolonisation leur a apporté une pseudo liberté, dont-ils n'ont pas encore appris à  profiter en Afrique centrale et de l'ouest!

jdeclef06.02.2014 -

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