mardi 17 janvier 2023

Ben voyons c’est si facile de taper sur les retraités qui ne peuvent plus se défendre à part manifester quand ils en ont encore la force physique ce qui est loin d’être le cas pour la majorité d’entre eux et en essayant de puiser dans leurs caisses de retraites de la part de ce gouvernement et ses dirigeants qui gèrent si mal notre pays qui va à la dérive !

 

Réforme des retraites : le mythe des retraités nantis ?

Dans le cadre de la réforme Borne, le débat sur l’effort financier demandé aux retraités divise. Ces derniers sont souvent jugés mieux lotis que les actifs.

Bien sûr que certains ont de meilleures retraites meilleures que celles de pauvres retraités à 600 € voire moins et surtout pas au niveau de nos ministres et dirigeants ou politiciens de tous bords qui travaillent bien moins et moins longtemps et ne savent même pas le prix d’un ticket de métro parisien d’une baguette de pain ou d’un paquet de pâtes alimentaires !

Le fameux « LIBERTE EGALITE FRATERNITE » n’existe plus en France si ce n’est que sur nos édifices publics et le mal être le mal vivre s’aggrave en FRANCE dans tous les domaines et l’anarchie rampante gagne du terrain pas loin de l’explosion que le Président sa 1ere ministre et son gouvernement MACRONIEN de pattes cassées se méfient du retour de flamme protestataire des Français lambda !?

Les retraités seraient-ils des nantis qui ont pillé les retraites au détriment des générations futures ? Certains, à l'occasion de la réforme Borne, ne mâchent pas leurs mots sans qu'on sache s'il s'agit de légitimer des hausses d'impôt ou la baisse significative du pouvoir d'achat des retraités sur le demi-siècle à venir.

Il est vrai que le niveau de vie médian des retraités d'aujourd'hui est légèrement supérieur, de 1,5 %, à celui de l'ensemble de la population. C'est ce qui permet à certains d'avancer que les retraités sont des bienheureux. Mais les chiffres montrent que les retraités ne sont en aucun cas des nantis. S'ils s'en sortent aujourd'hui bien par rapport à leurs concitoyens, c'est pour toute une série de raisons qui n'a rien à voir avec une quelconque générosité du système de retraite. En tout premier lieu, ils n'ont plus d'enfants à charge. Par ailleurs, les cotisations retraite des actifs français sont très élevées, ce qui réduit plus qu'ailleurs leur revenu disponible. À titre de comparaison, les salariés français figurent dans le trio des salariés de l'OCDE supportant les cotisations sociales les plus élevées (28 % du salaire brut dans le privé), alors qu'ils ne sont que douzièmes en termes de taux de remplacement à la retraite (74 % du salaire net).

Les Trente Glorieuses

S'interroger sur la « générosité » des pensions en oubliant de prendre en compte l'importance des cotisations n'a aucun sens. C'est pour cela que les économistes s'attachent plutôt à suivre le taux de rendement interne (TRI) des régimes de retraite. Cela permet de mettre en perspective les prestations reçues tout au long de la retraite au regard des cotisations versées durant la vie active. Si le TRI est élevé, le régime de retraite est une bonne affaire ; s'il est faible, ce n'est pas le cas.

La réforme des retraites est-elle une aubaine pour l'emploi des séniors ?

Or, en France, ce taux de rendement ne cesse de baisser depuis la mise en place de la répartition. Il était de 9 % pour la génération née en 1920, majoritairement décédée. La vingtaine de milliers de centenaires encore en vie figure parmi les premières générations à avoir validé une carrière complète en répartition. Elle a bénéficié à plein de la croissance économique des Trente Glorieuses (1945-1975), à une époque où les taux des cotisations retraite n'étaient pas élevés. La population active était en forte hausse, avec le sursaut provisoire de la natalité et la montée en puissance du travail des femmes. Dans le même temps, les retraités de l'époque, peu nombreux, se contentaient de pensions faibles.

Baisse du rendement

Aujourd'hui, le retraité moyen, né en 1950, bénéficie d'un taux de rendement de l'ordre de 2,5 % lorsqu'on considère le retour sur investissement des cotisations qui ont été prélevées sur son travail (24 % du salaire brut en moyenne, contre 28 % aujourd'hui). Si ce taux de rendement est supérieur à celui qu'auront les générations futures, il n'est en aucun cas excessif. Les retraités actuels sont pleinement affectés par le changement des règles d'indexation depuis la fin des années 1980. Il a freiné la revalorisation des retraites avec, à ce stade, un manque à gagner représentant 10 % des retraites. Ajoutons que nos retraités auraient eu des pensions bien plus attrayantes si une partie de leurs cotisations avait été capitalisée, à l'image de ce qui se fait dans d'autres pays. Depuis le contre-choc du baby-boom, le rendement des régimes de retraite par répartition est moins attractif que celui des capitalisations collectives. À titre de comparaison, le régime additionnel de la fonction publique (RAFP) rapporte en moyenne 5,6 % par an depuis 2006. Ce fonds de pension est bien plus rentable que la répartition pénalisée par la baisse de la natalité.

