Macron sur
les municipales : « J'assume
totalement ce choix »
Le
président a reçu Le Point
pour une conversation à bâtons rompus. Il raconte comment il vit cette crise
sans précédent et répond aux polémiques.
La priorité est d'endiguer la dynamique du virus et d'alléger
nos services d'urgences et de réanimation. Ensuite, nous aurons une phase
intermédiaire. Nous n'aurons pas tout de suite un retour à la vie normale.
Peut-être que cette vie ressemblera à celle que nous avons connue au début de
l'épidémie, avec ses fermetures et ses contraintes. Pour moi, la priorité est
d'abord et avant tout sanitaire, sociale et morale, elle est aussi évidemment économique.
» On est venu à lui pour comprendre ce qui nous arrive, pour
obtenir des réponses aux pourquoi et aux comment qu'exige ce moment historique.
Car l'heure est trop grave pour « faire les malins », pour que nous,
journalistes, réécrivions l'Histoire à la lumière du présent. Janvier-avril :
la chronologie est courte, mais les drames sont nombreux et les décisions, pour
certaines, peu lisibles.
Un mot sur le décor. D'habitude, à l'Élysée, on entend les bruits des
graviers et des parquets, les bavardages des journalistes et des attachés de
presse, les coups de talon des gendarmes sur les trottoirs qui longent la cour
d'honneur. Mais, en ce vendredi 10 avril, tout est calme, et rien ne vient
rompre le tic-tac des horloges et les clapotis de la fontaine du parc. Le
président de la République, dans un étonnant costume trois pièces en flanelle,
est, de fatigue, affalé dans un fauteuil en cuir noir, face à la porte-fenêtre
de son bureau qui donne sur les jardins. Les nuits sont courtes, en effet. Ce
qui ne l'empêchera pas d'avoir des regains de tension et d'adrénaline dans le
récit qu'il nous fera de ces dernières semaines, souvent ponctué de « j'assume » - on y
reviendra.
Après le coronavirus, quel nouveau Macron ?
Poings serrés. Les
projections sur l'état de la société après le confinement suscitent chez lui
davantage de prudence. Il craint un choc post-traumatique, qui pourrait se
manifester à la sortie du confinement et peut-être même un déchaînement des
passions. On lui soumet l'hypothèse que des violences pourraient surgir du fait
de ce choc évident, mais aussi de la récession économique qui laissera beaucoup
de monde sur le carreau, et que, peut-être, la crise des Gilets jaunes nous
paraîtra, à cette aune, bien mineure. Il sort du creux de son fauteuil - mais
reste à bonne distance de nous - pour pointer un détail que personne, selon
lui, n'aurait relevé : « Qu'avons-nous
fait ? Peu le soulignent, mais nous avons, si j'ose dire, nationalisé le
paiement des salaires ! Pour quiconque emploie des salariés qu'il ne peut pas
payer en les faisant travailler, l'État prend en charge, grâce au chômage
partiel, une grande partie et parfois la totalité de leur rémunération. Cela
n'a jamais existé dans l'histoire économique contemporaine. On s'est mis en
situation de préserver l'emploi et les compétences. L'enjeu sera de retrouver
ensuite de l'activité. La sortie sera décisive et il nous faudra donner de la
visibilité aux acteurs économiques. »
Il parle d'une nouvelle « grammaire », un mot qui
lui est cher et qu'il emploie souvent pour évoquer un changement de paradigme.
