samedi 18 avril 2020

Bon, même si cette hypothèse est vérifiée que fera-t-on à la CHINE rien comme d'habitude !


Origine du coronavirus : « L'infection d'un employé de laboratoire de Wuhan est plus probable »

Pour Richard Ebright, microbiologiste à l'université Rutgers aux États-Unis, il faut enquêter sur l'hypothèse d'un accident de laboratoire à Wuhan.


Et si l'épidémie provenait des laboratoires de Wuhan ? La peur de déchaîner les passions conspirationnistes interdit, semble-t-il, de poser la question. Soucieux de réfuter les diverses théories du complot qui circulent, les scientifiques se sont empressés de nier en bloc que le virus était passé à l'homme par des « savants fous ». L'analyse du génome du Sars-CoV2 démontre effectivement de manière irréfutable que le virus n'a pas été fabriqué par ingénierie génétique. Le nouveau virus n'est pas une arme bactériologique et la Chine n'a pas provoqué sciemment cette épidémie.
Mais l'origine du coronavirus qui a provoqué la pandémie de Covid-19 ne doit pas être taboue. Et les scientifiques chinois ne sont pas pour autant hors de cause. Il reste encore la possibilité que le passage à l'espèce humaine d'un virus d'origine naturelle ne soit pas dû au hasard du contact entre espèces. Il se peut tout à fait qu'il ait été provoqué par une défaillance grave des protocoles de biosécurité dans les laboratoires de la ville de Wuhan, l'Institut de virologie de Wuhan et les laboratoires du Centre de prévention et de contrôle des maladies de Wuhan. Le Washington Post, au travers de deux tribunes parues début avril, a rouvert le débat.
D'où viennent les nouveaux virus

Une hypothèse impossible à vérifier

Impossible à l'heure actuelle de vérifier ou d'infirmer cette hypothèse : la Chine a empêché toute enquête médico-légale de l'Organisation mondiale de la santé ou d'experts étrangers dans la région de Wuhan, et en particulier au sein des établissements qui y étudiaient les virus de chauves-souris. Cependant, un scientifique américain, Richard H. Ebright, professeur de biochimie à l'université Rutgers et directeur du laboratoire de l'Institut Waksman de microbiologie, ose aujourd'hui prendre la parole publiquement pour exiger une telle enquête. Son principal argument : les chercheurs de Wuhan sont connus pour leurs projets de recherche sur les coronavirus de chauves-souris, dont est issu le Sars-CoV2.
Et les failles de sécurité des laboratoires chinois, trahies par des médias locaux, constituent une piste beaucoup plus concrète que la version officielle chinoise. Depuis le début de l'épidémie, les autorités locales accusent un marché populaire et la consommation d'animaux sauvages. Mais elles n'ont jamais fourni pour autant une explication plausible à la chaîne de transmission entre des chauves-souris qui nichent dans des grottes de la province du Yunnan et les hommes du Hubei, séparés par plusieurs centaines de kilomètres. « Il y a manifestement des choses qui se sont passées qu'on ne sait pas », comme dirait Emmanuel Macron…
Le Point : Une tribune parue dans le Washington Post le 2 avril vous cite pour avancer l'hypothèse d'une émergence du virus Sars-CoV2 par un accident de laboratoire. Il ne s'agirait pas d'un virus fabriqué par ingénierie génétique, théorie réfutée par les scientifiques. Cependant, il resterait, selon vous, possible que le virus provienne de l'un des laboratoires de Wuhan par l'infection accidentelle d'un employé. Cette présentation de votre hypothèse est-elle correcte ?
Richard Ebright : Le Centre de prévention et de contrôle des maladies de Wuhan et l'Institut de virologie de Wuhan ont conduit de vastes projets de recherche sur les nouveaux virus de chauve-souris et détenaient même le virus qui est le plus proche parent connu dans le monde du virus de l'épidémie en cours : le virus de chauve-souris RaTG13, isolé en 2013 et publié le 23 janvier 2020.
Des preuves documentées indiquent que ce projet sur les nouveaux virus de chauve-souris du Centre de prévention et de contrôle des maladies de Wuhan et de l'Institut de virologie de Wuhan employait des standards de biosécurité et d'équipement de protection individuelle qui poseraient un haut risque d'infection pour le personnel du laboratoire au contact avec un virus ayant les propriétés de transmission du virus de l'épidémie.

