« Un tour
de passe-passe » : le plan santé de Macron ne convainc pas ?!
Le chef de
l'État a présenté vendredi ses propositions pour sortir le système de
santé de la crise. Médecins libéraux et hospitaliers sont sceptiques.
DE LA SIMPLE HYPOCRISIE HABITUELLE
PRESIDENTIELLE QUE LES FRANCAIS ONT DU MAL À CROIRE CE QUE L’ON PEUT COMPRENDRE
TANT IL SOULE NOS CONCITOYENS PAR SES DISCOURS SANS EFFETS (REELS !?)
C’est du Macron typique. On nous fait une espèce de tour de passe-passe. On
nous ressert des choses qui existent déjà à 80 % », s'indigne le
Dr Jérôme Marty, médecin généraliste, président du syndicat Union
française pour une médecine libre. Pour le dire simplement, les annonces sur le
système de santé présentées vendredi par le chef de l'État lors de ses vœux aux
acteurs de la santé n'ont pas convaincu. Au moins, une partie des
médecins libéraux.
Mais ce sentiment semble partagé par les hospitaliers. « Certains
directeurs sont sidérés par ce qui leur est demandé. Il y a un décalage fou
entre ce discours et la réalité. Un directeur d'hôpital me confiait que
l'agence régionale de santé lui demandait de prévoir une augmentation de budget
de 0,4 % alors que rien qu'avec l'augmentation du prix de l'énergie il est
déjà à + 1,5 %. Et c'est sans compter tous les autres postes. Comment
mieux rémunérer les soignants ? » s'interroge Jean de Kervasdoué,
ancien directeur général des hôpitaux.
Système de santé : l'ordonnance de la dernière
chance ?
La surprise n'est pas bien grande. Le président avait même donné le ton dès
le matin lors de sa visite du Centre hospitalier sud francilien en déclarant au
micro de BFMTV : « Il y a des demandes qui ont leur part de
légitimité et qu'il faut entendre », tout en ajoutant qu'il fallait faire
appel à la responsabilité collective des soignants. Sous-entendu, tout le monde
devra faire des efforts. À la trappe, donc, la consultation
à 50 euros demandée par un certain nombre de médecins généralistes.
Continuité des soins
Dans son plan, le chef de l'État parle plutôt de récompenser ceux qui jouent
le jeu, assurent la continuité des soins : « On ne peut pas avoir,
d'un côté, des médecins qui s'épuisent au-delà du raisonnable pour faire des
gardes le week-end, pour prendre un patient sur l'heure du déjeuner, pour faire
toujours davantage et qui se sentent responsables, en quelque sorte, d'une
population à l'échelle d'un territoire et qui ne veulent pas limiter leur
patientèle. Et dire qu'on va avoir avec eux exactement la même approche qu'avec
des médecins qui disent, moi je ne peux plus en prendre un seul, qui
réorganisent différemment leur temps. Ils font un autre choix de vie, mais du
coup, un choix qui n'est pas forcément en coopération avec le reste du
territoire. Ces professionnels ne font plus tout à fait non plus le même métier
avec le même engagement. »
Les blouses blanches battent le pavé Les
propos d'Emmanuel Macron font bondir le Dr Jérôme Marty :
« Si je n'ai pas plus de médecins, je fais comment ? Le médecin qui
voit déjà 40 patients par jour, on ne va quand même pas lui reprocher
de ne pas pouvoir prendre un patient de plus. Je fais partie des médecins qui prennent
tout le temps d'autres patientèles ou quand le Samu m'appelle. Mais il y a des
fois où je dois reconnaître que je fais, passez-moi le terme, de la médecine de
merde parce que je ne peux allouer que dix minutes au patient. »
Mais pour Mathias Wargon, chef du service des urgences de l'hôpital
Delafontaine, à Saint-Denis, la consultation à 50 euros n'a pas de
sens : « La rémunération des médecins, tout le monde ne parle que de
ça. Il y a des consultations qui valent ces 50 euros et d'autres qui
ne les valent pas. Beaucoup de généralistes ne sont pas du tout d'accord avec
cette revendication d'ailleurs, parce que ces 50 euros ne vont rien
régler. »
Déléguer des tâches
Entre la prise en charge de la vaccination aux pharmaciens ou des entorses
aux kinésithérapeutes, la délégation de tâches pourrait permettre aux médecins
de consacrer du temps à des pathologies plus complexes. « Quand on propose
aux médecins de déléguer aux infirmières en pratiques avancées, les IPA (des
super infirmières), ils crient que c'est de la médecine à deux vitesses.
