Dijon-Nevers
: un pont aérien... comme en temps de guerre
Huit
médecins dijonnais feront chaque jeudi l'aller-retour en avion pour sauver le
CH de Nevers. Soit 5 000 euros la journée de soins. À la guerre, comme à la
guerre !
CAR AVEC DES DIRIGEANTS ET GOUVERNEMENTS DE TOUS BORDS POLITIQUES IMPREVOYANTS INCOMPETENTS ET LE DERNIER PAS MIEUX QUE LES AUTRES (SINON PIRE) ON COURE AUX DRAMES !?
LA MAJORITE DES FRANCAIS LAMBDA VIVENT OU JOUR LE JOUR !?
Le médecin de campagne fut une de ces mythologies françaises chères à Roland
Barthes. Il était souvent le premier dans le canton à disposer d'une
automobile. Aujourd'hui, désert médical oblige, ils sont la première profession
de service à remplir leur office en… avion. On avait connu les French doctors,
parangons de la médecine humanitaire, globe-trotters obligés, leur terrain
d'opération excédant quelque peu le boulevard périphérique. On ne parlait pas
encore de bilan carbone, et avant de sauver la planète, on se souciait de
sauver ceux qui vivaient dessus.
Mais voilà que le maire de Nevers, une préfecture enclavée dépourvue de
praticiens, Denis Thuriot, qui est aussi le président du conseil de
surveillance du CH de l'agglomération nivernaise, n'a eu d'autre recours, pour
peupler son désert, que d'importer 8 médecins dijonnais ce jeudi pour un
aller-retour express dans la journée. Coût estimé pour chaque
passager : 677 euros. Soit un peu plus de 5 000 euros
la journée de soins. Cadeau.
Cri d'alerte
Nevers. Le personnage d'Emmanuelle Riva, tondue à la fin de la guerre pour
cause d'amant allemand, y avait de très beaux et de très mauvais souvenirs dans
Hiroshima mon amour. « La Loire passe pour un fleuve beau à
cause de sa lumière tellement douce », se souvenait-elle en déambulant
dans Hiroshima. Moins douce est la vie nivernaise quand on y tombe malade. À
l'heure où la France se tâte pour savoir si elle va envoyer des chars lourds
dans l'Ukraine envahie, le maire d'une préfecture française met en place, sur
son propre territoire, un dispositif propre à un pays en guerre : un pont
aérien. Effet médiatique assuré, qui, l'espère-t-il, attirera l'attention du
ministère sur l'état de pénurie extrême de son département. Dans la Nièvre, on
y meurt plus jeune que partout ailleurs dans la région Bourgogne-Franche-Comté.
Demorand – Pourquoi le système de santé français va si mal
D'ordinaire, ce genre d'opérations est réservé aux catastrophes naturelles
dans des régions sinistrées et démunies du globe – un tremblement de terre… –
ou à des blocus qu'il s'agit de forcer – le pont aérien de Berlin
en 1948 est resté dans toutes les mémoires. Mais voilà ce qu'était
devenu ce jeudi matin l'aéroport de Nevers : une zone de guerre sanitaire,
d'un pays secoué par un séisme médical, cerné par un désert ennemi à franchir
en toute urgence pour établir un cordon permettant de sauver des vies. Ainsi, à
l'heure où la guerre fait rage à l'est de l'Europe, s'allument en France, ici
ou là, des signaux faibles de situations de guerre ou relevés d'ordinaire dans
un pays occupé : des coupures de courant ciblées, des générateurs sabotés
en gare de l'Est. Il y a des jours où la France a parfois de petits airs
d'Ukraine.