Quelles sont donc les règles qui définiront cette grammaire ? Celles de la «
démondialisation » ? Le terme est connoté, il ne l'emploiera pas. On comprend
que toute la phonologie et la syntaxe reposeront sur l'État. D'ailleurs, quand
il parle de l'État, il ne peut s'empêcher de serrer les poings comme s'il le
tenait en bride. « Il se trouve
que j'ai toujours cru en l'État,
indique-t-il. Certains me le
reprochent d'ailleurs beaucoup. On voit aujourd'hui l'État dans ce qu'il a de
plus fort, et on le voit aussi dans certaines de ses faiblesses. »
Les aveux d'Agnès Buzyn. Venons-en
à l'Histoire et à notre présent fait de rues mortes et de sirènes hurlantes. La
« guerre »
est rarement soudaine. Encore faut-il en voir les prémices. Quand a-t-il compris
que nous le serions, en « guerre »
? « Cela s'est fait en plusieurs étapes et cela
suit d'ailleurs l'évolution des scientifiques eux-mêmes,
expose-t-il, concentré, comme si le déroulé des faits ne devait souffrir aucune
approximation, au risque d'alimenter un sentiment déjà prégnant
d'impréparation. On comprend que
quelque chose de grave se passe en Chine, au début du mois de janvier, mais on
n'en connaît pas la nature. Quand je dis "on", je parle d'Agnès
Buzyn, qui voit tout de suite le risque, car elle a une expertise sur le sujet.
»
Au fil de l'échange, il n'a de cesse de rendre hommage au travail
de son ancienne ministre. D'où cette incompréhension, qu'on lui soumet : si sa
ministre était à ce point performante, pourquoi l'avoir laissée s'engager dans
la campagne des municipales à Paris, sinon même invitée à y aller, comme
d'aucuns l'affirment ? Il répond qu'elle a toujours nourri un intérêt pour Paris
et, qu'au cours d'un entretien, elle lui a dit vouloir conserver son ministère
tout en étant candidate. Il lui a rétorqué que, dans le contexte, la chose lui
semblait impossible. Quid, dès lors, du choix de son remplaçant ? « Nous nous disons, avec le Premier ministre, qu'il faudrait
la remplacer par une personnalité qui a une bonne connaissance du sujet, un
médecin. C'est pourquoi nous choisissons Olivier Véran. Et je peux dire que la
gestion de crise depuis le jour où il a été nommé ne me fait pas regretter un
seul instant cette décision. Ce sujet n'a donc eu aucun impact sur la gestion
de crise. Aucun. »
À peine a-t-on employé le mot « polémique » pour qualifier les
réactions qui ont suivies les aveux de Buzyn au Monde (pour résumer
: les municipales étaient « une mascarade
»,« un tsunami » allait s'abattre sur la France et
Édouard Philippe en a été mis au courant dès janvier) qu'il nous interrompt : «
Ce n'est pas du tout une polémique ! »
Il confirme qu'elle l'a prévenu très tôt, comme elle a prévenu Édouard
Philippe, de l'imminence d'une catastrophe sanitaire. « La ministre de la Santé prévient que ça peut mal évoluer, en
effet. Elle dit qu'il faut faire attention. Elle prend donc des décisions très
rapidement. Elle commande, avec le directeur général de la Santé (DGS), Jérôme
Salomon, du matériel à Santé publique France et elle active les agences
régionales de santé. Le dispositif sanitaire de crise s'organise et réagit
comme il se doit. »
« J'assume totalement ce choix ». On
lui rétorque que Buzyn, en l'occurrence, a vu juste à la fois sur la crise
sanitaire et sur les municipales, cette « mascarade » à un tour. Il se tend. Il
n'ignore pas les revirements de ceux qui étaient favorables à leur maintien au
départ, les critiques de ces commentateurs qui, en janvier, parlaient d'une «
grippette » et qui, en mars, ont entonné l'air de « je vous l'avais bien dit ».
Il confie pourtant avoir douté s'agissant des municipales, et même admis, un
temps, leur annulation. Début mars, pour en être parfaitement certain, il
interroge des scientifiques, mais constate une absence de consensus. Il pose la
question en Conseil de défense, mais, là aussi, nul n'émet un avis tranché, pas
même le DGS Jérôme Salomon. C'est seulement le 12 mars, après consultation du
Conseil scientifique, qu'il décide finalement de les maintenir. « J'assume totalement ce choix. »
Il ajoute, avec fermeté, que cette décision est la sienne et non celle du
Conseil scientifique, écartant ainsi l'idée d'un pouvoir en blouse blanche : « Si le Conseil scientifique m'avait dit que les maintenir
mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenues.