Mais des IPA, il y en a dans le monde entier, en France on est très à la
bourre. Il y a des tas de situations simples où les choses sont mieux faites
par les infirmières que par les docteurs. Mais derrière, pour les situations
complexes, elles sont évidemment mieux gérées par les docteurs. La question qui
se pose quand les médecins rejettent ces délégations de tâches :
préfèrent-ils soigner des rhumes ou des maladies compliquées ? »
« Ce rythme-là pendant des mois ? Je ne vais
pas tenir ! »Certaines propositions ont toutefois
reçu un bon écho, comme la formation d'un binôme médecin et administrateur
à la tête des hôpitaux, ou encore l'aménagement de parc de logements dédiés aux
personnels soignants dans les régions où il y a une forte tension sur les
transports ou le coût du logement.
Des bonnes nouvelles qui ne suffiront
pas à calmer la grogne. « On se fout de notre gueule, me disait un
directeur d'hôpital qui réfléchit à comment se mobiliser », confie au Point un
expert du sujet. La menace d'une mobilisation massive commence effectivement à
se dessiner, selon le Dr Jérôme Marty : « Pendant le discours,
j'ai reçu une vingtaine de SMS de confrères qui me disaient : y'en a
marre, on va se déconventionner. Et les hospitaliers n'ont pas l'air plus
satisfaits. Si l'hôpital descend dans la rue, il est probable qu'à terme vous
aurez une convergence des luttes. C'est-à-dire que les médecins de ville
rejoindront ceux de l'hôpital et réciproquement. Et ça, ils ne sauront pas
comment faire face. »
Ce sont surtout ses promesses
ou réformes nombreuses de notre système de santé que les Français ne croient
plus car pérorer pour nous rien dire s'écoutant parler et non suivi même d'une
ébauche d'effet il a eu le temps lors de son 1er quinquennat d'en mettre en
œuvre il ne l'a pas fait et depuis sa réélection par des Français bon public
qui avalent tout rien n'a évolué sinon empirer !?
Comme il est encore là il
serait utile que les Français comprennent enfin qu'ils se sont fait rouler dans
la farine (comme pour les boulangers coïncidence !?)
Ses excuses dues à cette
guerre Russo Ukrainienne dont il se sert comme alibi dont il n'arrive pas à
nous sortir voir même nous protéger avec ses crises soi-disant induites
économiques inflationnistes énergétiques mondiales !?
Car ses problèmes sociétaux
de notre pays étaient là avant : la santé hôpitaux les médecins et déserts
médicaux voire manque de médicaments courants antibiotiques ou autre doliprane
ajouté avec ces problèmes énergétiques de manque de centrales nucléaire à
l’arrêt pour maintenance ou fermeture d'autres sans compter notre défense avec
notre armée qu'il faut moderniser et équiper cela fait beaucoup trop dans tous
les corps de métiers touchés et les PME/TPE avec le risque encore d’externalisation
de nos industries vers la CHINE ou ailleurs qui nous a transmis ces virus du
COVID !?
Avec un discours de tous nos
dirigeants de tous bords qu'ils nous serinent depuis + de 40 ans en demandant
aux Français lambda si malléables de se serrer la ceinture en fait malgré leurs
manifestations de protestations diverses gilets jaunes ou autres sujets à nos
dirigeants qui se succèdent imprévoyants et ce dernier réélu par défaut
jusqu'en 2027 qui a pris la suite!?
Cette V eme république
obsolète monarchique est usée que je subi avec d'autres âgés comme moi depuis
1958 est en mort cérébrale expression utilisée par notre président actuel qui
ne fait rien pour qu'elle change tant pis pour les Français de peu qu'il
dédaigne car pas de son monde !?
Jdeclef 07/01/2022 14h29
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