lundi 23 janvier 2023

L’exemple parfait des hypocrisies diplomatiques habituelles désespérantes alors que la guerre est aux portes des pays de l’Europe occidentale !?

 

Olaf Scholz, l’homme qui ne dit rien !?

MAIS IL Y A E.MACRON LE BAVARD QUI COMPENSE EN PAROLES LE MUTISME DU CHANCELIER ALLEMAND…?!

À Paris, le chancelier n’a pas répondu sur l’envoi de chars allemands en Ukraine. Sa ministre des Affaires étrangères a été plus claire… Drôle de dimanche à l’Élysée.

Il ne fallait pas attendre d'Olaf Scholz, en visite à Paris, de grandes déclarations fracassantes. Fidèle à sa réputation d'homme prudent, mesuré – fermé diront ses détracteurs –, le chancelier allemand n'a pas été capable de dire s'il livrerait des chars Leopard 2 au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Un peu plus tard, c'est sa ministre des Affaires étrangères, l'écologiste Annalena Baerbock, qui a ouvert une petite porte en déclarant, sur LCI, que l'Allemagne ne s'opposerait pas à la Pologne si Varsovie décidait d'envoyer des Leopard 2 en Ukraine. Cacophonie ou reculade organisée ?

Paradoxalement, les ministres écologistes – pacifistes historiques ! – sont bien plus clairs que Scholz sur les questions militaires. Si la sortie de Baerbock n'a pas été maîtrisée par Scholz, ça va souffler fort à Berlin. Les tensions au sein de la coalition allemande sont un cauchemar pour les Français.

À l'issue du conseil des ministres franco-allemand, dimanche 22 janvier, Olaf Scholz n'avait d'ailleurs pas répondu directement à la question qui lui était posée par un confrère allemand. Le chancelier avait préféré énumérer la liste des armes allemandes très « efficaces » déjà livrées par l'Allemagne.

Olaf Scholz disait s'en remettre à la « concertation avec ses partenaires », citant la France, les États-Unis et d'autres États européens. La conférence de presse était suivie d'un conseil de défense franco-allemand.

Un fonds souverain européen à discuter

Sur l'Inflation Reduction Act (IRA) de Joe Biden – un paquet de subventions perçu en Europe comme une entorse à la concurrence loyale –, la France travaille au corps le chancelier Scholz pour lui faire accepter une réponse budgétaire commune. « Les bons mécanismes financiers », préfère dire le président Macron.

« Sur les grands axes, nous sommes d'accord, mais le diable se niche dans les détails », souffle l'entourage du président français. La Commission doit détailler sa proposition d'un « fonds souverain européen » d'ici peu. Le travail entre Paris et Berlin se poursuivra jusqu'au prochain Conseil européen des 9 et 10 février quand les détails de cette proposition seront connus… Une nuit blanche à Bruxelles n'est pas à exclure.

« L’Union européenne ne doit pas être moins bien traitée que le Canada ou le Mexique »Olaf Scholz

Pour l'heure, Emmanuel Macron et Olaf Scholz réaffirment ce dont ils avaient déjà convenu lors du Conseil européen de décembre : assouplir le cadre réglementaire des aides d'État, accélérer le traitement administratif des « projets importants d'intérêt européen commun » (IPCEI) pour fournir plus rapidement des financements aux entreprises européennes, s'appuyer davantage sur les prêts de la banque européenne d'investissement (BEI) et utiliser l'argent non dépensé du plan de relance européen Next Generation UE.

« Il faut que ce soit lisible pour nos entreprises, comparable avec ce qu'elles ont du côté américain et le plus simple possible, a rappelé Emmanuel Macron. […] Il y a donc une question d'ambition budgétaire et une question de simplicité dans les mécanismes. »

Gérard Araud – L'Europe peut-elle survivre sans l'Amérique ? « L'Union européenne ne doit pas être traitée moins bien que le Canada ou le Mexique, qui sont les voisins immédiats des États-Unis, rebondit Olaf Scholz. Ça, ce serait inacceptable. Le règlement sur le “contenu local” ne doit pas conduire à discriminer les entreprises européennes implantées aux États-Unis ou qui échangent avec les États-Unis. Je pense que les États-Unis l'ont bien compris. […] Je reste confiant. Je pense qu'au cours du premier semestre de cette année, nous arriverons à un accord. »

La Commission doit fournir un comparatif entre les aides européennes et les aides américaines dans les différentes industries. « Je crois que, selon les domaines, il faudra une approche différenciée », estime le chancelier qui n'a pas évoqué le « fonds souverain » de la Commission européenne.

