mardi 3 janvier 2023

POUR CE DANGER 2 articles valent mieux qu'un seul Vladimir POUTINE se fiche totalement de la charte des nations unies et ses règlement ONISIEN qu’il bafoue considérant cela comme des chiffons de papiers il serait temps que les dirigeants occidentaux en prennent compte et travaillent vraiment à arrêter cet individu criminel !

 

Comment Poutine viole le droit de la guerre !? (bis)

LETTRE DES ARMÉES. La guerre est régie par un ensemble de lois. Que la Russie bafoue impunément. Le droit international peut-il l’empêcher de nuire ?

Les bavardages creux de nos dirigeants doivent se transformer en actes pour protéger leurs peuples de ce fou et d’autres dangereux qui se propage par mimétisme dans le monde !

Vladimir Poutine et ses supporteurs ont beau affirmer que la Russie a répondu à des « provocations » occidentales, notamment de l'Otan et de l'Union européenne, rien ne vient en attester. La guerre a éclaté parce que le maître du Kremlin l'a voulue. C'est un fait acquis, sauf pour le Kremlin : la Russie n'avait aucun droit à intervenir militairement sur le territoire ukrainien. Ni à envahir un pays voisin pour s'en emparer. Plus de dix mois après le début de la guerre, qui avait en fait commencé dès 2014 et l'invasion de la Crimée, la Russie ne possède toujours aucune légitimité à la poursuivre. Ni à conduire contre son territoire, ses armées et sa population des actions militaires meurtrières et destructrices, nombre d'entre elles relevant de la qualification de crime de guerre.

Après tant de massacres conduits dans les siècles passés, sur le continent européen et ailleurs, la communauté internationale était parvenue à définir une règle essentielle, entérinée par la Charte des Nations unies, entrée en vigueur le 24 octobre 1945. Sauf en cas de légitime défense, les pays membres de l'ONU s'interdisent de recourir entre eux à la force armée, sauf si le Conseil de sécurité de l'ONU les y invitait. Une première fois en Crimée, puis le 24 février 2022, la Russie a violé sans ambiguïté ces principes. L'agression russe est dramatique pour le respect du droit international. Comme l'écrit l'ancienne directrice juridique de Médecins sans frontières Françoise Bouchet-Saulnier au début de l'invasion, « il s'agit cette fois d'une guerre directe entre deux États souverains. Au-delà des destructions et des souffrances subies par la population ukrainienne, cette guerre menace l'existence même du cadre politique et juridique de sécurité collective internationale établi après la Seconde Guerre mondiale ».

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Jus ad bellum

Même si la Russie refuse ostensiblement de les respecter, la guerre a des lois, définies dans un cadre juridique explicite. D'une part, le jus ad bellum, le « droit à la guerre », qui traite du « pourquoi » un conflit armé intervient. Est-il légitime, l'un ou l'autre de ses protagonistes avaient-ils la faculté de s'y engager ? Et d'autre part le jus in bello, le droit dans la guerre : celle-ci est-elle conduite conformément aux règles du droit international ?

S'agissant du jus ad bellum, la seule opportunité que Poutine pouvait invoquer, y compris à tort, n'est autre que la légitime défense. Logiquement, c'est la voie qu'il a choisie, en présentant au Conseil de sécurité des Nations unies un seul document : le discours télévisé qu'il avait tenu le jour même à la population russe, qui citait entre autres motifs fallacieux le prétendu génocide commis par l'État ukrainien contre sa minorité russophone. Onze voix du Conseil de sécurité ont rejeté ces arguties, une seule les approuvant : celle de la Russie. Et trois abstentions : celles de la Chine, de l'Inde et des Émirats arabes unis. Au regard des règles qui régissent la marche du monde, Poutine n'avait donc pas le droit de lancer cette guerre… Un autre membre permanent du Conseil de sécurité, la France, a récemment semblé accorder un minimum de crédit à la fadaise de la légitime défense, quand Emmanuel Macron a déclaré début décembre qu'il conviendrait d'accorder « des garanties pour sa propre sécurité à la Russie le jour où elle reviendra autour de la table » des négociations. Ce propos maladroit a suscité un tollé, l'Élysée se défendant en estimant qu'il avait été « sorti de son contexte ».

