Livraison
de chars Leopard 2 à l’Ukraine : ça coince à Berlin
Lors de la
réunion des alliés à Ramstein, vendredi, l’Allemagne a douché les espoirs de
Kiev, qui déplore une « indécision qui tue encore plus nos
concitoyens ».
L’ART DE
SE NOYER DANS DES DISCUTIONS STERILES DE POLITICIENS OU DIRIGEANTS EUROPEENS ET
LEURS ORGUEILS HISTORIQUES MAL PLACES ALORS QUE L’UNION FAIT LA FORCE CONTRE
DES MALFAISANTS DANGEREUX COMME POUTINE OU AUTRES DICTATEURS !
CE QUI N’EST
PAS A LA HAUTEUR DE L’ALLEMAGNE CETTE ATTITUDE !
Peux-tu livrer des Leopard ? Alors, donne-les-nous ! » L'appel
que Volodymyr Zelensky, visiblement exaspéré, avait encore lancé la veille au
chancelier allemand Olaf Scholz ne semble pas avoir eu d'effet. À la base
aérienne américaine de Ramstein, dans le Palatinat, où se réunissait, vendredi
20 janvier, le groupe de contact de l'Otan pour la défense de l'Ukraine,
l'Allemagne n'a toujours pas donné son feu vert à la livraison de ses chars de
combat Leopard 2 à l'Ukraine.
Boris Pistorius, le nouveau ministre de la Défense social-démocrate
fraîchement intronisé la veille, annonçait simplement qu'une inspection du
stock de chars Léopard
de la Bundeswehr était nécessaire avant qu'une décision puisse être prise.
Rheinmetall, l'entreprise qui fabrique les Leopard, et qui en a vendu des
milliers à travers l'Europe, a déjà fait savoir que cette inspection prendrait
du temps.
« Il y a de bonnes raisons pour la livraison, mais il y a aussi de
bonnes raisons contre la livraison », justifiait Boris Pistorius, qui
promet qu'une décision sera prise « dans les meilleurs délais ». Une
déclaration qui n'a pas manqué de faire bondir tous ceux qui reprochent à Olaf
Scholz son ambivalence, sa lenteur et son incapacité à trancher.
Sous pression
Le chancelier allemand est sous pression depuis des semaines. C'est à lui
qu'appartient la décision finale de céder des chars de combat à l'Ukraine. De
plus en plus critiqué pour ses tergiversations, alors que la situation
s'aggrave en Ukraine et que les experts annoncent une grande offensive russe
dès le mois prochain, Olaf Scholz ne se lasse pas de répéter qu'il n'est pas
question que l'Allemagne fasse cavalier seul.
Livraisons
de chars : ce que veulent les Ukrainiens face aux RussesSi,
depuis le début de la guerre, Olaf Scholz s'est engagé à « soutenir
l'Ukraine aussi longtemps que cela sera nécessaire et avec tous les
moyens » dont ils disposent, et si le volume de l'aide allemande est l'un
des plus élevés de l'Otan, il répète qu'il n'agira que de concert avec ses
alliés, États-Unis en tête.
Jamais sans les Américains. C'est ainsi que l'on pourrait résumer la devise
d'Olaf Scholz qui souhaite conditionner l'envoi de
Leopard 2 allemands à la livraison de chars Abrams américains.
La Pologne ronge son frein
Une vingtaine de pays possèdent des Leopard 2, ce char ultraperformant de
fabrication allemande. Mais leur contrat d'achat stipule que, au cas où ces
chars seraient exportés vers un pays tiers, l'autorisation du gouvernement
allemand est nécessaire.
Plusieurs pays, dont la Pologne, la Finlande et l'Espagne, attendent l'aval
de Berlin pour céder leurs Leopard 2 à l'Ukraine. La Pologne ronge
son frein et se montre de plus en plus impatiente face au silence de Berlin.