J'assume totalement la décision. Si le Conseil scientifique nous éclaire par
des avis, il y a tout au long de cette crise un ordre politique et un ordre
scientifique. Les choix politiques sont faits par le pouvoir démocratique. »
Réunion de crise. Mardi
14 avril au matin à l’Elysée. La veille, Emmanuel Macron a annoncé le
prolongement du confinement jusqu’au 11 mai. Dans le salon Murat, tout le
cabinet est réuni. Autour du président : Alice Rufo, Emmanuel Bonne,
Joseph Zimet, Patrick Strzoda, Anne-Marie Armanteras, Alexis Kohler,
François-Xavier Lauch, Bernard Rogel, Anne de Bayser.
Il avoue une hantise. Outre
l'avis des scientifiques, qui ne voyaient pas d'inconvénient à maintenir le
scrutin, à condition de respecter les gestes barrières, il rappelle le
consensus de la classe politique sur le sujet. « Le Premier ministre a consulté toutes les forces politiques
et personne n'a pensé qu'il fallait les reporter. Il en est de même lorsque je
consulte Richard Ferrand et Gérard
Larcher. » Mais il va plus loin dans son explication et avoue une hantise :
« Je ne voulais pas que le pays pense qu'il y
avait une manipulation, que les gens puissent se dire que j'avais trouvé là un
prétexte pour ne pas les organiser. Quand la défiance s'installe, elle est
irrémédiable. » On lui pose la question franco :
cette décision a-t-elle eu un coût sanitaire ?, tout en lui rapportant les
témoignages de ces élus, militants et assesseurs qui ont dit avoir eu des
symptômes du virus quelques jours après la tenue du vote - sans que l'on sache
s'ils l'ont réellement contracté ce jour-là. « Je suis convaincu d'une chose : je suis allé voter et les
gestes barrières ont été maintenus. Les élus et le personnel des mairies ont
fait un travail formidable. Les gens ont sans doute été davantage contaminés
ces jours-là dans les bars ou les sorties en plein air que dans les bureaux de
vote. On a fortement mis en garde les électeurs, si bien qu'ils ont été très
prudents lorsqu'ils se sont rendus dans leurs bureaux de vote. Il y a eu à côté
une météo favorable, qui a entraîné des situations où les gestes barrières
n'étaient pas respectés. »
Puisqu'il évoque ces insouciants qui ont bravé les consignes de
confinement, et par là même le virus, en se baladant dans les parcs et le long
des canaux durant ce week-end, on lui fait remarquer que lui-même a invité les
Français à aller au théâtre le 6 mars, après qu'il a assisté à une pièce au
Théâtre Antoine, et que le 11, à un stade avancé de l'épidémie, il a descendu à
pied les Champs-Élysées, semblant dire à tous que la vie continue. « Aucun scientifique ne m'a dit qu'il ne fallait pas sortir
dans la rue, en dehors des foyers d'infection qu'on appelle les clusters. Paris
n'est pas un cluster, se
défend-il. Le président
que je suis prend des décisions et se les applique à lui-même. Je ne serre plus
la main à partir du moment où le ministre de la Santé en fait la
recommandation. C'était le cas au théâtre, qui était plein. Je n'ai serré la
main à personne, ce qui n'est d'ailleurs pas dans mon tempérament. »
Il a songé, un temps, à annuler son agenda, à se mettre sous cloche, mais il
s'y est finalement refusé. « Il me faut
prendre le pouls du pays, être attentif, aller au contact là où se joue cette
guerre sanitaire. Par ailleurs, je me serais appliqué à moi-même quelque chose
que je n'avais pas demandé au pays. »
Il a d'autant plus le souci de ne pas alimenter les fantasmes et les théories
du complot, qu'il sait combien l'expression de la doctrine sur le port des masques
a été pour le moins brouillonne et la gestion des flux - c'est nous qui le
disons - chaotique.
