Réforme
des retraites : le mythe des retraités nantis ?
Dans
le cadre de la réforme Borne, le débat sur l’effort financier demandé aux
retraités divise. Ces derniers sont souvent jugés mieux lotis que les
actifs.
Bien
sûr que certains ont de meilleures retraites meilleures que celles de pauvres
retraités à 600 € voire moins et surtout pas au niveau de nos ministres et
dirigeants ou politiciens de tous bords qui travaillent bien moins et moins
longtemps et ne savent même pas le prix d’un ticket de métro parisien d’une
baguette de pain ou d’un paquet de pâtes alimentaires !
Le
fameux « LIBERTE EGALITE FRATERNITE » n’existe plus en France si ce n’est
que sur nos édifices publics et le mal être le mal vivre s’aggrave en FRANCE
dans tous les domaines et l’anarchie rampante gagne du terrain pas loin de l’explosion
que le Président sa 1ere ministre et son gouvernement MACRONIEN de pattes cassées
se méfient du retour de flamme protestataire des Français lambda !?
Les retraités seraient-ils des nantis qui ont pillé les retraites au
détriment des générations futures ? Certains, à l'occasion de la réforme
Borne, ne mâchent pas leurs mots sans qu'on sache s'il s'agit de légitimer des
hausses d'impôt ou la baisse significative du pouvoir d'achat des retraités sur
le demi-siècle à venir.
Il est vrai que le niveau de vie médian des retraités d'aujourd'hui est
légèrement supérieur, de 1,5 %, à celui de l'ensemble de la
population. C'est ce qui permet à certains d'avancer que les retraités sont des
bienheureux. Mais les chiffres montrent que les retraités ne sont en aucun cas
des nantis. S'ils s'en sortent aujourd'hui bien par rapport à leurs
concitoyens, c'est pour toute une série de raisons qui n'a rien à voir avec une
quelconque générosité du système de retraite. En tout premier lieu, ils n'ont
plus d'enfants à charge. Par ailleurs, les cotisations retraite des actifs
français sont très élevées, ce qui réduit plus qu'ailleurs leur revenu
disponible. À titre de comparaison, les salariés français figurent dans le
trio des salariés de l'OCDE supportant les cotisations sociales les plus
élevées (28 % du salaire brut dans le privé), alors qu'ils ne sont
que douzièmes en termes de taux de remplacement à la retraite (74 %
du salaire net).
Les Trente Glorieuses
S'interroger sur la « générosité » des pensions en oubliant de
prendre en compte l'importance des cotisations n'a aucun sens. C'est pour cela
que les économistes s'attachent plutôt à suivre le taux de rendement interne
(TRI) des régimes de retraite. Cela permet de mettre en perspective les
prestations reçues tout au long de la retraite au regard des cotisations
versées durant la vie active. Si le TRI est élevé, le régime de retraite est
une bonne affaire ; s'il est faible, ce n'est pas le cas.
La réforme des retraites est-elle une aubaine pour l'emploi
des séniors ?
Or, en France, ce taux de rendement ne cesse de baisser depuis la mise en
place de la répartition. Il était de 9 % pour la génération née en
1920, majoritairement décédée. La vingtaine de milliers de centenaires encore
en vie figure parmi les premières générations à avoir validé une carrière
complète en répartition. Elle a bénéficié à plein de la croissance économique
des Trente Glorieuses (1945-1975), à une époque où les taux des
cotisations retraite n'étaient pas élevés. La population active était en forte
hausse, avec le sursaut provisoire de la natalité et la montée en puissance du
travail des femmes. Dans le même temps, les retraités de l'époque, peu
nombreux, se contentaient de pensions faibles.
Baisse du rendement
Aujourd'hui, le retraité moyen, né en 1950, bénéficie d'un taux de rendement
de l'ordre de 2,5 % lorsqu'on considère le retour sur investissement des
cotisations qui ont été prélevées sur son travail (24 % du salaire brut en
moyenne, contre 28 % aujourd'hui). Si ce taux de rendement est supérieur à
celui qu'auront les générations futures, il n'est en aucun cas excessif. Les
retraités actuels sont pleinement affectés par le changement des règles
d'indexation depuis la fin des années 1980. Il a freiné la revalorisation des
retraites avec, à ce stade, un manque à gagner représentant 10 % des
retraites. Ajoutons que nos retraités auraient eu des pensions bien plus attrayantes
si une partie de leurs cotisations avait été capitalisée, à l'image de ce qui
se fait dans d'autres pays. Depuis le contre-choc du baby-boom, le rendement
des régimes de retraite par répartition est moins attractif que celui des
capitalisations collectives. À titre de comparaison, le régime additionnel de
la fonction publique (RAFP) rapporte en moyenne 5,6 % par an depuis 2006.
