Coronavirus :
des dizaines de cas suspects à bord, le « Charles de Gaulle » rentre
à Toulon
Une équipe
médicale avec des tests de dépistage du Covid-19 va rejoindre le
porte-avions en mer. « Le potentiel militaire n'est pas affecté »,
selon la marine.
Une quarantaine de cas suspectés de Covid-19 ont été détectés sur
le porte-avions Charles de
Gaulle, qui a reçu l'ordre de rentrer immédiatement à Toulon, deux
semaines avant son retour initialement programmé le 23 avril. « C'est
une décision logique, de bon sens, et nous attendons désormais le résultat de
l'enquête épidémiologique », indique-t-on au cabinet de la ministre des
Armées, Florence Parly, qui a pris la décision avec le chef d'état-major des
armées, le général François Lecointre.Coronavirus : ces moyens que les armées ont en réserve
Les marins concernés ont été placés « sous observation médicale renforcée », assure le ministère des Armées dans un communiqué. Selon nos informations, ils sont confinés dans un espace en pression négative, afin de protéger le reste de l'équipage. Le bateau compte 1 760 personnes à son bord en ce moment. Une équipe médicale d'une vingtaine de soignants du service de santé des armées est présente sur le navire, et va être renforcée par des experts qui rejoindront le porte-avions par hélicoptère, avant son arrivée à Toulon, avec des tests PCR de dépistage du coronavirus, dont la fiabilité est très aléatoire.
Les contaminations restent inexpliquées
Le porte-avions dispose d'un petit hôpital de bord, avec une salle
d'hospitalisation d'une douzaine de lits, quelques respirateurs et un scanner.
Le Charles étant
proche des côtes européennes, les hélicoptères du bord permettront si
nécessaire d'évacuer des patients vers des hôpitaux à terre.Un passager de Rafale s'éjecte par erreur… et rien ne va plus
La marine ne s'explique pas, pour le moment, comment les marins ont été contaminés : « il n'y a pas eu d'entrée de personnes sur le navire depuis plus de trois semaines, il est resté au mouillage lorsqu'il est passé au Danemark et il n'y a pas eu de contact avec la terre », explique le porte-parole de la marine nationale, le capitaine de vaisseau Éric Lavault. La dernière escale a eu lieu à Brest du 13 au 15 mars, et les premiers cas suspects à bord ont été détectés lundi 6 avril.
« Le potentiel militaire n'est pas entamé »
Actuellement au large du golfe de Gascogne, le navire-amiral
français « doit franchir le détroit de Gibraltar puis rejoindre son port
d'attache en Méditerranée dans quelques jours », précise Éric Lavault. Il
n'est « pas envisagé » de le faire accoster en urgence dans un port
français de la façade atlantique.« Après avoir participé à l'opération Chammal au Levant, le Charles de Gaulle a terminé son opération de réassurance auprès de l'Otan en Atlantique, sa mission est un succès », assure Éric Lavault. « Le potentiel militaire du porte-avions n'est pas entamé, et la décision de le faire rentrer relève du principe de précaution », ajoute-t-il. Aucun cas n'a été détecté sur les autres navires du groupe aéronaval, qui accompagnent le porte-avions, mais des tests seront peut-être pratiqués sur leurs équipages aussi.
Une fois les navires arrivés à Toulon, se posera la délicate question du débarquement des équipages, qui seront peut-être soumis à une quarantaine. La suite du programme est incertaine pour le Charles de Gaulle, qui devait accueillir début mai une session de qualification à l'appontage des futurs pilotes de l'aéronavale.
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Il y 1760 marins actuellement sur ce bateau, mais comme on ne
sait pas les allers et venues même en opération et avec son escorte en mission
ou certains transbordements de personnels pour raisons diverses pouvant avoir
eu lieu ?!
Par air ou mer, voir à terre, car il a fait escale au
DANEMARK et personne ne serait descendu à terre ce qui parait aléatoire, surtout
chez les officiers d’état-major commandant sur
ce bateau et peut être simplement pour embarquer des vivres ?!
De toute façon avec l’armée grande muette on ne, saura pas le
fin mot de cette contamination, car contaminer un équipage en mer sur un tel grand
bateau qui peut vivre en autarcie pendant des mois, là, le confinement est présent
et de fait !
Seule peut être l’aviation embarquée peut importer ce virus
par ses pilotes, s’ils atterrissent à terre dans d’autres pays en mission ou
sur d’autres portes avions alliés ?
L’escale de BREST en mars semble la seule plus plausible qui
ait pu être la cause de cette contamination !
Nos autorités diverses de notre pays accumulent les malchances
pour ne pas dire autre chose...
Espérons que les marins touchés seront bien soignés en leur
souhaitant une bonne convalescence rapide !
Jdeclef 08/04/2020 12h39
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