vendredi 17 avril 2020

Pour ceux qui s'en souvienne en 1981 on a essayé d'y croire, mais après un trimestre après l'élection de F.MITTERRAND cela a capoté !


Vers un gouvernement d'union ou de débauche nationale ?

LA LETTRE DU PALAIS. Valls, NKM… Il pleut des ministrables, mais l'histoire d'un casting, aussi loufoque soit-il, ne saurait décréter « la France d'après ».

Confiné certes, mais toujours si bavards ! L'épidémie de Covid-19 n'aura pas eu la peau des gargotiers de la politique français. Ceux-là qui depuis plusieurs jours mijotent un casting politique en vue d'un plus que probable remaniement ministériel post-coronavirus. Et il a plu des noms de « ministrables » comme si la « France d'après » ne se ferait qu'aux grâces d'un retour de Manuel Valls au gouvernement, d'un départ d'Édouard Philippe – dont on dit l'entourage fataliste quant à l'avenir du Havrais – ou encore de débauchages parmi l'opposition.
Parce que le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, premier des macronistes, a salué la tribune du député Les Républicains Guillaume Larrivé dans les colonnes de L'Opinion le 11 avril, voilà ce dernier ministrable. Parce qu'Emmanuel Macron a entendu et salué l'alerte d'Olivier Faure sur « l'état d'urgence sociale », voilà le premier secrétaire du Parti socialiste candidat à une entrée au gouvernement.
Libéraux, souverainistes, sociaux : à droite, fritures sur la ligne économique

Turfistes

Dans cette loterie à laquelle s'abandonnent ceux qu'on appelle clandestinement « visiteur du soir », « proche du chef de l'État » ou encore « conseiller de l'ombre », le nom Nathalie Kosciusko-Morizet refait surface. Déjà en 2017, à l'aube de l'élection d'Emmanuel Macron, les turfistes disaient que l'ancienne ministre de l'Écologie serait de l'équipe gouvernementale. Il n'en fut rien, mais aujourd'hui ? « Toute sa vie, elle aura le service de l'État chevillé au corps. C'est dans son ADN », répond un intime de NKM avant de soupirer d'agacement : « Elle ne peut pas être le pantin que les entourages font sortir de sa boîte quand ça leur chante. » Il en va de même pour l'ancien ministre socialiste Stéphane Le Foll que certains imaginent aussi intégrer ce futur « gouvernement de concorde nationale ». Avec un brin d'ironie, un des fidèles du socialiste rétorque à ces macronistes parieurs : « On ne parle pas assez des troubles psychologiques provoqués par le confinement. »
Mais il arrive, ce remaniement. C'est une certitude, ou presque. Au fil de ces interventions télévisées depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a laissé trop d'indices politiques. Le 16 mars, lors de son premier discours, ainsi jurait-il que « le jour d'après, quand nous aurons gagné, ne sera pas un retour aux jours d'avant » et qu'il saura « aussi en tirer toutes les conséquences, toutes les conséquences ». Presque un mois plus tard, le 13 avril, il esquisse l'après : « Nous sommes à un moment de vérité qui impose plus d'ambition, plus d'audace, un moment de refondation […]. Dans les prochaines semaines, avec toutes les composantes de notre nation, je tâcherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible. »

2022, si proche si loin

Surtout, le chef de l'État est en quête d'identité politique. « Ce moment ébranle beaucoup de choses en moi. Il faut avoir une disponibilité intellectuelle et morale pour penser le nouveau, répond-il. J'ai beau forger des convictions, elles ne seront rien si je ne suis pas en capacité de les partager. J'ai d'ailleurs parfois échoué à le faire. Si vous n'emmenez pas les Français avec vous, c'est lettre morte », philosophe Jupiter confiné dans ses confidences au Point. Telle est sa mission, d'aucuns diraient son sacerdoce. Car bien que l'élection présidentielle de 2022 apparaisse proche dans le calendrier, elle n'a jamais été aussi éloignée dans l'esprit des Français que depuis le début du confinement et à l'approche d'une crise économique aux lourdes conséquences. Un ministre observe : « Emmanuel Macron qui croyait donner un tempo dans son quinquennat à coups d'acte I et d'acte II, mais tout a volé en éclat. L'acte II, c'est maintenant et il ne l'a pas choisi. Il s'impose à lui. »
notre entretien exclusif avec le président de la République
Alors, comment reprendre la main ? « En la matérialisant, rétorque un soldat d'Emmanuel Macron. Mais ne sautons pas les étapes : le chef de l'État a tendu la main aux oppositions républicaines. À eux d'y répondre et d'exprimer leurs souhaits. C'est une manière de montrer au pays que l'on se tient prêt à trouver des solutions. » Alors, dans un second temps, se posera la question de l'incarnation. Soit Emmanuel Macron réussit à dessiner ce fameux gouvernement de « concorde » et alors une simple recomposition suffira ; soit il échoue et la nécessité du vote s'imposera. L'histoire d'un casting, aussi loufoque soit-il, ou d'un banal élargissement de la majorité ne saurait décréter « la France d'après ».
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Et même après un deuxième septennat de ce président « socialiste » cela n’a pas mieux marché !

Après 25 ans de droite dont les français voulaient changer et qu’on a voulu rejouer en 2017 nous pauvres français électeurs gogos dans une V eme république usée et obsolète car plus au fait d’un monde qui a changé !

Car depuis des décennies et après 1968 jusqu’à la fin des années 1970, la médiocrité de nos partis politiques s’est amplifiée gonflés aux idéologies ringardes et de nos politiciens que nous avons élus de tous bords ne pensant qu’à eux, se combattant, s’invectivant comme des marchands de poissons à l’assemblée nationale, pitoyable théâtre ou certains se défoulent, car vacciné à la politique politicienne ringarde « d’empêcheurs de tourner en rond » !

Même ce virus Covid 19 a mis en exergue nos défauts car nos politiciens et élus de tous bords n’ont rien changé dans leurs mauvaises attitudes politiques !

C’est désespérant, mais représente le caractère social des français souvent versatiles qui se font avoir par leurs élus qui savent depuis des lustres les manœuvrer à leur guise, le tout avec des dirigeants en plus bien-pensant donneurs de leçons qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes, comme le président qui a trop de pouvoir qu’on lui a donné comme on le fait à chaque élection présidentielle ou le système électoral permet qu’il soit élu par défaut, car sans vraie majorité !

Et ne gageons pas que quand cet épisode pandémique grand malheur sera passé, tout le monde oubliera vite cela, pour profiter de la vie, surtout ceux seront passés à travers, de cet accident ou gestion naturelle par mère nature de la population humaine, pour éliminer les plus âgés improductifs (j’en fait partie) en tant que « dinosaures » qui gênent !?

jdeclef 17/04/2020

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