vendredi 27 janvier 2023

Mais oui on est en temps de guerre virtuelle avec nos crises internationales et intérieures diverses même si les bombes ne nous tombent pas sur la tête (pour l’instant ) mais pour nos services de santés et autres publics cela date d’avant !?

 

Dijon-Nevers : un pont aérien... comme en temps de guerre

Huit médecins dijonnais feront chaque jeudi l'aller-retour en avion pour sauver le CH de Nevers. Soit 5 000 euros la journée de soins. À la guerre, comme à la guerre !

CAR AVEC DES DIRIGEANTS ET GOUVERNEMENTS DE TOUS BORDS POLITIQUES IMPREVOYANTS INCOMPETENTS ET LE DERNIER PAS MIEUX QUE LES AUTRES (SINON PIRE) ON COURE AUX DRAMES !?

LA MAJORITE DES FRANCAIS LAMBDA VIVENT OU JOUR LE JOUR !?

Le médecin de campagne fut une de ces mythologies françaises chères à Roland Barthes. Il était souvent le premier dans le canton à disposer d'une automobile. Aujourd'hui, désert médical oblige, ils sont la première profession de service à remplir leur office en… avion. On avait connu les French doctors, parangons de la médecine humanitaire, globe-trotters obligés, leur terrain d'opération excédant quelque peu le boulevard périphérique. On ne parlait pas encore de bilan carbone, et avant de sauver la planète, on se souciait de sauver ceux qui vivaient dessus.

Mais voilà que le maire de Nevers, une préfecture enclavée dépourvue de praticiens, Denis Thuriot, qui est aussi le président du conseil de surveillance du CH de l'agglomération nivernaise, n'a eu d'autre recours, pour peupler son désert, que d'importer 8 médecins dijonnais ce jeudi pour un aller-retour express dans la journée. Coût estimé pour chaque passager : 677 euros. Soit un peu plus de 5 000 euros la journée de soins. Cadeau.

Cri d'alerte

Nevers. Le personnage d'Emmanuelle Riva, tondue à la fin de la guerre pour cause d'amant allemand, y avait de très beaux et de très mauvais souvenirs dans Hiroshima mon amour. « La Loire passe pour un fleuve beau à cause de sa lumière tellement douce », se souvenait-elle en déambulant dans Hiroshima. Moins douce est la vie nivernaise quand on y tombe malade. À l'heure où la France se tâte pour savoir si elle va envoyer des chars lourds dans l'Ukraine envahie, le maire d'une préfecture française met en place, sur son propre territoire, un dispositif propre à un pays en guerre : un pont aérien. Effet médiatique assuré, qui, l'espère-t-il, attirera l'attention du ministère sur l'état de pénurie extrême de son département. Dans la Nièvre, on y meurt plus jeune que partout ailleurs dans la région Bourgogne-Franche-Comté.

Demorand – Pourquoi le système de santé français va si mal

D'ordinaire, ce genre d'opérations est réservé aux catastrophes naturelles dans des régions sinistrées et démunies du globe – un tremblement de terre… – ou à des blocus qu'il s'agit de forcer – le pont aérien de Berlin en 1948 est resté dans toutes les mémoires. Mais voilà ce qu'était devenu ce jeudi matin l'aéroport de Nevers : une zone de guerre sanitaire, d'un pays secoué par un séisme médical, cerné par un désert ennemi à franchir en toute urgence pour établir un cordon permettant de sauver des vies. Ainsi, à l'heure où la guerre fait rage à l'est de l'Europe, s'allument en France, ici ou là, des signaux faibles de situations de guerre ou relevés d'ordinaire dans un pays occupé : des coupures de courant ciblées, des générateurs sabotés en gare de l'Est. Il y a des jours où la France a parfois de petits airs d'Ukraine.

