Vœux de
Macron : un discours prudent avant une rentrée agitée !?
À
l’occasion de vœux pour 2023, Emmanuel Macron a prôné « l’impératif
de l’unité de la nation », sans forcément fixer de cap clair pour son
second mandat.
LES VŒUX AUSSI HYPOCRITES QUE LA DIPLOMATIE
INTERNATIONALE UTILISEE PAR NOS CHEFS D’ETATS POUR FAIRE PASSER LEUR INUTILITE
DANS UN MONDE INSTABLE QUI NE SE SOUCIE PAS DU BIEN DE LEURS PEUPLES QUI LES
ONT ELUS POUR GERER LEURS PAYS ET LES PROTEGER CE QU’ILS FONT MAL DEPUIS DES
DECENNIES NE PENSANT QU’A EUX !?
C’était le sujet sur lequel Emmanuel Macron était attendu, le dossier
brûlant de cette rentrée 2023, l'un des rares thèmes politiques d'une
allocution strictement codifiée : la réforme des
retraites. S'exprimant devant une modeste bibliothèque du salon doré –
cette pièce de l'Élysée lui tient lieu de bureau – le chef de l'État, qui
n'avait pas évoqué la réforme des retraites depuis le 31 décembre 2019,
s'est décidé ce samedi à remettre « la mère de toutes les batailles »
en haut de la pile des priorités pour 2023… Sans prendre toutefois de grands
risques.
Le président de la République, retiré pour quelques jours au fort de
Brégançon, s'est rigoureusement gardé de dévoiler les grandes lignes de sa
réforme ; la Première ministre, Élisabeth Borne, s'en chargera
le mardi 10 janvier. Pas d'indice sur le report de l'âge légal de
départ : 64 ou 65 ans, ni sur l'allongement de la durée de
cotisation, point sur lequel Les Républicains (LR), avec lesquels la
majorité espère faire passer le texte fin janvier, sont partout
particulièrement attentifs. Le président a simplement rappelé ce que le
candidat Macron mettait en avant lors de sa – brève – campagne pour sa
réélection au printemps : « L'allongement de nos carrières de travail
sera progressif il se fera par étapes sur près de dix ans. Il sera aussi juste
en tenant compte des carrières longues, des carrières hachées et de la
difficulté de certaines tâches de certains métiers. »
Dans la fabrique des vœux présidentiels
Les sixièmes vœux d'Emmanuel Macron ont été égrainés à « la
cavalcade » – selon l'expression consacrée du locataire de l'Élysée –
et placés sous le signe de la prudence. Aucune annonce dans cette
allocution particulièrement longue (18 minutes 30, loin
des 3 minutes 43 de Georges Pompidou), pas de phrase
saillante ou d'inflexion notable. Avant une rentrée qui s'annonce agitée, riche
d'incertitudes, le chef de l'État a voulu rassurer, appelant à plusieurs
reprises les Français à « l'unité » afin de ne pas céder à
« l'esprit de division ».
« Il fallait être honnête sans être trop audacieux, être franc sans
arracher trop brusquement les Français aux douceurs des fêtes de fin d'année
sur les sujets crispants », résumait, avant l'allocution, l'un de ses
conseillers. Lequel souligne que l'un des enjeux de cette allocution était de
ne pas céder aux « sinistroses » de cette fin d'année : absence
de perspectives sur l'issue de la guerre russo-ukrainienne, hausse de
l'inflation et, par conséquent, baisse du pouvoir d'achat, forte hausse de cas
de Covid en Chine, où les restrictions ont été largement assouplies après une
série de manifestations… Malgré cette accumulation de crises, « nous pourrons
faire face », a insisté Emmanuel Macron.
« Unité de la nation »
Fidèle au « en même temps » qui lui est cher, le chef de l'État a
consacré une bonne moitié de son intervention aux affaires intérieures, tout en
se projetant à l'étranger. Ainsi Emmanuel Macron est-il, sans surprise,
longuement revenu sur la guerre en Ukraine et ses conséquences pour la paix et
la stabilité de l'Europe, cherchant à se positionner à la fois comme acteur et
observateur d'une période de grands bouleversements. « Qui aurait imaginé
à cet instant que, pensant sortir avec beaucoup de difficultés d'une épidémie
planétaire nous aurions à affronter en quelques semaines d'inimaginables
défis ? La guerre revenue sur le sol européen après l'agression russe
jetant son dévolu sur l'Ukraine et sa démocratie, des dizaines, peut-être des
centaines de milliers de morts, une crise énergétique une crise alimentaire
menaçante, l'invocation des pires menaces y compris nucléaires ? »,
a-t-il développé, moins lyrique que d'ordinaire.
Hyperactif à l'international, Macron a-t-il un objectif
caché ?
Emmanuel Macron a salué les efforts consentis par les Français – « des
milliers d'entre vous ont fait œuvre de solidarité en accueillant dans nos
villes et dans nos villages des réfugiés fuyant l'invasion russe » – avant
d'adopter un ton plus solennel à la fin de son allocution, réassurant l'Ukraine
du soutien sans faille de la France. « Mes chers compatriotes, je veux ici
et ce soir en votre nom dire à nos amis ukrainiens que leur combat pour la
défense de votre nation est héroïque et qu'il nous inspire. Durant l'année
qui s'ouvre nous serons sans faillir à vos côtés », a promis le chef de
l'État. Et de déclarer que « nous aiderons [les Ukrainiens] jusqu'à la
victoire. »
Malgré ces réassurances et le ton
« résolument optimiste » adopté, le président réélu a peiné à fixer
un cap clair pour son second mandat. Six mois après sa réélection, le
président, bousculé par la défaite des législatives, sans majorité absolue à
l'Assemblée nationale, semble toujours à la recherche d'un « second
souffle ». « Comment délivrer un message d'optimisme alors que le
président est lui-même complètement dans le flou ? »
s'interrogeait faussement un député Renaissance il y a quelques jours,
dubitatif sur l'effet potentiel de ces vœux. Prôner « l'impératif de
l'unité de la nation » est une chose. Être en mesure de la gouverner
en est une autre…
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Un
discours attendu sans couleur ni saveur déjà trop long par un panel de mesures
à prendre ce qu'il ne fera pas étant donné son 1er quinquennat raté et le 2eme
entamé de même mouture les Français pour ceux qui ont pris le temps de
l'écouter (lui qui n'écoute personne et surtout pas les français) qui ne sait
pas agir ni protéger la France et les Français qui l'ont réélu comme des naïfs
incurables bon public qui vont continuer à râler et manifester celons leurs
mauvaises habitudes pendant 4 ans car l’ayant réélu, car ne sachant plus
choisir leurs dirigeants et politiciens de tous bords depuis + de 40 ans qui
font le bonheur du monde politique Français et ses élus de tous bords !
Bonne année 2023 pour
tous !
JDeclef
01/01/2022 13h05LP
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