Vers un
gouvernement d'union ou de débauche nationale ?
LA LETTRE
DU PALAIS. Valls, NKM… Il pleut des ministrables, mais l'histoire d'un
casting, aussi loufoque soit-il, ne saurait décréter « la France
d'après ».
Confiné certes, mais toujours si bavards ! L'épidémie de
Covid-19 n'aura pas eu la peau des gargotiers de la politique français. Ceux-là
qui depuis plusieurs jours mijotent un casting politique en vue d'un plus que
probable remaniement ministériel post-coronavirus. Et il a plu des noms de
« ministrables » comme si la « France d'après » ne se ferait
qu'aux grâces d'un retour de Manuel Valls au gouvernement, d'un départ
d'Édouard Philippe – dont on dit l'entourage fataliste quant à l'avenir du
Havrais – ou encore de débauchages parmi l'opposition.Parce que le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, premier des macronistes, a salué la tribune du député Les Républicains Guillaume Larrivé dans les colonnes de L'Opinion le 11 avril, voilà ce dernier ministrable. Parce qu'Emmanuel Macron a entendu et salué l'alerte d'Olivier Faure sur « l'état d'urgence sociale », voilà le premier secrétaire du Parti socialiste candidat à une entrée au gouvernement.
Libéraux, souverainistes, sociaux : à droite, fritures sur la ligne économique
Turfistes
Dans cette loterie à laquelle s'abandonnent ceux qu'on
appelle clandestinement « visiteur du soir », « proche du chef
de l'État » ou encore « conseiller de l'ombre », le nom Nathalie
Kosciusko-Morizet refait surface. Déjà en 2017, à l'aube de l'élection
d'Emmanuel Macron, les turfistes disaient que l'ancienne ministre de l'Écologie
serait de l'équipe gouvernementale. Il n'en fut rien,
mais aujourd'hui ? « Toute sa vie, elle aura le service de
l'État chevillé au corps. C'est dans son ADN », répond un intime de NKM
avant de soupirer d'agacement : « Elle ne peut pas être le pantin que
les entourages font sortir de sa boîte quand ça leur chante. » Il en
va de même pour l'ancien ministre socialiste Stéphane Le Foll que certains
imaginent aussi intégrer ce futur « gouvernement de concorde
nationale ». Avec un brin d'ironie, un des fidèles du socialiste rétorque
à ces macronistes parieurs : « On ne parle pas assez des
troubles psychologiques provoqués par le confinement. »Mais il arrive, ce remaniement. C'est une certitude, ou presque. Au fil de ces interventions télévisées depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a laissé trop d'indices politiques. Le 16 mars, lors de son premier discours, ainsi jurait-il que « le jour d'après, quand nous aurons gagné, ne sera pas un retour aux jours d'avant » et qu'il saura « aussi en tirer toutes les conséquences, toutes les conséquences ». Presque un mois plus tard, le 13 avril, il esquisse l'après : « Nous sommes à un moment de vérité qui impose plus d'ambition, plus d'audace, un moment de refondation […]. Dans les prochaines semaines, avec toutes les composantes de notre nation, je tâcherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible. »
2022, si proche si loin
Surtout, le chef de l'État est en quête d'identité politique.
« Ce moment ébranle beaucoup de choses en moi. Il faut avoir une
disponibilité intellectuelle et morale pour penser le nouveau,
répond-il. J'ai beau forger des convictions, elles ne seront rien si je ne
suis pas en capacité de les partager. J'ai d'ailleurs parfois échoué à le
faire. Si vous n'emmenez pas les Français avec vous, c'est lettre morte »,
philosophe Jupiter confiné dans ses confidences au Point. Telle est sa mission, d'aucuns
diraient son sacerdoce. Car bien que l'élection présidentielle
de 2022 apparaisse proche dans le calendrier, elle n'a jamais été
aussi éloignée dans l'esprit des Français que depuis le début du confinement et
à l'approche d'une crise économique aux lourdes conséquences. Un ministre
observe : « Emmanuel Macron qui croyait donner un tempo
dans son quinquennat à coups d'acte I et d'acte II, mais tout a
volé en éclat. L'acte II, c'est maintenant et il ne l'a pas choisi. Il
s'impose à lui. »notre entretien exclusif avec le président de la République
Alors, comment reprendre la main ? « En la matérialisant, rétorque un soldat d'Emmanuel Macron. Mais ne sautons pas les étapes : le chef de l'État a tendu la main aux oppositions républicaines. À eux d'y répondre et d'exprimer leurs souhaits. C'est une manière de montrer au pays que l'on se tient prêt à trouver des solutions. » Alors, dans un second temps, se posera la question de l'incarnation. Soit Emmanuel Macron réussit à dessiner ce fameux gouvernement de « concorde » et alors une simple recomposition suffira ; soit il échoue et la nécessité du vote s'imposera. L'histoire d'un casting, aussi loufoque soit-il, ou d'un banal élargissement de la majorité ne saurait décréter « la France d'après ».
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Et même après un deuxième septennat de ce président
« socialiste » cela n’a pas mieux marché !
Après 25 ans de droite dont les français voulaient changer et qu’on a
voulu rejouer en 2017 nous pauvres français électeurs gogos dans une V eme
république usée et obsolète car plus au fait d’un monde qui a changé !
Car depuis des décennies et après 1968 jusqu’à la fin des années 1970,
la médiocrité de nos partis politiques s’est amplifiée gonflés aux idéologies
ringardes et de nos politiciens que nous avons élus de tous bords ne pensant
qu’à eux, se combattant, s’invectivant comme des marchands de poissons à
l’assemblée nationale, pitoyable théâtre ou certains se défoulent, car vacciné
à la politique politicienne ringarde « d’empêcheurs de tourner en
rond » !
Même ce virus Covid 19 a mis en exergue nos défauts car nos politiciens
et élus de tous bords n’ont rien changé dans leurs mauvaises attitudes
politiques !
C’est désespérant, mais représente le caractère social des français
souvent versatiles qui se font avoir par leurs élus qui savent depuis des
lustres les manœuvrer à leur guise, le tout avec des dirigeants en plus
bien-pensant donneurs de leçons qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes, comme le
président qui a trop de pouvoir qu’on lui a donné comme on le fait à chaque
élection présidentielle ou le système électoral permet qu’il soit élu par
défaut, car sans vraie majorité !
Et ne gageons pas que quand cet épisode pandémique grand malheur sera
passé, tout le monde oubliera vite cela, pour profiter de la vie, surtout ceux
seront passés à travers, de cet accident ou gestion naturelle par mère nature
de la population humaine, pour éliminer les plus âgés improductifs (j’en fait
partie) en tant que « dinosaures » qui gênent !?
jdeclef 17/04/2020
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