Masques. Que
fallait-il comprendre de la position du gouvernement sur les masques, efficaces
pour les uns mais pas pour les autres, qu'on aurait dit uniquement guidée, en
fait, par la pénurie ? « Nous
réquisitionnons dès le début de la crise, le 4 mars, les stocks et les
capacités de production de masques, raconte-t-il. Dès le début de la crise, nous faisons le choix de gérer la
distribution et de prioriser les personnels soignants et les personnes les plus
exposées. Je refuse aujourd'hui de recommander le port du masque pour tous et
jamais le gouvernement ne l'a fait. Si nous le recommandons, ce serait
incompréhensible. Les soignants en souhaitent davantage, c'est normal et c'est
bien l'objectif de notre agenda de production que de répondre à cette attente.
» Après avoir loué devant nous le travail d'anticipation au début
de cette pandémie, comment justifie-t-il la pénurie de masques - quoi qu'il en
dise - qui frappe le pays et empêche des soignants, mais aussi des caissières,
des éboueurs, des policiers de travailler sereinement ? « On me fait le procès d'il y a quinze jours, mais moi, sur
les stocks, je ne ferai pas le procès de mes prédécesseurs, même si parfois ce
serait plus facile… » Sourire
entendu. Il reprend : « Et puis,
sincèrement, bien malin est celui qui aurait pu annoncer qu'en Chine,
l'épicentre de la production serait submergé par l'épidémie. Rappelez-vous
qu'au départ nous livrons des masques, comme un geste humanitaire, à la Chine.
Personne alors ne pense que tout le monde va être touché. S'ajoute à cela un
effet de consommation que nous n'avons pas anticipé. On passe de 4 millions à
40 millions de masques par semaine. »
Pénurie de masques : à qui la faute ?
À l'évidence, rien ne lui échappe des procès qui lui sont intentés
pour ceci ou pour cela, mais il en est un qui l'agace particulièrement : celui
qui veut qu'il ait tardé à confiner les Français pour préserver le plus
longtemps possible les intérêts économiques du pays. « Le confinement n'est certes pas une décision prise à la
légère, mais depuis le premier jour, il y a un primat du sanitaire. »
Il y a chez lui, à ce stade, une triple préoccupation : la lutte quotidienne
contre la propagation du virus, les ravages économiques et sociaux à venir (« Cette période exacerbe les injustices, profondément »)
et, enfin, l'état de notre démocratie. Il n'adhère pas à la thèse selon
laquelle les régimes autoritaires réussiraient mieux que les démocraties. Du
consentement des Français au confinement dépendra ensuite, estime-t-il, la
cohésion sociale. D'où ses fréquentes prises de parole à la télévision, une
présence sur le terrain et son refus de recourir à l'article 16 de la
Constitution qui lui aurait conféré des pouvoirs étendus. « Nous avons un débat vivant sur la gestion de cette crise,
comme il n'existe pas ailleurs. Je pense que c'est un défi de savoir gérer une
pandémie pour une démocratie. Il n'y a jamais eu de moment avec autant
d'inconnues dans l'histoire contemporaine. »
On lui rapporte, à ce titre, les inquiétudes de grands défenseurs des libertés
publiques que sont les avocats François Sureau et Henri Leclerc, qui craignent
que des dispositions de l'état d'urgence sanitaire entrent dans le droit
commun. « Les Français ne sont pas un troupeau de moutons
ou une garderie d'enfants ! » a déclaré Sureau au micro de
France Inter. « Il ne faut pas
laisser s'installer ce débat quand d'autres régimes utilisent les circonstances
actuelles pour réellement réduire les libertés. Je suis d'ailleurs inquiet de
ce glissement en Europe. »
Il a fait sobre. Il
nous a offert, à maintes reprises, l'image d'un président soucieux des humeurs
sociales, comme instruit et encore traumatisé par le mouvement des Gilets jaunes,
et ramenant les querelles nationales d'hier à leur insignifiance. Il croit
encore possible « l'unité ».
