vendredi 3 avril 2020

Pauvre France médiatique et ces élus de tous bords qui ne pensent qu'à la politique qu’ils font si mal !


Coronavirus : la dernière bataille du docteur Philippe ?

LA LETTRE DU POUVOIR. En pleine épidémie de Covid-19, l'hypothèse d'un remaniement post-crise se fait plus pressante. Certains rêvent déjà de Matignon.

C'était en février. Le virus frappait tout juste la voisine italienne et les cafés parisiens du 7e arrondissement de Paris, ceux qui bordent les lieux du pouvoir, accueillaient encore quelques collaborateurs de ministres venus bavarder avec des journalistes. L'un d'eux s'inquiétait alors de l'état de forme d'Édouard Philippe. « Il semble de plus en plus fatigué… Non, usé ! Voilà, c'est le bon mot : il semble de plus en plus usé par la fonction. Il a géré tellement de merdes ces derniers mois : les grèves, les négociations sur les retraites. Il n'a pas décroché une seconde. Et puis, il y a cette campagne au Havre qui arrive et ils ne vont pas retenir leurs coups. » « Ils », c'est à la fois l'opposition, mais surtout ces gargotiers de macronistes qui pensent déjà à l'après-municipales et à la manière dont ils pourraient chasser le Havrais de Matignon.

Demi de bière

Puis la vague du Covid-19 a déferlé sur la France. Au front, le Premier ministre gère l'épidémie, heure par heure, avec les soldats de son cabinet, enchaîne les conseils des ministres, ceux de défense, les prises de parole au JT. Les échanges avec le président de la République n'ont jamais été aussi nombreux. Édouard Philippe n'a plus le temps d'être fatigué, mais, coronavirus ou pas, ses détracteurs n'ont en effet pas retenu leurs coups. « L'union nationale ? Laissez-moi rire, les premiers à lui avoir mis des bâtons dans les roues, ce sont tous des Marcheurs, ministres ou pas d'ailleurs, qui parlaient pour dire tout et son contraire », s'emporte le conseiller du café.
Déconfinement : les scénarios du gouvernement
On disait le Premier ministre « usé », il est aujourd'hui « agacé », « tendu ». Les déclarations d'Agnès Buzyn furent vécues, dixit un de ses fidèles, comme « un coup de poignard dans le dos », puis vinrent les bévues ministérielles : Sibeth Ndiaye et les professeurs, Jean-Michel Blanquer et la reprise des cours, Didier Guillaume et son appel à venir aider les agriculteurs. Même l'appel au don de Gérald Darmanin, son ami venu de la droite, a été accueilli avec une moue dubitative. Alors, Édouard Philippe a tapé du poing sur la table. Exit les prises de parole ministérielles intempestives, toute demande d'interview doit être acceptée en amont par Matignon. Seul le ministre Olivier Véran sera désormais habilité à parler du volet sanitaire, et que chacun s'occupe de ses « écosystèmes ». « On a fermé les écoutilles, explique un cacique du gouvernement. C'est une communication de crise dont on a besoin, pas des avis des uns et des autres balancés un dimanche matin au PMU du coin devant un demi de bière. »
L'affaire des municipales sera sans doute la bavure politique du couple exécutif
En début de semaine, tout bon boxeur qu'il est, Édouard Philippe a dû encaisser un autre coup. Un coup fugace et aussi âpre qu'inattendu. Il est signé François Bayrou, avec qui les relations s'étaient pourtant adoucies ces derniers mois. Mais la politique ne perd jamais ses droits. Dans un entretien au Figaro, l'édile de Pau – que le président de la République sonde régulièrement depuis le début de la crise – reproche « aux oppositions » d'avoir fait pression pour maintenir le premier tour des municipales : « Dès lors qu'on devait fermer les écoles, puis les bars et les restaurants, il était évident pour moi que la conclusion logique et immédiate ne pouvait être que le report des élections. C'était précisément l'avis du président de la République. Mais les oppositions ont poussé de hauts cris en criant au déni de démocratie. Le consensus nécessaire est devenu impossible et la décision n'a pas été prise. »
« C'est du Bayrou, il faut lire entre les lignes, analyse un vieux partenaire de route du patron du MoDem. Il met Édouard Philippe et les oppositions dans le même panier, celui où l'on trouve Gérard Larcher, François Baroin et tous ces LR qui ont voulu maintenir le scrutin. » À raison ? Le jeudi précédent le vote, Emmanuel Macron est « en mode toupie » – les mots sont d'un de ses collaborateurs – et consulte à tout-va pour l'aider à trancher. Le conseil scientifique évidemment, le ministre Olivier Véran, Richard Ferrand, François Bayrou, Jean-Yves Le Drian, quelques conseillers de l'ombre de la campagne, de rares députés qu'il aime encore sonder… Qui n'a pas échangé avec le chef de l'État ce 12 mars 2020 ? Édouard Philippe, qui a assuré quelques heures plus tôt la tenue des élections aux chefs de partis et autres cadres des assemblées et des associations d'élus locaux, finit de convaincre le locataire de l'Élysée. Il s'agirait, aussi, de ne pas se dédire. Rebelote le samedi soir, veille du premier tour. Emmanuel Macron penche de nouveau pour un report. Il consulte de nouveau. Au sommet de l'État, l'hypothèse d'un décret d'urgence pour reporter l'élection est sur la table et c'est depuis le Havre, au téléphone, qu'Édouard Philippe échange avec le chef de l'État. Il est trop tard, lui fait-il comprendre, le scrutin a d'ores et déjà commencé à 16 700 kilomètres de là, en Nouvelle-Calédonie.

