dimanche 8 janvier 2023

Ces guerres de religions datant du moyennage sont alimentées par des intellectuels soi-disant de renom dont on a vraiment pas besoin pour semer le trouble déjà bien assez présent à cause de ces mysticismes d’un autre âge !

 

Affaire Houellebecq – Existe-t-il une délinquance musulmane ?

CHRONIQUE. Si les propos de l’écrivain sont indignes, la querelle qui a suivi est d’autant plus consternante qu’elle interdit notre besoin d’interroger.

LES RELIGIONS SONT LES PLAIES DES HOMMES DEPUIS TOUJOURS QUE NOTRE MONDE ACTUEL N’A RIEN AMELIORE SURTOUT SI ON JETTE DE L’HUILE SUR LE FEU COMME CET ECRIVAIN (dit de renom..!?)

Je crois que le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n'est pas que les musulmans s'assimilent, mais qu'ils cessent de les voler et de les agresser. » Ces propos tenus par Michel Houellebecq dans la revue Front populaire, dirigée par Michel Onfray, ont suscité un tollé.

De cette formulation indigne d'un écrivain de renom naît ainsi une querelle d'autant plus consternante qu'elle éclipse le besoin d'interroger sans extrapoler ce que les sociologues appellent, depuis Durkheim, un fait social : « un groupe déterminé de phénomènes » qui « consistent en des manières d'agir, de penser et de sentir extérieures à l'individu » et que la statistique permet d'isoler.

Affaire Houellebecq : la grande polémique

Ainsi, l'existence de femmes milliardaires n'invalide pas le fait que les revenus de la gent féminine demeurent en moyenne inférieurs à ceux des hommes. Le pacifisme de la plupart des maris envers leurs épouses n'infirme pas l'origine principalement masculine des violences conjugales. Enfin, que la majorité des Français qui professent l'islam demeure en paix avec leur pays ne dément pas la surreprésentation des musulmans dans les statistiques de la délinquance.

Alors que la France compte entre 6 et 10 % de musulmans, l'administration pénitentiaire a déjà fait valoir qu'un quart des prisonniers pratiquerait le ramadan, tandis que le sociologue Farhad Khosrokhavar établissait en 2015 la proportion de détenus de culture musulmane entre 40 et 60 %. « Il faut toujours dire ce que l'on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit », disait Péguy.

Désigner la variable religieuse dérange

Libre ensuite à chacun d'interpréter ces phénomènes. Les indigénistes affiliés à l'école d'Houria Bouteldja signaleront l'acharnement d'un État islamophobe. Les amis de Gavroche prétexteront la forte présence de musulmans dans les quartiers pauvres – que les données de la démographe Michèle Tribalat attestent – pour expliquer que cette population est particulièrement criminogène. Enfin, es partisans de François Burgat soutiendront que celui qui n'est pas autorisé à se sentir français à part entière voudra vivre comme un Français entièrement à part.

Autant d'hypothèses recevables si elles sont étayées et ouvertes aux réfutations et conjectures concurrentes. Mais force est de constater que la désignation de la variable religieuse dérange. Ceux qu'elle interpelle sont accusés de plonger la France dans les années 1930. La religion en tant que force sociale autonome est niée quand elle n'est pas assimilée avec dédain au « soupir de la créature opprimée », pour reprendre la célèbre formule de Marx.

Les dénégateurs du fait religieux excluent l'importance des préjugés qui ont cours chez les dominés en fustigeant les idées préconçues des dominants, comme si seuls ces derniers avaient le pouvoir de penser avant d'agir. Ils oublient que la religion produit aussi des faits sociaux : ce n'est pas essentialiser les chrétiens que d'observer qu'ils étaient plus nombreux que les Vikings dans les contingents de croisés au Moyen Âge ainsi qu'à la tête de l'Inquisition ! Ceux qui rangent Dieu au placard se privent de la faculté de comprendre la spécificité de certains phénomènes sociaux.