Il n'a pas eu, durant cet entretien, les mots et les mimiques de ce « nouveau monde »
dont beaucoup se sont lassés. Il a fait sobre, preuve qu'il sait faire. Il a
laissé tranquille André Gide et René Char. Il a abandonné les « irénismes » et les « herméneutiques »
de son lexique usuel pour leur préférer des termes médicaux, nouvellement
appris. Il n'a pas non plus emprunté cet air mystique qui peut parfois
inquiéter sur son rapport au réel. La question mérite donc de lui être posée : quel
visage aura-t-il au sortir de cette longue nuit ? « Ce moment ébranle beaucoup de choses en moi. Il faut avoir
une disponibilité intellectuelle et morale pour penser le nouveau, répond-il. J'ai beau forger des convictions, elles ne seront rien si je ne
suis pas en capacité de les partager. J'ai d'ailleurs parfois échoué à le
faire. Si vous n'emmenez pas les Français avec vous, c'est lettre morte. J'ai
demandé des choses au pays et il l'a fait. J'échange énormément et je réfléchis
avec beaucoup d'humilité à la suite. Il
y aura des émergences et des continuités . L'enjeu des prochains mois sera d'établir des certitudes
et des actions dont certaines seront rapides. »
Plus d'une heure d'entretien. Il nous faut désormais le quitter, sans oublier
d'appliquer les gestes barrières. Et on songe, soudain, à notre attestation de
déplacement depuis longtemps expirée…
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Mais plutôt cette indécision, car semble-t-il il voulait les annuler, ce
qui aurait été plus courageux et logique en montrant que c'était lui qui décide
en tant que pseudo monarque !
Mais même cela, il l’a raté !
Et quoi qu'il en pense cette attitude de dirigeant arrogant a été
stupide, surtout qu'il avait un 2 eme tour qu’il a été obligé d’annuler devant
l’adversité et la progression de l’épidémie !
Car bien sur les français qui sont aller faire leur devoir, pas tous,
car certains raisonnables, on a vu le taux d’abstentions important ont été forcement
infecté et même d’autres y ont perdu peut-être la vie, c’est plus une stupidité
ou qu’une erreur cette mascarade d’élections municipales inachevées !
D’ailleurs pour essayer de réparer cela, il faudrait faire revoter les
deux tours de cette élection après la fin de cette pandémie, se serait plus
juste et permettrait à ceux qui n’y sont pas allé voter par sécurité sanitaire,
faute de quoi, cette élection est tronquée et ne représente la vérité des votes
des français !
Mais peu importe, pour un président parvenu bien-pensant bobo donneur de
leçon à égo démesuré comme ses prédécesseurs, cette pandémie grand malheur
français et mondial montre ce que valent les dirigeants des pays démocratiques
et libres, pas grand-chose, quand ils sont au pied d’un mur difficile à franchir,
dépassés ou arrogants pour certains !
Mais c’est nous pauvres électeurs gogos français qui nous faisons avoir
à chaque fois tous les 5 ans et les mettons au pouvoir trop grand pour eux et
un seul homme, car quand ils l’ont, ils l’utilisent mal, depuis que cette V eme
république existe, cela dure depuis 62 ans et çà fait peur peut être plus que
ce virus, car nous leurs faisons confiance, mais en pure perte semble-t-il, car
quand il arrive de très gros problèmes ils sont incompétents et perdus !
Alors, il est peut-être temps de changer la V eme république, ses
institutions son système électoral pour élire nos dirigeants et faire vraiment
un grand ménage en profondeur pour aseptiser tout cela, comme on doit le faire
pour ce virus, en remettant enfin les pendules à l’heure après cette pandémie !
Jdeclef 16/04/2020 10h03LP
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