Incarnation

Comme il paraît déjà loin ce temps de l'entre-deux. Aujourd'hui, Emmanuel Macron regrette son choix. « Les municipales ? Le jeu n'en valait pas la chandelle, concède un poids lourd de la macronie. On disait à l'époque qu'on ne voulait pas ajouter une tension politique à la crise sanitaire, mais c'est exactement ce qui a été fait. Cette affaire va laisser des traces dans le duo Macron-Philippe. Ce sera sans doute la bavure politique de ce couple exécutif, leur première véritable embrouille. » Laisser le Premier ministre prendre les coups, voilà une situation bien classique sous la Ve République. Mais un nouveau désaccord, un litige idéologique même, est apparu ces derniers jours. « Emmanuel Macron a changé son logiciel », observe un ministre. Confiné à Matignon, le chef du gouvernement voit le président opérer une mue idéologique. Il a entendu les échos souverainistes de son discours à Angers, et se souvient du « quoi qu'il en coûte » qui fait passer par-dessus bord – sans le dire – la sacro-sainte contrainte budgétaire des 3 % imposée par Bruxelles.
« Si l'Europe joue petit bras, elle finira comme un vieux vase sur une étagère »
Il a tout aussi bien noté l'usage, par Macron, du slogan mitterrandien « la France unie », qui permit au président socialiste d'être réélu en 1988, grâce la cohabitation, face au Premier ministre Jacques Chirac. Combien ont oublié que le nom d'Édouard Philippe s'était imposé en 2017 par la nécessité de casser la droite républicaine pour remporter les législatives ? Une cohabitation de raison.
Mais ces derniers temps, le Premier ministre est monté en gamme. Jeudi soir sur TF1, son aisance et sa précision ont rappelé aux cancaniers de la majorité sa solidité à ce poste même si cela n'empêchera sûrement pas certains chefs d'orchestre de la macronie de continuer à siffler l'air du remaniement ça et là. Tranchant, un intime du président n'hésite pas à parler de l'après Édouard Philippe : « Emmanuel Macron a été limpide : la France de l'après-crise ne sera pas la même. Comment voulez-vous écrire le récit du changement au lendemain d'une telle crise si vous ne changez pas l'incarnation, les visages ? » Limpide.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Alors qu’ils sont le nez dans une crise épidémique qui sent très mauvais et ou il n’y a pas encore d’issue médicale, de remèdes, de vaccin, pour stopper ce virus et surtout l’éradiquer !

Ou, on en est à confiner le maximum d’humains plus ou moins bien selon les mesures prises par les pays du monde, sans garantie d’efficacité en espérant que ce Covid-19 s’évaporera dans l’atmosphère peut être à la belle saison du fait de l’augmentation des températures ?!

Alors comme d’habitude et surtout en France, on palabre trop chez nos autorités en continuant à faire des erreurs à causes de nos administrations étatiques kafkaïennes bornées qui s’en tiennent à des normes désuètes sans faire preuve d’innovation ce qui nous a fait prendre du retard !

Nos dirigeants ne savent que pérorer par des discours qui deviennent soûlants rabâchant les mêmes choses et comptabilisant le nombre d’amendes et leurs montants ce qui ne soigne pas nos concitoyens malades, et qui est notoirement stupide !

Car depuis le début ils n’ont pas pris le risque de taper sur la table fermement et surtout rapidement pour rectifier nos tares économiques qui nous reviennent dans la figure, comme pas assez de masques ou de médicaments divers, car fabriqués ailleurs et pas assez de soutient à nos scientifiques lors des années passées !

Le laxisme de nos gouvernements passés et présents de tous bords se font jour avec cette crise et autres qui couvaient, ils ne méritent pas de gouverner notre pays ces politiciens d’une médiocrité sans nom !

Et ne parlons pas de la catastrophe économique, si cette pandémie dure trop, avec un tout petit virus qui peut mettre à genou « nos rois sans couronnes bienpensant donneurs de leçons », mais hélas, c’est toujours le peuple lambda qui en souffrira !

Jdeclef 03/04/2020 14h43

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire