Comment le
ramadan va-t-il s'articuler avec le confinement ?
Le
ministre de l'Intérieur a demandé aux préfets de veiller au respect des règles
sanitaires durant cette période de célébration collective qui débute le
24 avril.
« Les musulmans pratiquants comme les fidèles des autres
cultes ont répondu extrêmement favorablement aux nouvelles dispositions
imposées par l'état d'urgence sanitaire. Nous souhaitons que cela
continue. Nous avons besoin des responsables locaux du culte pour sensibiliser
au risque sanitaire, au niveau cultuel certes, mais aussi lors
des rassemblements familiaux au moment de la rupture du jeûne »,
explique-t-on Place Beauvau.À cet effet, Christophe Castaner a enjoint à ses préfets de prendre les devants alors que le ramadan doit débuter le 24 avril, selon la date retenue par le Conseil français du culte musulman (CFCM).
« On a même fermé les mosquées, alors que l'état d'urgence sanitaire ne l'imposait pas, insiste M'Hamed Henniche de l'Union des associations musulmanes du 93. Seuls les offices et prières collectives sont interdits. Tout le monde a suivi la consigne du Conseil français du culte musulman donnée dès le 16 mars. Dès lors, on n'a pas compris quand la police a débarqué à la mosquée d'Aubervilliers pour vérifier si elle était bien fermée, alors que rien ne l'impose. On n'est jamais loin d'un traitement à part de l'islam », se plaint-il.
Appel à la prière sans prière
À Lyon et sa région qui compte une importante communauté
musulmane, le Conseil régional du culte musulman (CRCM) est à l'unisson :
« Les sépultures pour nos défunts nous importent plus que les
questions d'organisation du ramadan. Tout le monde respecte le confinement. Les
mosquées sont fermées. Nous sommes des Français comme les autres. Nous
respectons les règles collectives. Chacun prie chez lui et continuera de le faire
durant le ramadan. Les imams répondent au téléphone pour les questions
religieuses. Ils ne font rien d'autre.Traditionnellement, durant le ramadan, près d'une centaine d'imams algériens et une trentaine de Marocains viennent nous prêter main-forte. Ils resteront chez eux cette année. En revanche, on cherche des solutions pour les repas qu'on offre chaque jour du ramadan à tous les nécessiteux, musulmans ou non. On ne peut pas faire de repas collectif. On va prévoir des paniers-repas, mais on ne sait pas encore où et comment les distribuer. »
Imiter Saint-Nicolas-du Chardonnet ?
Les contacts réguliers avec les représentants locaux du
gouvernement sont confirmés quasiment dans toutes les régions où les musulmans
représentent une part importante de la population, selon Abdallah Zekri,
délégué général du CFCM.« À Nîmes où je suis, le préfet est un interlocuteur régulier et à l'écoute », précise-t-il. Cette figure de l'islam de France, président de l'Observatoire contre l'islamophobie en plus de ses fonctions nationales au sein du CFCM, estime que les musulmans ont compris les enjeux sanitaires et ne dérogeront pas aux règles durant le ramadan.
Le préfet de police de Marseille à l'avant-garde
À Marseille, le préfet Emmanuel Barbe, lui, a commencé, il y a
déjà une semaine, à intervenir auprès des musulmans afin de s'assurer que
toutes les conditions seront réunies pour continuer à respecter les mesures de
confinement. Le haut fonctionnaire est allé prêcher samedi dernier à Radio
Gazelle, la radio communautaire incontournable dans l'espace marseillais. Il
s'implique avec Pierre Dartout, le préfet de la région Paca.« Certes, nous ne pourrons pas éviter que les gens se rendent visite les uns les autres dans une même barre d'immeubles, explique Emmanuel Barbe. Mais, là, il s'agit d'une question de responsabilité individuelle. Il me semble que la période du ramadan permet encore plus que d'habitude de veiller les uns sur les autres. En revanche, les soirées festives » hors les murs, « comme il y en a tous les ans à cette période, seront interdites ».
La fin du ramadan et la fête qui le clôture se dérouleront après le 11 mai, date prévue de début du déconfinement. Les mesures sanitaires devraient perdurer
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Les religions sont une plaie qui ne se referme jamais, pire que ce Covid
19, et les hommes depuis plus de 2000 ans se battent et continuent à
s'entretuer en leur nom et cela ne les gênent pas, même pour semer le
terrorisme ou guerres diverses !?
Que l'on arrête cette hypocrisie mystique que les hommes traînent et qui
ne les aident pas, ni ne les sauvent !
Nous ne sommes plus au moyen-âge, donc cessons cet obscurantisme ou âge
des ténèbres, car nous sommes au XXI eme dit de progrès, alors prouvons le, au
lieu de nous lamenter !
Jdeclef 19/04/2020 12h09
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