Ce fonds de pension est bien plus rentable que la répartition pénalisée par la
baisse de la natalité.
Les cas types du Conseil d'orientation des retraites montrent que le
rendement des retraites françaises continue de baisser. Pour la génération née
en 1960, le TRI net sera d'au mieux 2 % pour un non-cadre et de 1,5 %
pour un cadre. Ces rendements diminuent en cas de report de l'âge de départ à
la retraite.
Pour autant, il n'y a pas de quoi incriminer les générations précédentes. Ce
choix est la conséquence mécanique de la répartition, telle que pratiquée en
France. Sans réserves, son rendement diminue au gré de la détérioration de la
démographie.
Pas assez d'enfants
Les seuls reproches que l'on pourrait faire aux générations précédentes sont
de ne pas avoir fait assez d'enfants et de ne pas avoir généralisé la
capitalisation collective pour compenser la baisse de rendement des retraites
en répartition. Ces réprimandes sont cependant injustes.
D'une part, la baisse des naissances est un phénomène structurel. Dès les
années 1950, la France a été un des premiers pays européens à connaître une
baisse significative de la fécondité, phénomène qui a été un court instant
interrompu par la parenthèse du baby-boom. D'autre part, il serait
malhonnête de reprocher à nos aînés l'attentisme que nous ne remettons pas en
cause. Le consensus en faveur d'une généralisation de la capitalisation
collective n'est toujours pas là, comme l'illustre cette étrange réforme des
retraites défendue par le gouvernement, passant à côté de changements
structurels indispensables pour limiter leur érosion.
À ce stade, l'opinion publique française continue de se contenter d'une
« capitalisation désordonnée ». Une partie des actifs bénéficie de
capitalisations collectives (les salariés d'entreprises généreuses, les
fonctionnaires…). La masse a pour seul avenir des retraites par répartition
qui, même avec une garantie à 85 % du smic, comment le promet l'équipe
d'Élisabeth Borne, sont peu attrayantes.
L'inaction a un prix. Si l'on ne réagit pas, dans 50 ans, le
niveau de vie relatif des retraités reviendra au niveau des années 1980. Il
serait compris entre 75 et 87 % de celui de la population, selon les
scénarios du Conseil d'orientation des retraites. On peut prédire qu'on aura
alors, comme pour le nucléaire aujourd'hui, un maximum de monde pour fustiger
l'imprévoyance des autorités en oubliant qu'elle est la conséquence d'un
manque collectif de clairvoyance.
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Essayer de s'attaquer aux pensions des
retraites et surtout aux retraités (dits) nantis est une basse lâcheté sans nom
gouvernementale de ministres et dirigeants eux même super nantis je suis veuf
mon épouse est décédée à 65 ans et qui a travaillé jusqu'au bout car ayant eu
une grave maladie avec transplantation d'organe elle n'en a même pas profité !
Moi qui suis retraité avec 43 annuités faites
bien sûr que beaucoup trouve trop j'ai
une retraite moyenne bien moins haute que mon dernier salaire j'ai 76 ans étant
en santé précaire en traitement ALD cardiaque j'en arrive à ne plus avoir le
moral et à souhaiter que ma fin de vie arrive sans tarder car j'en ai marre de
ses gouvernements et dirigeants depuis 40 ans seraient d'une malhonnèté pas
possible s'il venaient à se servir dans les caisses de retraites des Français
qui ont travaillés toute leur vie car courant après cet argent roi qu'ils
utilisent mal par leurs mauvaises gouvernances en jetant celui-ci quelque fois
par les fenêtres du « quoi qu'il en coute » et qu'ils n'ont pas !
Mr MACRON élu et réélu par les Français par opportunisme
et par défaut n'est pas un bon chef d'état et n'en mérite même pas le titre et
il procrastine et ne fait rien n'ayant aucune idée novatrice et ce pour tout
moult problèmes sociétaux et internationaux en dédaignant les Français n'étant
pas de son monde de petit bourgeois mais il ne fait que prendre la suite de ses
prédécesseurs que nous avons aussi élus et réélus dans cette classe politique
de politiciens lamentables dont la qualité déjà pas au top n'a fait que
diminuer au fil de ces décennies !?
Si les Français descendent dans la rue car ne
leur restant que çà pour protester sur ses reformes de retraites qui varient périodiquement
tous les 10 ans en moyenne rarement en leur faveur et érodant le peu d'avantages
qu'ils peuvent espérer on peut les comprendre !?
Car notre pays va vraiment mal et glisse vers
le fond depuis + 40 ans et quand un gouvernement pense à puiser dans les caisses
de retraites c'est un signe grave qui ne trompe pas !?
Jdeclef 17/01/2023 10h26
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