Le symbole nivernais
L'exemple nivernais est un cas d'école. Elle pointe du doigt la carte
parfois aberrante des transports qui place une préfecture dans un trou
ferroviaire, obligeant ainsi les docteurs à prendre la voie des airs pour
accomplir 178 kilomètres. Elle souligne des disparités régionales
profondes, déserts et oasis, Nevers étant, comme près de 70 autres
préfectures, dépourvue de CHU par principe régional. Mais le CHU n'est pas la
panacée et il faudra savoir comment un grand CH départemental en est arrivé à
un tel état de misère. Elle marque enfin la réaction d'un élu départemental
qui, face à la politique de santé publique de l'État, active les mécanismes de
solidarité régionale.
Système de santé : pronostic vital engagé
Lors de la pandémie, la médecine avait commencé soudain à prendre la voie du
ciel. Il s'agissait alors d'exfiltrer des malades dans des établissements
débordés. Cette fois, ce sont les médecins qui bougent, exportés comme des
produits de première nécessité dans des centres hospitaliers nécessiteux. À
l'heure où l'on calcule chaque empreinte carbone, la solution, qui serait
provocatrice si elle n'était désespérée, montre bien qu'il n'y a pas, sur le
court terme, d'autre solution que ces médecins ultra-carbonés. C'est un splendide
pansement en forme de blouses blanches sur l'énorme jambe de bois française. La
SNCF, qui voit le trafic aérien inter-cités érigé en panacée miracle, doit
faire aussi grise mine que le temps.
Flying doctors
Après les profs TGV, voici donc les
flying doctors qui volent au chevet des naufragés de l'hôpital, tombant du ciel
tels des nouveaux messies au milieu de la brousse nivernaise. Dans le dernier
classement des hôpitaux du Point (automne 2021), celui que l'État ne
veut plus voir établi pour cacher notamment tous ces déserts, Nevers ne figure
évidemment pas dans la liste des 50 meilleurs établissements. Le CHU
de Dijon pointe à la 13e place. Et maintenant à quoi faut-il
s'attendre ? Des flying professors transbordés d'académie en académie,
faute de vocations ? Des flying judges transbahutés de cour en cour ?
Quand la transition écologique se heurte au principe de réalité.
Cela démontre la déliquescence de notre système de santé Français
dans sa globalité et tout ce qui en découle qui devrait être prioritaire et que
nos dirigeants de tous bords disaient avec arrogance être le meilleur du monde mensonges
que les Français avalent comme les discours de nos dirigeants depuis des décennies
le dernier en date au pouvoir n’étant pas le dernier à pérorer des promesses d’amélioration
qu’il ne tient pas (exemple le scandale pour les EPAPDH ou il n’a rien fait car
s’étant produit lors de sa campagne électorale !)
Mais surtout pour la santé des alertes ont déjà eu lieu comme
pour la canicule de 2003 qui a occasionné la démission du ministre de la Santé
ou la gestion de l’épidémie de grippe importante H1NIN en 2009 si mal gérée ou
des millions de vaccins commandés ont été perdus !?
Plus près la pandémie du COVID cerise sur le gâteau de la
mauvaise gestion sanitaire du gouvernement de notre dirigeant et ses fumeux conseils
de défense et scientifiques émérites champion de plateaux télés ne s’entendant
pas entre eux après une vaccination désordonnée de vaccin à efficacité relative
et ces pass sanitaire tout aussi utopiques et donc ces virus mutants qui tuent
toujours sont toujours là mais les Français se sont habitués à vivre avec comme pour la grippe saisonnière !
Mais avec des dirigeants incompétents qui ne font que de la
mauvaise politique politicienne totalement dépassés et par les nouvelles crises
internationales économiques inflationnistes énergétiques et cette guerre Russo Ukrainienne les Français élisent et réélisent peut-être par dépit les mêmes car ne sachant plus quoi
faire pour être correctement protèges ne savent plus voter ou qui choisir comme
des moutons près à être tondus !
Moi qui suis âgé et ayant tout connu depuis le début la Veme
république depuis de Gaulle je suis désespéré de voir l'apathie psychologique
des Français qui ne pratiquent que le chacun pour soi et rien d'autre et tant
pis pour les autres plus faibles !?
Jdeclef 27/01/2023 10h44
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