28 minutes
pour une date
CHRONIQUE.
Hommages, remerciements, émotion, rien ne manquait dans le discours du
président de la République lundi soir. Sauf l'essentiel…
Moins ça fait, plus ça cause », écrit Régis Debray dans un
texte intitulé « Le dire et le faire », publié par Gallimard deux
jours avant l'allocution d'Emmanuel Macron. L'essayiste y déplore par avance
les longueurs du discours présidentiel : « Nous sommes en guerre,
nous dit-on, mais on cherche le général en chef, celui qui dit beaucoup en très
peu de mots. » Cinglant, mais prémonitoire. La tâche n'était pas
facile pour le président de la République ce lundi soir. Après deux
interventions marquées par l'attentisme face à une épidémie inconnue, il se
devait de faire écouter sa différence. Elle aurait pu se manifester par la
brièveté. Ce ne fut pas le cas.Coronavirus : le « j'ai changé » d'Emmanuel Macron
Des presque vingt-huit minutes durant lesquelles le chef de l'État s'est adressé aux Français, on ne retient que peu d'explications concrètes et carrées. Il y a certes, et c'est bienvenu, une date, précise, celle de la sortie du confinement, le 11 mai. Mais sa fixation n'est toutefois assortie d'aucune justification. Est-ce pour faire comme les Italiens, huit semaines de confinement ? Pour ne pas se laisser distancer par d'autres pays voisins qui organisent sous peu le relâchement des restrictions ? Pour des raisons strictement scientifiques et épidémiologiques ? Mystère.
Corps médical pris de court
Ensuite, la réouverture des crèches, écoles, collèges et
lycées pour ne pas faire perdurer les inégalités induites par
l'enseignement à la maison. Une intention fort louable, qui a pourtant pris de
court ceux qui, dans le corps médical, redoutent un rebond de l'épidémie.
L'application des gestes barrières par des bambins de moins de 10 ans
ressemblant à un vœu pieux, les salles de classe pourraient se transformer en
d'improbables bouillons de culture. Il faudra aussi faire preuve de créativité
pour organiser « l'heure des mamans » sous les auspices de la stricte
distanciation sociale.Enfin, à quoi auront été mis à profit ces deux mois de confinement, en plus du nécessaire désengorgement des services hospitaliers ? À fabriquer des tests ? À trouver un traitement ? S'il n'y a pas de réponse à l'heure qu'il est, les Français peuvent l'entendre. Encore faut-il le leur dire.
Le très friable capital confiance
Certes, tout le monde savait que le déconfinement relèverait de la
quadrature du cercle, mais personne n'ignore non plus que le président et le
gouvernement ont érodé en quelques semaines le capital confiance que l'opinion
accorde spontanément au pouvoir en temps de crise. Les changements de discours
sur les stocks de masques, par exemple, ont donné à quatre personnes sur cinq,
selon les sondages, le sentiment qu'on leur cachait délibérément la vérité.Lire aussi Thierry Lentz – La débâcle des communicants du « nouveau monde »
À cet égard, le concept de « masque grand public » distribué par les autorités et que chacun sera invité à porter à partir du 11 mai semble s'apparenter à de l'humour noir involontaire alors que les manifestations culturelles, « grand public » ou pas, resteront proscrites au moins jusqu'à la mi-juillet. Il n'est pas certain qu'une telle trouvaille sémantique soit de nature à dissiper la défiance
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On a assisté à un discours habituel mais bien triste teinté d’échec, car
sans informations nouvelles comme certains gogos attendaient, croyant qu’il
ferait un miracle, ni même sur l’avenir !
Etant donné qu’il n’avait rien prévu, même avant, comme ses prédécesseurs
quand il s’est trouvé au pied d’un mur infranchissable, ce n’est pas de beaux
discours qui régleront cette crise épidémique !?
Car il est seul mal entouré par un gouvernement et des ministres médiocres
et surtout des administrations kafkaïennes étatiques noyées sous leur règlements
et directives lourdes et inutiles, pilotées par des fonctionnaires bornés qui
sévissent depuis des années dans notre pays et qui ralentisse sa progression, alors
qu’il faudrait du dynamisme et de l’innovation en face d’une crise grave !
Et notre président doit aussi subir ces élus politiciens de tous bords,
boulets que l’on traîne qui ne savent que se critiquer ou s’invectiver, car ils
en ont pris l’habitude avec cette basse politique déplorable bien française,
tout comme leur communication irréaliste, voire débile !
Mais surtout ce qui est préjudiciable, car ce jeune président parvenu donneur
de leçon est là pour diriger et gérer le pays et comme d’habitude et il n’a rien
vu venir (comme l’épisode des gilets jaunes) et bien d’autres que l’on ne va
pas lister, tant la liste est longue on les connait !
Alors que Mr le réformateur à tout va, a dut mettre en plus au placard
ses réformes et le français réduits à attendre un miracle puisqu’il est
totalement dépassé et faire survivre les plus âgés et ne pas mourir de faim ou
de misère pour les autres !
(Car comme dit ce proverbe « quand il n’y a plus de foin au râtelier
les chevaux se battent » !)
Et ce n’est pas un confinement qui empêchera cela !
Jdeclef 14/04/2020 10h17LP
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