Coronavirus
: et, à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne
ÉDITO.
Pourquoi le pays de Mme Merkel, déjà exemplaire en matière économique,
fait mieux que la France – une nouvelle fois ! – dans la gestion de la
crise du Covid-19.
Avez-vous observé comme nos chers gouvernants se contorsionnent
pour n'avoir jamais à évoquer l'Allemagne, ô
l'horrible mot, à propos de sa gestion de la crise sanitaire ? C'est normal, la
comparaison avec la France est accablante pour nous.
Si les Français étaient des Allemands qui,
eux, savent toujours où sont rangées les affaires, ça se saurait. Soûlante est
la référence souvent obsessionnelle à l'Allemagne, meilleure élève de la classe
européenne sur le plan économique. Mais là, il s'agit de santé, de nos vies.
Nos gouvernants seraient bien inspirés d'essayer de comprendre pourquoi elle a
jusqu'à présent beaucoup mieux réussi que nous.
« Benchmarking » n'est pas un mot français, à tout point de vue
: chez nous, les gouvernements de
droite, de gauche ou de « drauche » ne sont jamais à l'aise avec ce que font
tous les bons chefs d'entreprise et qui consiste à comparer sans cesse leurs
techniques de gestion ou d'organisation avec celles des autres sociétés,
concurrentes ou pas, afin, si nécessaire, de s'en inspirer.
« En France, on n'a pas de pétrole
mais on a des idées », disait un slogan gouvernemental
de 1976, au temps de Giscard d'Estaing. Force est de constater que nous n'avons
toujours pas l'un mais même plus la queue d'une autre. Les gouvernements
passent, la bureaucratie reste. Elle a même pris le pouvoir dans de nombreux
domaines. Avec ses normes et ses comités Théodule, elle est en grande partie
responsable de notre situation actuelle.
Convaincus de disposer du «
meilleur système de santé du monde »,comme
nous le dit le grand chœur des perroquets, nos bureaucrates et nos gouvernants
n'ont pas jugé utile de perdre leur précieux temps à regarder les autres pays
patauger. Sans doute la Corée du Sud et Taïwan ont-elles contenu la pandémie
sans confinement général, nous disait-on, mais elles ne sont pas comme nous,
comprenez-vous, ce sont des civilisations où le collectif prime sur l'individu.
Certes, nul n'a la solution miracle, pas
même la Corée du Sud, où apparaîtraient depuis peu des cas troublants de «
recontamination », alors que des traces « infimes » de Covid-19 sont détectées,
soit dit en passant, dans le réseau d'eau non potable à Paris. Ce virus est si
vicieux qu'il n'en finit pas de nous tourmenter. Mais bon, nous avons quand
même beaucoup à apprendre des autres, et notamment de pays européens qui pour
le moment se sont mieux débrouillés que nous : ainsi l'Allemagne, l'Autriche,
la Bulgarie. Sans parler de la Pologne, qui a rendu obligatoire le port des
masques, disponibles dans des distributeurs automatiques.
La France n'est pas une île, un
morceau de terre qui, avec l'Italie et l'Espagne, se serait détaché de notre
vieux continent pour dériver au milieu de la Méditerranée. Au lieu d'étouffer
sous sa morgue pleine, il serait temps qu'elle daigne regarder au-dessus des
frontières, pourtant laissées ouvertes, pour essayer d'établir, par exemple,
pourquoi le coronavirus a fait cinq fois plus de morts chez nous qu'en
Allemagne, pays bien plus peuplé que le nôtre.
Si le coronavirus s'est propagé outre-Rhin une semaine après chez
nous, l'Allemagne a pris les premières
mesures de confinement plus tôt, dès le 12 mars. Surtout, elle s'est lancée
sans attendre, comme la Corée du Sud, dans une politique de dépistage
systématique de la population : elle effectue aujourd'hui 100 000 tests par
jour alors que la France, qui monte laborieusement en puissance, est à un
rythme de 25 000, quatre fois moins !
L'Allemagne, qui souffre comme nous d'une pénurie de
masques, est aussi mieux équipée sur le
plan hospitalier : huit lits pour mille habitants contre six chez nous et
presque trois fois plus quand il s'agit de soins intensifs. Elle a aussi la
chance de n'avoir pas des dirigeants ineptes ou irresponsables qui, comme
Olivier Véran, ministre de la Santé, ont longtemps expliqué aux Français que le
port du masque n'était pas une nécessité : « Il ne faut pas considérer que le port du masque serait
l'alpha et l'oméga de la protection des personnes »,
déclarait-il le 21 mars. On n'évoquera pas les autres fadaises proférées par
une de ses collègues. On ne tire pas sur les corbillards.
La morale de tout cela, c'est que l'Allemagne, qui
dépense à peine moins que nous pour sa santé (autour de 11 % de son PIB), en a
pour son argent après avoir mis en place un système souple, pragmatique,
régionalisé, où les caisses d'assurance-maladie publiques (ou privées, pour
certains métiers) sont en concurrence. Avec beaucoup plus d'emplois non
médicaux dans les hôpitaux, nous sommes, nous, suradministrés, et voilà le travail
! Un vieux proverbe dit qu'il faut faire l'amour en Italie, manger en Pologne,
boire en Hongrie et dormir en Allemagne. Apparemment, par les temps qui
courent, même si notre personnel soignant, ultra-compétent, fait des merveilles
dans des conditions souvent désolantes, il vaut mieux se soigner en Allemagne !
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Surtout dans
ce domaine de crise sanitaire au lieu de s’entraider au maximum ainsi que pour
les problèmes économiques qui vont avec !
Que se soit
dans la zone euro ou en dehors de celle-ci !
Car c’est l’ASIE
par la Chine qui a transmis ce corona virus et ce n’est pas la 1ere fois dans
ces dernières décennies ou nos pays européens n’ont rien prévu pour s’en
protéger !
Alors maintenant
on dit que l’Allemagne comme d’habitude s’auto protège en tirant la couverture
à elle depuis la dernière guerre et celle froide qui a suivi ayant subi le mur
et la partition avec l’ancienne Allemagne de l’est avec une chancelière née en
RFA sous cette culture rigide qui ne cèdera rien à l’Union Européenne et pas plus
que maintenant avec cette crise, car le couple franco-allemand est une chimère,
ainsi que le reste de l’Union Européenne désunie avec l’exemple de l’Angleterre
qui a quitté celle-ci avec son brexit !
L’économie qui
de fait mène le monde est meilleure en Allemagne, même si touchée par ce virus
qu’elle combat mieux, avec leur technicité, rigueur et discipline toute germanique
dans leur culture !
Et nos
dirigeants français bienpensants donneurs de leçons quelque fois arrogants ne
savent pas faire preuve d’humilité et de bon sens, surtout quand ils ont besoin
des autres !
C’est profondément
préoccupant au niveau mondial pour faire bloc et s’unir plutôt que de se
diviser contre cette Chine et Asie qui veut prendre revanche sans le dire sur l’occident,
car c’est l’orient aussi qui est contre l’occident, d’ailleurs on ne parle peu
de l’avancée de covid 19 au moyen orient comme par hasard, cessons cette
hypocrisie pseudo diplomatique de bienpensant !
Jdeclef 25/04/2020
12h16LP
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