Les cas types du Conseil d'orientation des retraites montrent que le rendement des retraites françaises continue de baisser. Pour la génération née en 1960, le TRI net sera d'au mieux 2 % pour un non-cadre et de 1,5 % pour un cadre. Ces rendements diminuent en cas de report de l'âge de départ à la retraite.

Pour autant, il n'y a pas de quoi incriminer les générations précédentes. Ce choix est la conséquence mécanique de la répartition, telle que pratiquée en France. Sans réserves, son rendement diminue au gré de la détérioration de la démographie.

Pas assez d'enfants

Les seuls reproches que l'on pourrait faire aux générations précédentes sont de ne pas avoir fait assez d'enfants et de ne pas avoir généralisé la capitalisation collective pour compenser la baisse de rendement des retraites en répartition. Ces réprimandes sont cependant injustes.

D'une part, la baisse des naissances est un phénomène structurel. Dès les années 1950, la France a été un des premiers pays européens à connaître une baisse significative de la fécondité, phénomène qui a été un court instant interrompu par la parenthèse du baby-boom. D'autre part, il serait malhonnête de reprocher à nos aînés l'attentisme que nous ne remettons pas en cause. Le consensus en faveur d'une généralisation de la capitalisation collective n'est toujours pas là, comme l'illustre cette étrange réforme des retraites défendue par le gouvernement, passant à côté de changements structurels indispensables pour limiter leur érosion.

À ce stade, l'opinion publique française continue de se contenter d'une « capitalisation désordonnée ». Une partie des actifs bénéficie de capitalisations collectives (les salariés d'entreprises généreuses, les fonctionnaires…). La masse a pour seul avenir des retraites par répartition qui, même avec une garantie à 85 % du smic, comment le promet l'équipe d'Élisabeth Borne, sont peu attrayantes.

L'inaction a un prix. Si l'on ne réagit pas, dans 50 ans, le niveau de vie relatif des retraités reviendra au niveau des années 1980. Il serait compris entre 75 et 87 % de celui de la population, selon les scénarios du Conseil d'orientation des retraites. On peut prédire qu'on aura alors, comme pour le nucléaire aujourd'hui, un maximum de monde pour fustiger l'imprévoyance des autorités en oubliant qu'elle est la conséquence d'un manque collectif de clairvoyance.

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Essayer de s'attaquer aux pensions des retraites et surtout aux retraités (dits) nantis est une basse lâcheté sans nom gouvernementale de ministres et dirigeants eux même super nantis je suis veuf mon épouse est décédée à 65 ans et qui a travaillé jusqu'au bout car ayant eu une grave maladie avec transplantation d'organe elle n'en a même pas profité !

Moi qui suis retraité avec 43 annuités faites bien sûr que beaucoup trouve trop j'ai une retraite moyenne bien moins haute que mon dernier salaire j'ai 76 ans étant en santé précaire en traitement ALD cardiaque j'en arrive à ne plus avoir le moral et à souhaiter que ma fin de vie arrive sans tarder car j'en ai marre de ses gouvernements et dirigeants depuis 40 ans seraient d'une malhonnèté pas possible s'il venaient à se servir dans les caisses de retraites des Français qui ont travaillés toute leur vie car courant après cet argent roi qu'ils utilisent mal par leurs mauvaises gouvernances en jetant celui-ci quelque fois par les fenêtres du « quoi qu'il en coute » et qu'ils n'ont pas !

Mr MACRON  élu et réélu par les Français par opportunisme et par défaut n'est pas un bon chef d'état et n'en mérite même pas le titre et il procrastine et ne fait rien n'ayant aucune idée novatrice et ce pour tout moult problèmes sociétaux et internationaux en dédaignant les Français n'étant pas de son monde de petit bourgeois mais il ne fait que prendre la suite de ses prédécesseurs que nous avons aussi élus et réélus dans cette classe politique de politiciens lamentables dont la qualité déjà pas au top n'a fait que diminuer au fil de ces décennies !?

Si les Français descendent dans la rue car ne leur restant que çà pour protester sur ses reformes de retraites qui varient périodiquement tous les 10 ans en moyenne rarement en leur faveur et érodant le peu d'avantages qu'ils peuvent espérer on peut les comprendre !?

Car notre pays va vraiment mal et glisse vers le fond depuis + 40 ans et quand un gouvernement pense à puiser dans les caisses de retraites c'est un signe grave qui ne trompe pas !?

Jdeclef 17/01/2023 10h26


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