Coronavirus :
les plus âgés ne resteront pas confinés après le 11 mai
VIDÉO. Le
président de la République a affirmé vendredi soir qu'il ne souhaite pas de
discriminations après le 11 mai et le déconfinement.
Le message du président de la République est simple : pas de
discrimination envers les personnes âgées. Alors que le président du comité
scientifique, qui conseille les autorités, le Pr Jean-François
Delfraissy, avait indiqué mercredi 15 avril que les personnes au-dessus
de 65 ou 70 ans, ainsi que les personnes en situation de
handicap ou atteintes de maladies chroniques, devraient rester confinées, Emmanuel
Macron est venu clore la polémique vendredi 17 avril, au soir. « Le
chef de l'État ne souhaite pas de discrimination entre nos concitoyens après le
11 mai » et « en appellera à la responsabilité
individuelle », a indiqué l'Élysée.Coronavirus : l'exemple des deux premiers « clusters » français
Un plan de déconfinement pour fin avril
Les personnels des Ehpad ont « hâte » de lever un peu le
confinement et de pouvoir « accueillir de nouveaux résidents ».
« On ne lâche pas la vigilance, mais on espère que le plus dur est
derrière nous », avance Stéphane Rozet, infirmier à la maison de retraite
Vill'alizé de Thise (Doubs). Les personnes âgées « ont envie de ressortir
et de se revoir. Elles reviennent à un élan de vie », assure Annabelle
Torquiau, l'infirmière coordinatrice.Édouard Philippe et le ministre de la Santé, Olivier Véran, répondront aux questions dimanche après-midi. Mais le Premier ministre, en lien quotidien avec Jean Castex, le « Monsieur Déconfinement » du gouvernement, a déjà prévenu que le dévoilement de son plan ne se ferait pas avant fin avril. « Ce sera une conférence sur ce que l'on sait à la date de dimanche, pas sur le plan de déconfinement en tant que tel : on sera davantage dans la méthode », prévient l'entourage du Premier ministre.
D'autres aspects du futur déconfinement sont également d'ores et déjà questionnés. « Je ne vois pas comment on peut rouvrir les écoles le 11 mai », a déclaré vendredi la maire de Lille, Martine Aubry. Dans les classes normales, « nous avons 23, 24 enfants, parfois plus ou moins » et « nous ne voyons pas comment nous pouvons accueillir ces enfants dans la même classe en gardant les distances et les règles… donc nous sommes très dubitatifs », a ajouté l'ex-ministre. En attendant le déconfinement, l'Assemblée nationale a adopté dans la nuit de vendredi à samedi le nouveau budget de crise, qui doit passer mardi au Sénat. Il comprend des dépenses considérablement alourdies, entre soutien aux entreprises, aide aux plus modestes et prime aux soignants.
761 nouveaux décès en 24 heures
Le lourd bilan de victimes du coronavirus en France,
avec 761 morts de plus recensés depuis jeudi, s'accompagne toutefois
de signes d'espoir : pour le troisième jour d'affilée, le nombre de
personnes hospitalisées a baissé. Le nombre de personnes en réanimation est
aussi en recul depuis neuf jours, à 6 027. Pour autant, la France, qui
disposait de 5 000 lits en réanimation avant le début de la crise, reste
« à un niveau exceptionnel des besoins » sur ce plan, a rappelé
Jérôme Salomon.Coronavirus en France : les chiffres des décès, département par département
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Mais c'est la 1ere fois que j'écrivais à un président, car je les ai
tous subi dans cette V eme république, il fallait que je sois choqué pour le
faire, mais lui notre monarque sans couronne tire trop sur la corde, il fallait
lui dire !
Mais la, c’était trop à supporter dans nos atteintes à nos libertés de
vivre, car s'en prendre aux plus faibles, c'était inconcevable au XXI eme
siècle qu'on dit de progrès et des droits de l'homme et sonnait comme une
régression et discrimination !
Il a réfléchi, tant mieux et a retiré sa proposition, ce Monsieur trop
donneur de leçon qu'il apprenne à vieillir, çà arrive plus vite qu'il le pense !
Jdeclef 18/04/2020 14h45
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