dimanche 9 février 2014

SI AU MOINS ON N’AVAIT LE CHOIX DE CHOISIR SUR CERTAINS SUJETS PRÉCIS CHEZ NOUS, MAIS NE RÊVONS PAS NOS GOUVERNANTS AURAIENT TROP PEUR DES RÉSULTATS ET PAS SUR QU’ILS RESPECTERAIENT NOS CHOIX !

Une femme passe à côté d'une affiche affirmant " Oui à l'arrêt de l'immigration", le 20 janvier 2014 à Bâle

Les Suisses appelés à voter sur «l'immigration de masse»

MONDE - Les ressortissants de l'UE sont visés dans ce nouveau référendum...

Les Suisses vont se prononcer dimanche sur un référendum intitulé «contre l'immigration de masse», notamment de ressortissants de l'UE, ce qui pourrait aboutir à un clash avec Bruxelles. Le dernier sondage montre que les partisans du «oui» à ce référendum ont gagné du terrain, au détriment de ceux qui ont indiqué voter «non», ce qui montre que le scrutin sera serré.
Si le «oui» l'emporte, ce sera «le chaos», selon les mots du professeur genevois de Sciences politiques Pascal Sciarini, car les relations entre la Suisse et l'UE risquent d'être complètement remises à plat. La Suisse est un petit pays, peuplé de 8 millions d'habitants, qui ne fait pas partie de l'UE, alors qu'il est complètement cerné par des pays membres de l'UE. Liée par des accords bilatéraux avec l'UE, négociés âprement pendant 5 ans, la Suisse a accepté d'ouvrir son marché du travail aux 500 millions d'actifs de l'UE.
Au moment de l'entrée en vigueur de la libre-circulation, qui s'est faite progressivement depuis 2002, les autorités avaient indiqué qu'il n'y aurait que 8.000 arrivants par an maximum. En fait, la Suisse avec son insolente bonne santé économique, qui tranche avec la crise dans la zone euro, accueille bon an mal an 80.000 nouveaux arrivants sur son marché du travail, ce qui a provoqué la colère du parti UDC (droite populiste), le parti le plus important du Parlement suisse et à l'origine du référendum.

Un sujet de crispation

Si le «oui» l'emporte, la Suisse rétablira des quotas et contingents selon ses besoins pour les immigrés, un système avec lequel elle a vécu avant les accords bilatéraux avec l'UE et qui représente beaucoup de tracasseries administratives, dénoncées par les employeurs. Le gouvernement suisse, la plupart des partis politiques ainsi que le patronat se sont prononcés de manière catégorique pour le «non» à ce référendum. Selon eux, freiner ou donner un coup d'arrêt à cette immigration signifierait la fin de la prospérité suisse.

Bruxelles a d'ores et déjà indiqué que si la Suisse met fin à l'accord de libre-circulation, tous les autres accords liant Berne à l'UE seraient dénoncés ipso-facto. Les partisans du «oui», avec l'UDC en tête, répliquent en disant qu'il s'agit d'une question de souveraineté nationale, et que le pays ne doit pas se plier au diktat européen.

Qu'ils fassent ce qu'ils veulent les Suisses cela les regardent, qu'ils en profitent, ils ne connaissent pas leur chance!


On peut ne pas être d’accord avec eux, sur le résultat final qui en sortira, mais ils sont souverains chez eux!

C'est le peuple qui décide, pas comme chez nous qui dépendons de poignées de politiciens de tous bord qui pensent d'abord à eux et qu'en plus nous élisons pour soit disant nous représenter, mais qui ne nous écoutent que très rarement, idem pour nos présidents de la république et gouvernements qui les entourent!

Et eux au moins on leur demande leur avis, ils ont vraiment une démocratie, cela ne risque pas d'arriver chez nous, (mille fois hélas!)

C’est bien pour cela entre autre, que je n’irais plus voter aux prochaines élections chez nous!

jdeclef09.02.2014 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire