L'Iran lance un satellite militaire malgré les mises en
garde américaines
Il s'agit d'une « grande réalisation nationale »,
s'est félicité le ministre iranien des Télécommunications, Mohammad Javad Azari
Jahromi.
En pleine pandémie de coronavirus, l'Iran a annoncé mercredi le lancement d'un
premier satellite militaire. Une annonce qui intervient quelques heures après
les mises en garde des États-Unis et
sur fond de nouvelle escalade de tensions dans le Golfe. Les Gardiens de la
révolution, l'armée idéologique de la République islamique iranienne, se sont
targués du lancement réussi du satellite Nour (Lumière en persan).
Il s'agit d'un « nouveau développement dans le
domaine spatial pour l'Iran islamique », ont-ils assuré sur leur site
Sepahnews. Le satellite a « orbité autour de la Terre à 425 km »
après avoir été lancé depuis le désert de Markazi, dans le centre de l'Iran,
ont-ils précisé. La télévision d'État a diffusé des images de ce qu'elle a
présenté comme étant le satellite monté sur une fusée au moment du lancement.
Il s'agit d'une « grande réalisation nationale », a assuré Mohammad Javad Azari Jahromi, le ministre
iranien des Télécommunications.
EXCLUSIF.
Coronavirus : MSF en terrain hostile en Iran
Israël et les États-Unis montent au
créneau
Ce lancement – dont le bon déroulement n'a pas pu
être vérifié de manière indépendante – n'est qu'une « façade pour le
développement par l'Iran de technologies balistiques avancées », a
rapidement dénoncé Israël, disant y voir une violation de la résolution 2231 du
Conseil de sécurité de l'ONU. Ce texte enjoint à Téhéran de « ne mener
aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des
charges nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie des missiles balistiques ».
Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a également jugé
que le lancement était « contraire » à la résolution des Nations
unies et démontrait que les États-Unis avaient « raison » en
dénonçant des programmes de tirs de « missiles » masqués.
« L'Iran devra rendre des comptes », a-t-il prévenu. « Il y a
des limites et des lignes à ne pas franchir s'ils ne veulent pas en subir les
conséquences », a aussi menacé le vice-ministre américai de la Défense,
David quist.Quand le coronavirus
favorise la paix au Moyen-OrientCet épisode intervient dans un contexte
de nouveau explosif entre les deux pays ennemis. Tout récemment, un
nouvel incident a mis face à face des navires américains et des vedettes des
Gardiens de la révolution dans les eaux du Golfe. Le Pentagone avait alors
accusé Téhéran de « manœuvres dangereuses » en mer. Mercredi, le
président Trump a affirmé avoir donné l'ordre de « détruire » toute
embarcation iranienne « harcelant » les navires américains dans le
Golfe, qui fut déjà le théâtre d'un accès de tension l'été dernier sur fond de
tankers saisis et d'attaques contre des installations pétrolièreimputées par
Washington à Téhéran.
Hostilité
exacerbée
« Au lieu d'intimider les autres, les Américains
doivent faire de leur mieux pour sauver leurs troupes infectées par le
coronavirus « et » sauver leur peuple de la grande crise qui a frappé
ce pays, a répondu le porte-parole des forces armées iraniennes, le général de
brigade Abdolfazl Shékarchi. L'Iran a enregistré officiellement près de
5 400 morts du nouveau coronavirus et environ 86 000 cas de
contamination, soit le bilan le plus lourd du Moyen-Orient, même si
certains le jugent largement sous-estimé.
« Les États-Unis
ne sont pas l'allié de l'Arabie saoudite »
L'hostilité entre les deux pays a été exacerbée depuis
que les États-Unis ont quitté, il y a deux ans, l'accord international de 2015 sur
le nucléaire iranien et rétabli les sanctions économiques punitives contre
l'Iran. Ces sanctions pèsent sur le secteur pétrolier iranien, mais aussi,
selon Téhéran, sur sa capacité à faire face à la pandémie du nouveau
coronavirus. Les tensions ont atteint un nouveau pic après la mort du puissant
général iranien Qassem Soleimani, tué dans une frappe de drone américaine à
Bagdad le 3 janvier.
L'administration
Trump avait alors assuré avoir « rétabli une capacité de dissuasion »
à l'égard de la République islamique, mais les faucons de Washington, à
l'instar de l'ex-conseiller présidentiel John Bolton, estiment que les derniers
événements sont « la preuve » d'une pression encore insuffisante. Le
9 février, l'Iran avait échoué à mettre en orbite un satellite
d'observation scientifique, baptisé Zafar (Victoire en persan). Son lancement avait été condamné
par Paris et Washington, qui avaient accusé
Téhéran de vouloir renforcer ses compétences dans le domaine des missiles
balistiques par le biais du lancement de satellites. Affirmant n'avoir aucun
projet de se doter de l'arme atomique, Téhéran assure que ses programmes
balistique et spatial ne vont pas à l'encontre de la résolution de l'ONU.
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Malgré le
matamore président U.S. et Israël qui voulaient les empêcher de muscler leur arsenal
nucléaire !
A noter en passant
que le Covid 19 n’empêche rien dans cette république islamique fanatisé par des
ayatollahs moyenâgeux !
Surtout que
les occidentaux, USA ou autres ont d’autres chats à fouetter avec cette pandémie
mondiale qui les occupent à plein temps !
On
remarquera d’ailleurs que ces dictatures ou démocratures encore nombreuses se
porte bien dans notre monde malade, surtout si on ne s’occupe pas d’elles !
Ce pays est
l’anti chambre des pays islamistes moyenâgeux totalitaires et surtout dangereux !
Surtout en
cette période de crise sanitaire qui mobilise tout le monde, d’ailleurs qui n’arrive
pas à s’entendre sur les mesures à prendre défaut habituel des pays riches
démocratiques, évolués et libres, car souvent gouvernés par des bien-pensants
donneurs de leçons politiciens élus, mais médiocres !
Jdeclef 23/04/2020
09h58LP
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