Désaccord sur le marché de l'électricité

Sur la réforme à venir du marché européen de l'électricité, les deux pays n'affichent pas les mêmes objectifs : la France plaide pour un découplage du prix du gaz et de l'électricité. L'Allemagne considère que le marché européen de l'électricité a bien fonctionné jusqu'à la guerre en Ukraine et qu'il n'y a pas lieu de le réformer profondément.

Donc, Berlin accepte une amélioration à la marge mais pas de refonte. La France, elle, voudrait pouvoir éviter de payer des factures d'électricité astronomique à cause du gaz allemand…

Le conseil des ministres franco-allemand est aussi l'occasion de petites ouvertures, certaines plus symboliques de l'amitié et de la coopération : deux bataillons mixtes franco-allemands issus de la Brigade franco-allemande seront déployés pour des exercices en Roumanie et Lituanie ; 60 000 billets de train seront distribués gratuitement pour encourager les échanges des jeunes entre les deux pays, un accord administratif a été signé pour lutter, ensemble, contre l'immigration irrégulière, un fonds sera créé pour soutenir les chercheurs des deux pays sur « la provenance des biens culturels d'Afrique subsaharienne »… On envisage aussi, à plus long terme, une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Paris et Berlin et un train de nuit.

 

Il ne fallait pas attendre d'Olaf Scholz, en visite à Paris, de grandes déclarations fracassantes. Fidèle à sa réputation d'homme prudent, mesuré – fermé diront ses détracteurs –, le chancelier allemand n'a pas été capable de dire s'il livrerait des chars Leopard 2 au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Un peu plus tard, c'est sa ministre des Affaires étrangères, l'écologiste Annalena Baerbock, qui a ouvert une petite porte en déclarant, sur LCI, que l'Allemagne ne s'opposerait pas à la Pologne si Varsovie décidait d'envoyer des Leopard 2 en Ukraine. Cacophonie ou reculade organisée ?

Paradoxalement, les ministres écologistes – pacifistes historiques ! – sont bien plus clairs que Scholz sur les questions militaires. Si la sortie de Baerbock n'a pas été maîtrisée par Scholz, ça va souffler fort à Berlin. Les tensions au sein de la coalition allemande sont un cauchemar pour les Français.

À l'issue du conseil des ministres franco-allemand, dimanche 22 janvier, Olaf Scholz n'avait d'ailleurs pas répondu directement à la question qui lui était posée par un confrère allemand. Le chancelier avait préféré énumérer la liste des armes allemandes très « efficaces » déjà livrées par l'Allemagne.

Olaf Scholz disait s'en remettre à la « concertation avec ses partenaires », citant la France, les États-Unis et d'autres États européens. La conférence de presse était suivie d'un conseil de défense franco-allemand.

Un fonds souverain européen à discuter

Sur l'Inflation Reduction Act (IRA) de Joe Biden – un paquet de subventions perçu en Europe comme une entorse à la concurrence loyale –, la France travaille au corps le chancelier Scholz pour lui faire accepter une réponse budgétaire commune. « Les bons mécanismes financiers », préfère dire le président Macron.

« Sur les grands axes, nous sommes d'accord, mais le diable se niche dans les détails », souffle l'entourage du président français. La Commission doit détailler sa proposition d'un « fonds souverain européen » d'ici peu. Le travail entre Paris et Berlin se poursuivra jusqu'au prochain Conseil européen des 9 et 10 février quand les détails de cette proposition seront connus… Une nuit blanche à Bruxelles n'est pas à exclure.

« L’Union européenne ne doit pas être moins bien traitée que le Canada ou le Mexique »Olaf Scholz

Pour l'heure, Emmanuel Macron et Olaf Scholz réaffirment ce dont ils avaient déjà convenu lors du Conseil européen de décembre : assouplir le cadre réglementaire des aides d'État, accélérer le traitement administratif des « projets importants d'intérêt européen commun » (IPCEI) pour fournir plus rapidement des financements aux entreprises européennes, s'appuyer davantage sur les prêts de la banque européenne d'investissement (BEI) et utiliser l'argent non dépensé du plan de relance européen Next Generation UE.