Vous mentionnez la possibilité de l'infection directe d'un personnel du laboratoire. S'agirait-il d'une contamination directe depuis un échantillon du virus (ou d'une chauve-souris capturée) vers l'être humain ? Ou pourrait-il s'agir d'une transmission d'un « cobaye » de laboratoire à un être humain ?
Une part essentielle de ce projet sur les nouveaux coronavirus de chauves-souris de l'Institut de virologie de Wuhan impliquait l'infection d'animaux de laboratoire avec de nouveaux virus. En conséquence, la possibilité d'un accident de laboratoire inclurait à la fois : 1) des scénarios de transmission directe d'une chauve-souris à un employé du laboratoire et 2) des scénarios de transmission indirecte d'une chauve-souris à un animal de laboratoire (tel un furet), puis à un employé du laboratoire.
Et que pensez-vous de l'hypothèse d'un hôte intermédiaire infecté par un coronavirus de chauve-souris qui aurait été ensuite vendu sur le marché de Huanan ?
Ce n'est pas impossible. Mais l'infection d'un employé de laboratoire est plus probable. Un article d'un média d'État chinois du 16 février 2020 commentait d'ailleurs les « lacunes chroniques des laboratoires de virus » : « Les laboratoires en Chine ont accordé une attention insuffisante au traitement des rejets biologiques », reconnaissait-il ; « Les poubelles des laboratoires peuvent contenir des virus produits par l'homme, des bactéries ou des microbes à l'impact potentiellement mortel » ; « Certains chercheurs jettent les matériaux de laboratoire dans les égouts après les expérimentations sans un traitement spécifique des rejets biologiques » ; « Un universitaire de haut niveau à l'Académie chinoise d'ingénierie a gagné 10,17 millions de yuans (1,32 million d'euros) en vendant illégalement des animaux de laboratoire. »
Vous avez déclaré au Washington Post qu'un laboratoire P2 de Wuhan (P2 désigne un niveau de biosécurité insuffisant pour manipuler des virus mortels et contagieux, et sans traitement connus, tels que le nouveau coronavirus, NDR) étudiait pourtant lui aussi les coronavirus de chauve-souris. Existe-t-il des publications scientifiques de ces études ? Sait-on quel type de recherches ce laboratoire menait à la fin 2019 ?
Une vidéo d'un média officiel chinois de décembre 2019 suit des employés du Centre de prévention et de contrôle des maladies de Wuhan. Ils travaillent sous la direction de Tian Junhua, un des auteurs de l'article qui a publié la séquence du génome du RaTG13. Ils recueillent des coronavirus de chauves-souris avec des équipements de protection individuelle (EPI) inappropriés et des pratiques opérationnelles dangereuses, qui présenteraient un risque important d'infection par un virus ayant des propriétés de transmission similaires à celles du virus de l'épidémie : peau apparente sur les visages, peau apparente sur les poignets, pas de lunettes, pas de visières. Un article d'un média officiel chinois du 3 mai 2017 décrit le même individu, Tian Junhua, en train de recueillir des coronavirus sans porter d'équipement de protection individuelle, de l'urine et du sang de chauve-souris entrant en contact avec sa peau, ce qui le force carrément à s'imposer un auto-isolement.
Certains experts interrogés rétorquent qu'un tel accident de laboratoire resterait tout de même moins probable qu'une transmission « naturelle ». Existe-t-il des bases scientifiques pour affirmer qu'une hypothèse serait plus probable que l'autre ?
La question de savoir si ce virus est passé chez les hommes par une infection accidentelle d'un employé de laboratoire est une question de faits historiques, pas une question de théorie scientifique. Cette question ne peut être résolue que par une enquête médico-légale, pas par une enquête scientifique. Mais une enquête médico-légale exigerait un accès des enquêteurs à ces établissements, leurs échantillons, leurs archives et leur personnel, aussi bien qu'à des prélèvements dans l'environnement de ces établissements et à des prélèvements sérologiques sur leur personnel.
Les chauves-souris rhinolophes fer-à-cheval qui portent les coronavirus proches du Sars-CoV2 ne sont pas communes dans la région de Wuhan, mais plutôt dans la province du Yunnan, à 1 500 kilomètres au sud-est. Comment le Sars-CoV2 pourrait-il avoir sauté d'une grotte du Yunnan aux rues de Wuhan, si ce n'est par l'activité du laboratoire ? Peut-il exister des espèces de chauves-souris dans le Hubei qui porteraient les mêmes coronavirus et qui n'auraient pas été encore identifiées ?
L'épidémie s'est produite dans Wuhan, une ville de 11 millions d'habitants qui ne contient pas de colonies de ces chauves-souris rhinolophes fer-à-cheval, et qui est en fait à des centaines de kilomètres, totalement hors de portée de vol, de la plus proche de ces colonies. Qui plus est, l'épidémie s'est produite à une période de l'année où ces chauves-souris hibernent et ne quittent pas leurs colonies.
Cette épidémie s'est produite à la porte des laboratoires qui conduisent le plus vaste projet de recherche au monde sur les virus de chauves-souris.
Cependant, cette épidémie s'est produite à la porte des laboratoires qui conduisent le plus vaste projet de recherche au monde sur les virus de chauves-souris, qui ont la banque de virus de chauves-souris rhinolophes fer-à-cheval la plus complète au monde et qui travaillaient sur le parent le plus proche au monde du virus de l'épidémie. Ces laboratoires ont recherché activement de nouveaux virus de chauves-souris dans des colonies présentes dans des grottes de régions rurales reculées de la province du Yunnan, ont apporté ces nouveaux virus dans le Wuhan et les ont ensuite cultivés en masse et étudiés à longueur d'année, à l'intérieur de Wuhan.
Ces laboratoires cherchaient en outre activement de nouveaux virus de chauves-souris dans les colonies des grottes de la campagne du Hubei. Il n'est pas impossible que des virus apparentés au virus de l'épidémie puissent se trouver parmi les espèces de cette province, comme les chauves-souris du genre Myotis spp. Il n'est pas non plus impossible que ces laboratoires les aient trouvés, mais ils n'ont rien publié dessus.
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Car le monde scientifique joue hélas à l'apprenti sorcier et quand ça dérape on n'a plus que nos yeux pour pleurer !