Elle songe à passer outre cet avis et à mettre ses Leopard à la
disposition de l'Ukraine. Si Varsovie passe à l'acte, cela représenterait une
humiliation pour l'Allemagne.
Ukraine :
pourquoi la France ne livre pas ses chars LeclercMais c'est
surtout du côté ukrainien que les appels à l'Allemagne se font de plus en plus
pressants. À la veille de la rencontre de Ramstein, Volodymyr Zelensky a
accordé une longue interview à la chaîne de télévision publique allemande ARD.
Le président ukrainien a rappelé qu'il ne s'agissait pas d'un jeu.
Il a franchement remis le gouvernement allemand à sa place :
« Cette attitude n'est pas correcte vis-à-vis des gens ici. Ce n'est pas
bien de dire : je donnerai autant que tu donneras. Selon le principe :
si l'Amérique fait un pas, alors moi aussi j'entreprendrai quelque chose. Ce
n'est pas une affaire entre les États-Unis et l'Allemagne. Vous êtes des
adultes. Vous pouvez continuer à négocier pendant six mois, mais chez nous les
gens meurent chaque jour. »
Ce samedi, sur Twitter, un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo
Podoliak, a critiqué « l'indécision » qui « tue encore plus de
nos concitoyens » alors que Moscou annonçait une nouvelle attaque sur
Zaporijia, dans le sud du pays.
« Attitude de déni »
La réponse au sein de la classe politique allemande ne s'est pas fait
attendre. Pourquoi cette inspection n'a-t-elle pas déjà été effectuée depuis
longtemps ? L'armée russe se prépare à attaquer l'est de l'Ukraine et que
font les Allemands ? Ils commencent par compter leurs
chars. Tandis que l'opposition conservatrice voit là une « attitude
de déni » qui « porte atteinte à la réputation de l'Allemagne »,
les libéraux et les Verts rappellent que chaque jour compte.
Comment
les Ukrainiens bidouillent des armes nouvellesLe Parti
social-démocrate d'Olaf Scholz reste très attaché à sa tradition pacifiste.
Plusieurs personnalités importantes au sein du SPD sont opposées à la
livraison d'armes en général, plus encore à celle de chars de combat. Ils
invoquent le passé. Difficile, pour eux, de voir un char allemand débouler en
terre ukrainienne. Ils craignent aussi une escalade du conflit.
Lloyd Austin, le secrétaire américain à la Défense, est venu à la
rescousse d'Olaf Scholz en rappelant que l'Allemagne est depuis de très longues
années « un allié fiable » : « Nous pourrions tous en faire
davantage. »
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L'Allemagne n'avait plus d'armée offensive
constituée depuis leur constitution d'après-guerre et leur défaite en 1945 de
leur dictateur Hitler et la fin du nazisme depuis cette guerre en Ukraine à
leur porte ont été obligé de réarmer avec un budget pharaonique pour la reconstituer
tout comme d'autres pays allies européens mais ce qui ne les avait pas empêché
de fabriquer moult chars léopard avant et les vendre à qui voulaient les
acheter ou les utiliser pour leur défense ou autres usages !?
Et voilà que maintenant il faut l'autorisation
de leur état et son chancelier pour les fournir aux Ukrainiens pour leur
Défense contre la Russie d'un autre dictateur Poutine qui menace tout le monde
de frappes nucléaire !
Tout cela parce qu'ils ont honte de leur passé
de nazisme qui leur colle à la peau car ayant déclenché la 1ere Europeenne et la 2 eme guerre devenue mondiale avec les horreurs en plus de ces dirigeants nazi et leur leader HITLER
!
On peut les comprendre mais comme dit le
proverbe « quand on se sent morveux on se mouche »!
Mais ce qui est déplorable et préoccupant c'est
la diplomatie ou la politique internationale des états européens occidentaux
pourtant alliés !?
Surtout quand il faut lutter contre des
dictateurs ou dictatures dangereuses car eux n'en n'ont rien à faire !?
Jdeclef 21/01/2023 18h01
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