« Il faut que ce soit lisible pour nos entreprises, comparable avec ce qu'elles ont du côté américain et le plus simple possible, a rappelé Emmanuel Macron. […] Il y a donc une question d'ambition budgétaire et une question de simplicité dans les mécanismes. »

Gérard Araud – L'Europe peut-elle survivre sans l'Amérique ? « L'Union européenne ne doit pas être traitée moins bien que le Canada ou le Mexique, qui sont les voisins immédiats des États-Unis, rebondit Olaf Scholz. Ça, ce serait inacceptable. Le règlement sur le “contenu local” ne doit pas conduire à discriminer les entreprises européennes implantées aux États-Unis ou qui échangent avec les États-Unis. Je pense que les États-Unis l'ont bien compris. […] Je reste confiant. Je pense qu'au cours du premier semestre de cette année, nous arriverons à un accord. »

La Commission doit fournir un comparatif entre les aides européennes et les aides américaines dans les différentes industries. « Je crois que, selon les domaines, il faudra une approche différenciée », estime le chancelier qui n'a pas évoqué le « fonds souverain » de la Commission européenne.

Désaccord sur le marché de l'électricité

Sur la réforme à venir du marché européen de l'électricité, les deux pays n'affichent pas les mêmes objectifs : la France plaide pour un découplage du prix du gaz et de l'électricité. L'Allemagne considère que le marché européen de l'électricité a bien fonctionné jusqu'à la guerre en Ukraine et qu'il n'y a pas lieu de le réformer profondément.

Donc, Berlin accepte une amélioration à la marge mais pas de refonte. La France, elle, voudrait pouvoir éviter de payer des factures d'électricité astronomique à cause du gaz allemand…

Le conseil des ministres franco-allemand est aussi l'occasion de petites ouvertures, certaines plus symboliques de l'amitié et de la coopération : deux bataillons mixtes franco-allemands issus de la Brigade franco-allemande seront déployés pour des exercices en Roumanie et Lituanie ; 60 000 billets de train seront distribués gratuitement pour encourager les échanges des jeunes entre les deux pays, un accord administratif a été signé pour lutter, ensemble, contre l'immigration irrégulière, un fonds sera créé pour soutenir les chercheurs des deux pays sur « la provenance des biens culturels d'Afrique subsaharienne »… On envisage aussi, à plus long terme, une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Paris et Berlin et un train de nuit.

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De toute façon ce chancelier Allemand gouverne dans son pays avec une coalition de partis divers avec moins de pouvoir que notre président bavard qui parle pour deux en s'écoutant parler pour ne rien dire d'utile associé à une 1ere ministre inféodée et servile à sa personne qui gouverne avec ses directives à coup de 49/3 !

Seulement l'ALLEMAGNE est bien plus près de l'EST et de la frontière Ukrainienne qui sert de bouclier à toute l'Europe occidentale et que nous devons logiquement défendre et aider pour stopper ce dictateur Russe dejanté qui ne connait que la force par nostalgie de son ex empire et l'URSS déchue en 1989 car nos dirigeants n'arrivent pas à éliminer ce qui serait la meilleure issue car le monde indirectement souffre en plus de ses crises économiques inflationnistes énergétiques induites  par cette guerre Russo Européenne indirecte !?

En France on en est encore à discuter sur l'avenir nos retraites diverses mais si une guerre totale à lieu chez nous le cela occultera nos problèmes sociaux en 1936/39 on avait eu les mêmes genres de manifestations ouvrières avec des avancées importantes alors on nous a collé jusqu'en 1945 une guerre mondiale qui a remis les pendules à l'heure sans oublier 1968 plus tard !

On évolue peu en fait on rejoue tous les 30 ou 40 ans en moyenne les mêmes scenarios avec les mêmes acteurs que nous élisons et réélisons car les Français et Européens sont incurables !

(Il faut pour les populations lambda qu'elles aient la chance de passer entre ces périodes tendues mondiales car les hommes sont incurables !?)

Jdeclef 23/01/2023 12h16LP

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