Il n'est d'ailleurs pas sûr que la comparaison de la condition musulmane avec le sort des juifs dans les années 1930 ou sous l'affaire Dreyfus serve leur argumentation. En effet, à supposer que cette analogie soit valable, il y a lieu de noter que la réaction des juifs aux discriminations passées était à des années-lumière des attitudes observées à l'intérieur de la communauté musulmane.

Afficher ostensiblement une foi

La propagande antisémite, fût-elle d'inspiration chrétienne ou socialiste, ne s'indignait-elle pas de la propension insidieuse de la « juiverie cosmopolite » à se fondre dans les nations européennes en y occupant les fonctions les plus prestigieuses ? Sa réussite sociale était d'autant plus insolente qu'elle succédait à deux mille ans de discriminations en Orient et en Occident. Les régimes antisémites marqueront d'ailleurs ces juifs « excessivement assimilés » pour les traquer. Un régime hostile aux musulmans n'aurait guère besoin de recourir à ces mesures : une frange importante de cette population n'éprouve aucune gêne à afficher ostensiblement une foi dont l'expression dominante à l'échelle mondiale demeure, à ce jour, despotique.

Ainsi, le lien entre islam et délinquance se précise à la lecture des travaux du sociologue Bernard Rougier. Dans son ouvrage Les Territoires conquis de l'islamisme (PUF), l'universitaire évoque l'existence, en France, d'écosystèmes animés par des prêcheurs de haine qui jugent honorable d'agresser et de voler les mécréants au motif que le Coran appelle à la guerre sainte, règle le partage du butin, et que Mahomet et ses sbires auraient allègrement conduit des razzias contre les infidèles depuis Médine.

« Djihad du quotidien »

Cette tradition prétendument prophétique et ce « djihad du quotidien » ont forgé l'étendard de nombreux pirates et bandits dans le passé. Non que l'islam détiendrait le monopole du brigandage. Il n'en reste pas moins que le Dieu des musulmans interpelle par son imposture quand sa « bienveillance » le conduit à élever le pillage au rang d'institution. Dès lors, on ne s'étonnera guère que des musulmans socialisés dans ces communautés sulfureuses intériorisent – sans être toujours de grands théologiens – lesdites coutumes barbares.

Certes, la responsabilité individuelle commande de ne pas associer les malfrats à l'ensemble de la communauté réelle ou supposée à laquelle ils appartiennent. Tout au plus s'offusquera-t-on du fait que tant de Français professent – au lieu de renier et de combattre – une superstition dont les interprétations littérales autorisent ce qu'ils réprouvent eux-mêmes dans leur chair. Sauf à penser, comme ce personnage raciste dans Soumission, que la transcendance est « dans une large mesure un caractère génétiquement transmissible », ce n'est pas être trop exigeant avec les musulmans que de leur suggérer de jeter leurs contes de fées dans la poubelle de l'Histoire. Car, si Dieu existe, nous savons depuis Bossuet qu'il se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.

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Les religions ne sont pas synonymes de délinquance ?!

Ce sont les hommes par leur mauvaises éducations diverses et immoralité du chacun pour soi depuis la nuit des temps et avoir plus que son voisin qui déclenche violences et envies !

Et pour les religions c'est aussi quand l'une d'elle devient plus pressante et veut prendre le pas sur celle présente bien plus ancienne avant elle qui sert d'alibi à cette délinquance qui souvent touche des classes populaires plus pauvres dans nos pays !

Alors on fait un amalgame dans notre France laïque : laïcité qui ne nous protège pas en fait car mal respectée !?

La laïcité, un principe essentiel de la République :

Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances… » (article premier de la constitution du 4 octobre 1958).

Mais les religions depuis des millénaires en Europe et dans le monde sont la cause de guerres épouvantables le terrorisme n'est qu'une arme nouvelle à consonance religieuse à la base depuis 20 ans !

Ce sont les hommes incurables qui sont responsables par leur mysticisme religieux moyenâgeux leurs principaux défauts !

On a beau être au XXI eme siècle dit moderne et évolué mais si instable qui ne s'arrange pas !

Jdeclef 08/01/2022 14h11

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