C'est pire que la bombe atomique, car là, il faut appuyer sur un bouton pour la lancer donc on connaîtrait tout de suite les responsables !

Les progrès de la science par des recherches non maîtrisées ou mal protégées tueront les humains bien mieux que les armes militaires de ceux-ci !

Car nos dirigeants ne prévoient rien, là, ils viennent de le prouver une fois de plus, et n’ont pas tenus compte des alertes transmises par d’autres scientifiques ou lanceurs d’alerte, car ces virus ou bactéries diverses ne sont pas les premiers depuis des décennies à passer au-dessus de nos têtes et celui-là a fait mouche et ce n’est pas de la science-fiction !

Nos dirigeants souvent arrogants ou bien-pensants croyant tout savoir sont totalement dépassés ne raisonnant qu’en boutiquiers comptables de leurs gros sous, vont voire avec cette pandémie, ce que leurs gabegies coûtent à leurs pays et leurs peuples, en espérant en plus que ce virus s’évapore dans l’atmosphère !

Les peuples qui les ont élus devraient en plus leur faire confiance en remettant leurs vies entre leurs mains, ils n’ont plus qu’à prier, s’ils croient en dieu ?!

Victor Hugo, un grand homme rebelle dans son Ruy Blas disait : « Bon appétit messieurs : Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! Voilà votre façon de servir, serviteurs qui pillez la maison ! ». 

(Il avait raison !)

Jdeclef 18/04/2020 13h50LP

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