samedi 25 avril 2020

Il fait surtout l'opportuniste pour dire qu'il est là au cas où, il n’y a pas que lui !


Manuel Valls : « Je donne mon avis avec l'humilité de celui qui a gouverné » ?

Confiné aux Baléares, il y a moins bien comme villégiature, l'ex-Premier ministre continue de suivre – et de commenter – l'actualité française. Et donne des pistes pour la sortie de la crise.

Confiné sur l'île de Minorque aux Baléares, en Espagne, Manuel Valls suit « la politique française de près ». Évidemment, l'ambition d'Emmanuel Macron de bâtir un « projet, dans la concorde », pour l'après-crise sanitaire n'a pas échappé à l'actuel conseiller municipal de Barcelone. S'il a fait part à de nombreuses reprises, notamment dans Le Point, de sa disponibilité pour servir la France, l'ancien Premier ministre trouve la question de sa participation « hors de propos. » « Je connais trop bien toutes les listes dressées avec les vieux chevaux de retour. Tout ça est vieux comme le monde. Tout ce qui relève de la conjoncture politique détournerait l'attention vers les responsables politiques. Ce n'est pas le moment », balaye-t-il.
Reste que le moment viendra où la question de la stratégie politique pour reconstruire la société et l'économie se posera pour tous les gouvernements. Il faudra alors sans doute recourir à de nouvelles personnes, afin de donner un nouveau souffle au projet présidentiel et rassurer les Français ébranlés par une crise sanitaire et économique de grande ampleur. Manuel Valls, qui échange régulièrement avec certains piliers de la majorité comme Richard Ferrand, sait que toute la macronie bruisse d'un possible remaniement après le confinement. Alors, il ne se prive pas de mettre en avant son expérience politique : « Je donne mon avis avec l'humilité de celui qui a gouverné et qui a été en première ligne. »
Vers un gouvernement d'union ou de débauche nationale ?
Sur certains points, je me retrouve dans les propos de Chevènement

Et de saluer la gestion de crise du chef de l'État, dont il fut le rival. « Je suis d'accord avec les grandes lignes annoncées. Les mesures de confinement même partielles dureront. La crise de confiance profonde à l'égard du pouvoir est injuste. Rien n'est facile », assure-t-il. Il se retrouve également dans les annonces politiques aux accents plus souverainistes, sociaux et protectionnistes de la part du président : « Emmanuel Macron a parlé de rupture, de remise en cause. L'opinion y sera sensible. » Sur cette question, il évoque un autre référent beaucoup plus surprenant. « Sur certains points, je me retrouve dans les propos de Chevènement : la nation reste l'espace dans lequel la démocratie s'exerce. »
EXCLUSIF. Emmanuel Macron : « Ce moment ébranle beaucoup de choses en moi »
Reste que pour l'ancien Premier ministre, il faudra aussi « renforcer une Europe au pied du mur » pour faire face à la « guerre économique » livrée par la Chine et les États-Unis qui va « redoubler dès la sortie de crise ». « Si l'Europe ne veut ne pas sortir de l'histoire, elle doit utiliser le moment pour relocaliser ses intérêts stratégiques dans de nombreux domaines : alimentaire, aéronautique, sanitaire… » Sur ce plan également, il se retrouve dans les propos martiaux d'Emmanuel Macron : « L'histoire est tragique, ceux qui l'ont oublié se trompent. C'est pour ça que Macron a raison de parler de guerre. Il faut s'y préparer, il faut avoir une stratégie forte de solidarité sur intérêts vitaux de l'Europe. »

Applaudissements Mais pour Manuel Valls, la « guerre » sera également numérique. Il salue sur ce point la tribune de Dominique Strauss-Kahn, qu'il a lue avant sa publication : « Le point qui me paraît essentiel dans son papier, c'est la question de la souveraineté numérique. Elle nécessite que les Allemands bougent sur la question d'Internet. Nous devons être capables de nous battre contre les Gafa. »
Valls : « Il n'y a pas d'autre alternative que celle d'aider Macron »
Conscient qu'on l'accuse parfois de faire de l'œil au chef de l'État avec un peu trop d'insistance, Manuel Valls estime le soutenir « avec discernement ». Il explique que ses applaudissements sur Twitter, au moment même de son allocution, ne lui étaient pas destinés. « J'ai applaudi le discours de Macron, mais les petites mains jaunes publiées à 20 heures étaient pour les personnels hospitaliers que j'applaudis tous les soirs. Les gens désagréables sur Twitter qui se jettent là-dessus n'ont rien compris », explique-t-il. Le message est en tout cas limpide : Manuel Valls se tient prêt à agir.
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En bon politicien ex élu au plus haut de l’état qui est reparti dans son pays de naissance !

Mais c’est un politicien, il ne manque pas d’air, et n’a pas d’amour propre, comme d’autres !

Alors qu’il reste à se faire bronzer à Minorque, il est chez lui :
Cela montre l’hypocrisie de nos ex politiciens dirigeants ou autres qui voudraient revenir ne manquant pas d’air, après avoir fui (ex 1er ministre ou même ex président qui a jeté l’éponge ?)

Et simplement ces politiciens de tous bords sont accrocs comme des drogués au pouvoir pseudo monarchique que leur donne les français gogos qui se laissent éternellement avoir sous cette V eme république faite pour eux, par un système électoral à 2 tours inadapté pour les élire !

Tant pis pour les français lambda qui s’y laisse prendre à chaque quinquennat et avant, par cette V eme république dite démocratique, mais donnant trop de pouvoir à un seul homme et à des politiciens médiocres, mais assez professionnels pour se battre, pour la place de pseudo monarque républicain avec tous les avantages induits liés à la fonction !

Jdeclef 25/04/2020 10h01LP

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