D'avoir employé le terme de guerre par nos dirigeants 1er ministre et président est déjà une erreur !

Michel Richard – Les dossiers noirs d'Édouard Philippe

CHRONIQUE. Pendant cette « guerre » inédite contre un virus, le Premier ministre se prépare aux procès d'après-guerre. Certains devraient se méfier.

Une conférence de presse et une pleine soirée télévisée nous ont montré un Édouard Philippe sobre, pédagogue, empathique et modeste. Mais si le Premier ministre montre ainsi sa capacité à expliquer la crise et les moyens utilisés pour la circonvenir, ne doutons pas de sa volonté de s'expliquer, c'est-à-dire de rétorquer, et fougueusement s'il le faut, aux critiques qui lui sont faites et aux procès qui lui seront intentés.
Non pas que, aujourd'hui déjà, il ne se défende pas, mais il le fait d'une manière polie, tout en retenue. Aucune mise en cause individuelle, pas de cruauté particulière, il garde ça pour plus tard. Ce serait se tromper sur lui que de l'imaginer en saint Sébastien consentant sous les flèches.
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Témoins à décharge

Pour l'heure, il ne consent à reconnaître aucun retard à l'allumage dans sa gestion de crise. Ça se discute, bien entendu, mais le Premier ministre, le moment venu, pourra faire venir à la barre comme témoins à décharge les cautions les plus surprenantes. Un quarteron de sommités médicales, comme les P^r Jean-François Delfraissy, patron de la cellule scientifique qui instruit l'exécutif, François Bricaire, de l'Académie de médecine, ou Philippe Juvin, patron des urgences à Pompidou, qui tous, et d'autres avec eux, ont pris le coronavirus pour ce qu'il n'était pas, une simple grippette saisonnière. À la barre aussi, le P^r Didier Raoult, cet iconoclaste spécialiste mondial des virus qui, tout alarmiste qu'il ait été dans un rapport de 2003, n'a vu dans le virus chinois que le prétexte trouvé par l'Occident pour se faire peur.
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À la barre aussi, mais ne le lui dites surtout pas, pourrait être appelé Christophe Prudhomme, porte-parole des médecins urgentistes et délégué CGT, l'homme qui, dans tous les médias, passe ses journées à crier vengeance et réparation contre un pouvoir coupable d'incurie tandis que lui ne cessait de crier au loup. Dans son réquisitoire, il oubliait certes de dire ce que la désorganisation des hôpitaux devait aux 35 heures de Martine Aubry. Mais c'est pour avoir lui aussi traité le coronavirus par-dessus la jambe qu'il pourra être le témoin de la défense de Philippe. Car il tenait le virus pour très peu mortel, infiniment moins que la circulation routière. Se mobiliser eût été insensé. Mauvaise pioche et fichue époque où tout ce que l'on dit est archivé. Où l'on n'échappe pas à ses erreurs.
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Crise sanitaire inédite

L'organisation – incontestablement hallucinante – des municipales ? Là, Philippe pourra appeler à ses côtés de prévenus un petit peloton de scientifiques, le gros de la classe politique, et notamment les leaders des Républicains (Larcher, Jacob, Baroin), dont certains menaçaient de crier au coup d'État.
Les masques ? En grave pénurie, oui, mais du fait de décisions prises en d'autres temps que macroniens. Il a fallu attendre ces derniers jours pour que, jusqu'alors inflexible, l'OMS consente à reconnaître quelques vertus au port généralisé de masques, fussent-ils artisanaux. Serait-ce que l'hypothèse d'une transmission aérienne du virus prenne corps ?
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Innocent, parce que se fiant, jour après jour, à ce que l'on découvrait d'une crise sanitaire mondiale inédite, ou coupable, mais alors en nombreuse compagnie – celle de ceux qui se sont trompés et l'ont trompé –, pendant la guerre, Philippe se prépare à l'après-guerre. Pour peu qu'il y ait des survivants pour la lui faire…

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Car comme chefs de guerre, ils n’en n’ont jamais subi et cela se voit dans des décisions qu’ils n’arrivent pas à prendre, et ce rapidement en plus, que s’en devient presque effrayant leur incompétence ?!

Ils sont élus pour diriger le pays, ce qui veut dire agir dans toutes situations graves et autres et ne pas faire de la mauvais basse politique politicienne en ce fustigeant entre partis leaders de partis politiques ringards et désuets tout comme le corporatisme d’un autre âge aux sujets des reformes à faire qui d'ailleurs ont été stoppées à cause de cette pandémie qui a mis hélas le pays en sommeil dont on ne voit pas encore la fin!

Car on voit bien par leurs tergiversations habituelles qu’ils n’arrivent pas actionner leurs administrations pour fournir les éléments manquants, car pas prévu avant et se noyant dans des règlements kafkaïens étatiques défaut inhérent à tous les gouvernements passés n’étant pas capables d’anticiper dans les domaines de santé et autres les besoins jusqu’à en avoir supprimé en plus !

En France les dirigeants que nous élisons de quelques bords qu’ils soient ne sont pas au niveau du quotidien des français et ne savent que faire de beaux discours alambiqués et quelque fois s’excuser de leurs erreurs ou bourdes du bout des lèvres !

Car ils gouvernent comme on le faisait sous l’ancien régime monarchique qui est indélébile et leur colle à la peau, le dommage étant que c’est le peuple français qui souffre bien que courageux, mais qui a besoin d’hommes, qu’ils ont élus pour les aider et les servir pas le contraire !

Jdeclef 05/04/2020 13h32