Le symbole nivernais

L'exemple nivernais est un cas d'école. Elle pointe du doigt la carte parfois aberrante des transports qui place une préfecture dans un trou ferroviaire, obligeant ainsi les docteurs à prendre la voie des airs pour accomplir 178 kilomètres. Elle souligne des disparités régionales profondes, déserts et oasis, Nevers étant, comme près de 70 autres préfectures, dépourvue de CHU par principe régional. Mais le CHU n'est pas la panacée et il faudra savoir comment un grand CH départemental en est arrivé à un tel état de misère. Elle marque enfin la réaction d'un élu départemental qui, face à la politique de santé publique de l'État, active les mécanismes de solidarité régionale. 

Système de santé : pronostic vital engagé

Lors de la pandémie, la médecine avait commencé soudain à prendre la voie du ciel. Il s'agissait alors d'exfiltrer des malades dans des établissements débordés. Cette fois, ce sont les médecins qui bougent, exportés comme des produits de première nécessité dans des centres hospitaliers nécessiteux. À l'heure où l'on calcule chaque empreinte carbone, la solution, qui serait provocatrice si elle n'était désespérée, montre bien qu'il n'y a pas, sur le court terme, d'autre solution que ces médecins ultra-carbonés. C'est un splendide pansement en forme de blouses blanches sur l'énorme jambe de bois française. La SNCF, qui voit le trafic aérien inter-cités érigé en panacée miracle, doit faire aussi grise mine que le temps.

Flying doctors

Après les profs TGV, voici donc les flying doctors qui volent au chevet des naufragés de l'hôpital, tombant du ciel tels des nouveaux messies au milieu de la brousse nivernaise. Dans le dernier classement des hôpitaux du Point (automne 2021), celui que l'État ne veut plus voir établi pour cacher notamment tous ces déserts, Nevers ne figure évidemment pas dans la liste des 50 meilleurs établissements. Le CHU de Dijon pointe à la 13e place. Et maintenant à quoi faut-il s'attendre ? Des flying professors transbordés d'académie en académie, faute de vocations ? Des flying judges transbahutés de cour en cour ? Quand la transition écologique se heurte au principe de réalité.

Cela démontre la déliquescence de notre système de santé Français dans sa globalité et tout ce qui en découle qui devrait être prioritaire et que nos dirigeants de tous bords disaient avec arrogance être le meilleur du monde mensonges que les Français avalent comme les discours de nos dirigeants depuis des décennies le dernier en date au pouvoir n’étant pas le dernier à pérorer des promesses d’amélioration qu’il ne tient pas (exemple le scandale pour les EPAPDH ou il n’a rien fait car s’étant produit lors de sa campagne électorale !)

Mais surtout pour la santé des alertes ont déjà eu lieu comme pour la canicule de 2003 qui a occasionné la démission du ministre de la Santé ou la gestion de l’épidémie de grippe importante H1NIN en 2009 si mal gérée ou des millions de vaccins commandés ont été perdus !?

Plus près la pandémie du COVID cerise sur le gâteau de la mauvaise gestion sanitaire du gouvernement de notre dirigeant et ses fumeux conseils de défense et scientifiques émérites champion de plateaux télés ne s’entendant pas entre eux après une vaccination désordonnée de vaccin à efficacité relative et ces pass sanitaire tout aussi utopiques et donc ces virus mutants qui tuent toujours sont toujours là mais les Français se sont habitués à vivre avec comme pour la grippe saisonnière !

Mais avec des dirigeants incompétents qui ne font que de la mauvaise politique politicienne totalement dépassés et par les nouvelles crises internationales économiques inflationnistes énergétiques et cette guerre Russo Ukrainienne les Français élisent et réélisent peut-être par dépit les mêmes car ne sachant plus quoi faire pour être correctement protèges ne savent plus voter ou qui choisir comme des moutons près à être tondus !

Moi qui suis âgé et ayant tout connu depuis le début la Veme république depuis de Gaulle je suis désespéré de voir l'apathie psychologique des Français qui ne pratiquent que le chacun pour soi et rien d'autre et tant pis pour les autres plus faibles !?

Jdeclef 27/01/2023 10h44

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire