Comment
Poutine viole le droit de la guerre ?!
LETTRE DES
ARMÉES. La guerre est régie par un ensemble de lois. Que la Russie
bafoue impunément. Le droit international peut-il l’empêcher de
nuire ?
POUTINE n’est qu’un barbare moderne qui ne
craint pas de mourir alors il fait l’aider à passer l’arme à gauche pour la
sécurité du monde entier et dissuadera peut-être d’autres de l’imiter !?
Vladimir Poutine et ses supporteurs ont beau affirmer que la Russie a
répondu à des « provocations » occidentales, notamment de l'Otan et
de l'Union européenne, rien ne vient en attester. La guerre a éclaté parce que
le maître du Kremlin l'a voulue. C'est un fait acquis, sauf pour le
Kremlin : la Russie n'avait aucun droit à intervenir militairement sur le
territoire ukrainien. Ni à envahir un pays voisin pour s'en emparer. Plus de
dix mois après le début de la guerre, qui avait en fait commencé
dès 2014 et l'invasion de la Crimée, la Russie ne possède toujours
aucune légitimité à la poursuivre. Ni à conduire contre son territoire, ses
armées et sa population des actions militaires meurtrières et destructrices,
nombre d'entre elles relevant de la qualification de crime de guerre.
Après tant de massacres conduits dans les siècles passés, sur le continent
européen et ailleurs, la communauté internationale était parvenue à définir une
règle essentielle, entérinée par la Charte des Nations unies, entrée en vigueur
le 24 octobre 1945. Sauf en cas de légitime défense, les pays membres de
l'ONU s'interdisent de recourir entre eux à la force armée, sauf si le Conseil
de sécurité de l'ONU les y invitait. Une première fois en Crimée, puis le
24 février 2022, la Russie a violé sans ambiguïté ces principes.
L'agression russe est dramatique pour le respect du droit international. Comme
l'écrit l'ancienne directrice juridique de Médecins sans frontières Françoise
Bouchet-Saulnier au début de l'invasion, « il s'agit cette fois d'une
guerre directe entre deux États souverains. Au-delà des destructions et des
souffrances subies par la population ukrainienne, cette guerre menace
l'existence même du cadre politique et juridique de sécurité collective
internationale établi après la Seconde Guerre mondiale ».
Guerre en Ukraine : l'ONU, « un système à bout de
souffle »
Jus ad bellum
Même si la Russie refuse ostensiblement de les respecter, la guerre a des
lois, définies dans un cadre juridique explicite. D'une part, le jus
ad bellum, le « droit à la guerre », qui traite du
« pourquoi » un conflit armé intervient. Est-il légitime, l'un ou
l'autre de ses protagonistes avaient-ils la faculté de s'y engager ? Et
d'autre part le jus in bello, le droit dans la guerre :
celle-ci est-elle conduite conformément aux règles du droit
international ?
S'agissant du jus ad bellum, la seule opportunité que Poutine
pouvait invoquer, y compris à tort, n'est autre que la légitime défense.
Logiquement, c'est la voie qu'il a choisie, en présentant au Conseil de
sécurité des Nations unies un seul document : le discours télévisé
qu'il avait tenu le jour même à la population russe, qui citait entre autres
motifs fallacieux le prétendu génocide commis par l'État ukrainien contre sa
minorité russophone. Onze voix du Conseil de sécurité ont rejeté ces arguties,
une seule les approuvant : celle de la Russie. Et trois abstentions :
celles de la Chine, de l'Inde et des Émirats arabes unis. Au regard des règles
qui régissent la marche du monde, Poutine n'avait donc pas le droit de lancer
cette guerre… Un autre membre permanent du Conseil de sécurité, la France, a
récemment semblé accorder un minimum de crédit à la fadaise de la légitime
défense, quand Emmanuel Macron a déclaré début décembre qu'il conviendrait
d'accorder « des garanties pour sa propre sécurité à la Russie le jour où
elle reviendra autour de la table » des négociations. Ce propos maladroit
a suscité un tollé, l'Élysée se défendant en estimant qu'il avait été
« sorti de son contexte ».
Guerre en Ukraine : « On est pour le moment dans
une nuit du droit »
Jus in bello
De quels moyens la communauté internationale dispose-t-elle pour sanctionner
la Russie ? Outre les sanctions économiques et politiques mises en œuvre,
la Cour internationale de justice jugeant les États a été saisie dans les
premiers jours de la guerre. S'il n'avait aucun droit à la déclencher, Vladimir
Poutine avait en revanche celui de conduire ses opérations de manière conforme
aux dispositions légales, le jus in bello. Il a fait le choix
inverse, les atteintes au droit de la guerre et des conflits armés étant
constantes et patentes. Si l'Ukraine a pu être accusée de ne pas bien traiter
ses prisonniers russes, la masse des accusations d'atrocités et de crimes de
guerre, voire de crimes contre l'humanité est à mettre au débit de la Russie.
Sous les yeux du monde, jour après jour, Moscou conduit des opérations
illégales, par exemple en frappant des cibles civiles.
Ce procédé n'est pas nouveau et a été utilisé des centaines de fois en
Syrie, contre des hôpitaux, des mosquées ou des écoles. Le prétexte avancé pour
« justifier » ces frappes, à savoir que des états-majors adverses ou
des équipements militaires s'y trouveraient dissimulés, ne fait rien à
l'affaire. La France, pour ne citer qu'elle, a systématiquement refusé
d'avaliser des tirs contre de telles cibles, que ce soit en Afghanistan ou en
Syrie, entre autres. Après avoir été saisie par l'Ukraine
en 2014 suite à l'invasion de la Crimée, la Cour pénale
internationale (CPI) a lancé en mars 2022 une nouvelle enquête sur les
crimes commis en Ukraine, qui font l'objet depuis cette date de recherches de
terrain. Françoise Bouchet-Saulnier souligne que la CPI a d'autres options,
« au titre du crime d'agression ajouté dans ses statuts en 2012, pour
engager la responsabilité pénale individuelle du président russe ». Ce
crime d'agression consiste en « la planification, la préparation, le
lancement ou l'exécution par une personne effectivement en mesure
de contrôler ou de diriger l'action politique ou militaire d'un État, d'un
acte d'agression qui, par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue
une violation manifeste de la Charte des Nations unies ».
Crimes de guerre
Il faudra des années, sinon des décennies, pour que le long bras de la
justice espère atteindre les fauteurs de guerre. Les crimes pour lesquels ils
pourraient être individuellement poursuivis sont les crimes de guerre ainsi
définis par le tribunal de Nuremberg en 1945 : « Atrocités
ou délits commis sur des personnes et des biens en violation des lois et usages
de la guerre, y compris l'assassinat, les mauvais traitements ou la déportation,
pour des travaux forcés ou pour tout autre but, des populations civiles dans
les territoires occupés, l'assassinat ou les mauvais traitements des
prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l'exécution des otages, le
pillage des biens publics ou privés, la destruction sans motif des villes et
des villages ou la dévastation que ne justifie pas la nécessité
militaire. »
Selon la définition de la CPI, des dirigeants russes civils et militaires
seraient également passibles de poursuites pour crimes contre l'humanité,
pouvant être constitués par le « meurtre, l'extermination, la
déportation ou le transfert forcé de population », ou la
« persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour
des motifs d'ordre politique, racial, national, ethnique, culturel,
religieux ou sexiste », et encore les « autres actes inhumains de
caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou
des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé physique ou mentale ».
Comment juger les crimes de la guerre d'Ukraine
Le défi pour les Ukrainiens et tous ceux qui les soutiennent consistera donc
à traduire en justice les responsables de cette guerre. Cela sera-t-il possible
un jour ? Rien n'est moins sûr… à tout le moins tant que l'agresseur ne
sera pas renvoyé en Russie.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La guerre et ses soi-disant droits est une
ineptie hypocrite pour donner bonne conscience aux hommes qui les déclenchent
surtout depuis ces guerres et conflits dits modernes après celles mondiales et
ses horreurs en constante augmentation avec ces barbaries induites dû à
l'imagination fertile des humains pour se détruire voire avilir leur
contemporains homme femmes enfants !
Certains dirigeants éminemment dangereux s'en
fichent ne connaissant que la violence y prenant plaisir pour certains pour
assoir leur désir de puissance ou richesse qu'il ne veulent pas partager même
avec leur peuples asservis !?
Quand on voit ce qu'a donné ces organismes SDN
devenus ONU depuis ces derniers conflits mondiaux et autres avec leur inefficacité
ce ne sont que des escroqueries intellectuelles étatiques et ne sont que de la sémantique
pour bienpensant donneurs de leçons !
Les hommes si différents mais incapables de
s'entendre (même parmi leurs chef d'états à l'intérieur de leur propres pays
dit démocratiques encore libres avec leurs peuples !?)
Ou le plus fort est la règle que POUTINE
applique en essayant de diviser les autres pays qui le sont déjà entre occident
orient Asie !
ll voit bien que ces divisions le protège
indirectement car ses opposants et leurs alliés n'arrivent pas (ou ne veulent
pas) le stopper voir l'éliminer même s'ils sont de forces égales à ces menaces nucléaires
équivalentes mais trop pleutres et pas assez unis autrement qu'en façade !?
À moins qu'il ne meure de sa belle mort dans
son lit comme d'autres dictateurs avant lui (comme Staline un autre maitre du
KREMLIN ?)
Les peuples du monde vont encore souffrir car
les hommes depuis la création et des millénaires ne savent que s'entretuer et
ne pas partager, nos histoires ancestrales le prouvent !
Le POINT en manque d'imagination nous fait un
article convenu à son habitude ou seuls nos chefs d'états ne souffrent pas ni
ne manque de rien d'où leur soif de pouvoir qu'on leur donne !
Les hommes sont des ânes bâtés incurables !?
Jdeclef 03/01/2022 11h23
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Naturellement ce commentaire a été censuré par les modérateurs bornés du point inféodés à leur rédaction qui refuse de dire les vérités en face et pitoyables que les Français lambda mal protégés par leurs dirigeants bien pensant donneurs de leçons en plus et qui doivent subir sans réagir la dangerosité de tels individus malfaisants dictateurs barbares d'un autre siècle que faut-il de plus pour enfin arrêter cette escalade de problèmes hyper dangereux de la part de ce genre de fou en continuant à pratiquer une politique de l'autruche sans même essayer de l'arrêter nos concitoyens sont-ils devenus aussi pleutres que leurs dirigeants là est la question ce n'est pas digne des Français de tous bords politiques même si cela ne veut plus dire grand chose nos anciens qui ont subit nos guerres mondiales doivent se retourner dans leurs tombes d'où ma réflexion irrévérencieuse de les avoir traités d'ânes désolé mais moi qui suis âgé je ne peut les supporter dans ce monde qui va à sa perte en baissant la tête !
RépondreSupprimer