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Jus in bello

De quels moyens la communauté internationale dispose-t-elle pour sanctionner la Russie ? Outre les sanctions économiques et politiques mises en œuvre, la Cour internationale de justice jugeant les États a été saisie dans les premiers jours de la guerre. S'il n'avait aucun droit à la déclencher, Vladimir Poutine avait en revanche celui de conduire ses opérations de manière conforme aux dispositions légales, le jus in bello. Il a fait le choix inverse, les atteintes au droit de la guerre et des conflits armés étant constantes et patentes. Si l'Ukraine a pu être accusée de ne pas bien traiter ses prisonniers russes, la masse des accusations d'atrocités et de crimes de guerre, voire de crimes contre l'humanité est à mettre au débit de la Russie. Sous les yeux du monde, jour après jour, Moscou conduit des opérations illégales, par exemple en frappant des cibles civiles.

Ce procédé n'est pas nouveau et a été utilisé des centaines de fois en Syrie, contre des hôpitaux, des mosquées ou des écoles. Le prétexte avancé pour « justifier » ces frappes, à savoir que des états-majors adverses ou des équipements militaires s'y trouveraient dissimulés, ne fait rien à l'affaire. La France, pour ne citer qu'elle, a systématiquement refusé d'avaliser des tirs contre de telles cibles, que ce soit en Afghanistan ou en Syrie, entre autres. Après avoir été saisie par l'Ukraine en 2014 suite à l'invasion de la Crimée, la Cour pénale internationale (CPI) a lancé en mars 2022 une nouvelle enquête sur les crimes commis en Ukraine, qui font l'objet depuis cette date de recherches de terrain. Françoise Bouchet-Saulnier souligne que la CPI a d'autres options, « au titre du crime d'agression ajouté dans ses statuts en 2012, pour engager la responsabilité pénale individuelle du président russe ». Ce crime d'agression consiste en « la planification, la préparation, le lancement ou l'exécution par une personne effectivement en mesure de contrôler ou de diriger l'action politique ou militaire d'un État, d'un acte d'agression qui, par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue une violation manifeste de la Charte des Nations unies ».

Crimes de guerre

Il faudra des années, sinon des décennies, pour que le long bras de la justice espère atteindre les fauteurs de guerre. Les crimes pour lesquels ils pourraient être individuellement poursuivis sont les crimes de guerre ainsi définis par le tribunal de Nuremberg en 1945 : « Atrocités ou délits commis sur des personnes et des biens en violation des lois et usages de la guerre, y compris l'assassinat, les mauvais traitements ou la déportation, pour des travaux forcés ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l'assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l'exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction sans motif des villes et des villages ou la dévastation que ne justifie pas la nécessité militaire. »

Selon la définition de la CPI, des dirigeants russes civils et militaires seraient également passibles de poursuites pour crimes contre l'humanité, pouvant être constitués par le « meurtre, l'extermination, la déportation ou le transfert forcé de population », ou la « persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d'ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste », et encore les « autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé physique ou mentale ».

Comment juger les crimes de la guerre d'Ukraine

Le défi pour les Ukrainiens et tous ceux qui les soutiennent consistera donc à traduire en justice les responsables de cette guerre. Cela sera-t-il possible un jour ? Rien n'est moins sûr… à tout le moins tant que l'agresseur ne sera pas renvoyé en Russie.

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Pourquoi voulez-vous que POUTINE respecte ce type de de règlement internationaux ONUSIEN ou autres en temps de guerre ouverte contre l'occident libre il n'a aucune empathie pour les peuples qu'il écrase et ne privilégie que la force violente n'a aucune parole mentant sans cesse et n'ayant soi-disant pas peur de la mort !?

C'est un envahisseur barbare d'un autre Age c'est tout il faut le stopper avant qu'il ne fasse plus mal !

Seule la détermination des pays encore libres démocratiques peut encore agir efficacement avant qu'il ne soit trop tard (nos histoires anciennes ont montré nos faiblesses il ne faut pas recommencer les mêmes erreurs passées de nos anciens dirigeants historiques !?)

Et donc c'est inutile pour les modérateurs du point de censurer ce commentaire qui sera de toute façon diffusé sur d'autres médias car il faut appeler un chat un chat au lieu de baisser la tête comme des moutons près à l'abattoir !

Jdeclef 03/01/2022 14h44

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