Au PS, les
couleuvres remplacent les éléphants
LES
CARNETS DU DIMANCHE. Quelle que soit l’issue du congrès, c’est la fermeture qui
s’annonce. Cazeneuve se prépare, Hollande songe au retour…
LES
FRANÇAIS N’ARRIVENT PAS A SE DEBARASSER DE CETTE CLASSE POLITIQUE ET PARTIS
POLITIQUES INUTILES RINGARDS DE TOUS BORDS ET DONC NE PEUVENT OBTENIR LE
CHANGEMENT QU’ILS RECLAMENT DEPUIS DES DECENNIES CAR ILS SONT INCURABLES PAR
LEURS DIVISIONS ET LEUR CHACUN POUR SOI SEULS CES POLITICIENS PROFESSIONNELS EN
PROFITENT !
Intéressons-nous au Parti socialiste, c'est probablement la dernière fois
que nous en avons l'occasion. Nul besoin de savoir, au fond, quelle sera
l'issue de l'affrontement entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ;
à l'issue d'un vote entaché d'irrégularités manifestes, il n'y aura pas de vrai
gagnant. Les deux adversaires revendiquent la victoire ; en fait, ils
partagent la défaite. Seule la confusion va régner, et pour longtemps –
peut-être à travers une bataille devant les tribunaux : les partisans du
maire de Rouen ont consulté hier un avocat d'affaires qui connaît bien le
parti, pour y avoir exercé des responsabilités.
Comme prévu, la séquence a été calamiteuse : dans certaines sections,
on a vu des militants s'enfermer dans une pièce avec une urne ; dans
d'autres, il n'y avait ni isoloir ni contrôle des cotisations. En
Seine-Maritime, la police municipale a carrément chassé des militants. En
Haute-Corse, m'a raconté un hiérarque socialiste atterré, il y a eu plus de votants
que d'inscrits…
Quand Valls rangeait son pistolet
Ces pratiques, il faut bien le dire, ont « toujours eu cours au
PS », se remémorait hier un expert de ses arcanes. Aujourd'hui, l'âpreté
du combat est inversement proportionnelle à son enjeu : le grand parti de
Mitterrand est devenu le parti croupion de Faure. Il n'a plus de leader
incontestable (la preuve), plus d'idées, plus de force d'attraction. Il lui
reste des élus locaux (Michaël Delafosse à Montpellier, Johanna Rolland à Nantes,
Carole Delga en Occitanie, Anne Hidalgo à Paris), mais ils se replient sur
leurs fiefs comme au temps de la SFIO, quand la gauche était loin du pouvoir.
Sous Mitterrand, Mauroy et Jospin, les éléphants se changeaient en tigres le
temps d'un congrès, pour se réconcilier à la fin derrière le chef – la logique
de la Ve République s'imposait. Sous Hollande, le parti
ressemblait davantage à un nid de serpents – pour se dégager la voie vers la
présidentielle, le premier secrétaire conspirait contre la mère de ses enfants…
Au Congrès de Reims, la fraude avait submergé le vote : Ségolène Royal se
retrouvait derrière Martine Aubry. Je me souviens de Manuel Valls m'expliquant,
de la rage plein la voix, qu'il irait « jusqu'au bout » pour démonter
la manipulation, quitte à faire exploser le PS. Sa fureur était sincère, mais
elle fut passagère : 48 heures après, il rangeait son pistolet,
rentrait dans le rang et prenait patience. À l'époque, il ne croyait pas encore
les gauches « irréconciliables ».
Pourquoi remuer ces souvenirs ? Pour comparer, bien sûr, et en tirer
quelques leçons. Le PS n'a plus d'éléphants ni de tigres, les serpents sont
devenus des couleuvres. Une fois parvenu au pouvoir, Hollande a installé le
cynisme à l'Élysée et remplacé une ligne politique par une somme de petits
calculs de probabilité. Contrairement à ce que l'on entend souvent, ce ne sont
pas les « frondeurs » qui ont gâché son quinquennat ni les
foucades d'Arnaud Montebourg ou de Benoît Hamon, mais ses propres errements. Il
était plus près du radicalisme que du blairisme.
Cazeneuve : rendez-vous dans un mois
Cet inventaire n'ayant pas été fait, le PS a suivi depuis la même
trajectoire sinueuse, guidé exclusivement par l'intérêt personnel de ses
dirigeants – l'habileté hollandienne en moins. Il serait donc hors sujet de
reprocher à Olivier Faure une dérive idéologique. Il ne s'est pas rallié à
Mélenchon pour mettre le cap à gauche toute, mais pour sauver quelques
circonscriptions législatives, à commencer par la sienne.
De fait, ce n'est pas la ligne du PS qui fait sa faiblesse actuelle, mais
son absence de ligne – personne ne peut se reconnaître en lui, sauf une poignée
d'édiles, leurs familles, leurs collaborateurs, les salariés de leurs
collectivités et ce qui leur reste d'obligés. L'exemple des retraites est
frappant : la candidate Hidalgo défendait les 62 ans (c'est-à-dire le
statu quo) ; un mois plus tard, Olivier Faure réclamait le retour aux
60 ans… Où est la cohérence ? Pendant ce temps, l'extrême droite en
costumes et tailleurs revendique la défense des classes populaires et la
droite conservatrice réclame plus de mesures sociales dans le projet du
gouvernement…
Coignard – PS : combat de titans sur le
« Titanic »
N'allez pas chercher plus loin ce qui laisse penser à François Hollande
qu'il pourrait revenir. Convaincu que les socialistes sont prêts à n'importe
quelle aventure pour rêver à nouveau du pouvoir, l'ex-président (dont j'ai déjà
raconté ici l'obsession du retour) meurt d'envie de sortir de sa retraite
forcée et pense pouvoir y arriver. Au grand dam de Bernard Cazeneuve, qui
prépare pour le mois prochain une « initiative de rassemblement » et
se verrait volontiers reprendre le flambeau – même si, dans un premier temps,
il s'agira surtout de ramasser les cendres.
Une solution : le LSD
Un nouveau PS, combien de divisions ? Dans l'hypothèse – probable – où
Faure garderait la main sur l'appareil, les partisans de Mayer-Rossignol sont
nombreux à envisager d'aller voir ailleurs. Sans compter tous ceux qui ont déjà
quitté le PS. « La reconstruction d'une gauche de gouvernement est
possible », s'encourageait hier devant moi un ancien dirigeant socialiste,
qui se dit proche de Cazeneuve. Mais créer un parti ex nihilo suppose
une manne financière inexistante, et Faure garde la clé de la tirelire (ce
n'est plus un coffre).
Quant aux idées, il reste à en produire de nouvelles : n'a-t-on pas
déjà tout dit sur la redistribution ? Plus d'impôts ou moins
d'impôts ? Faut-il réformer l'école ou céder aux syndicats
d'enseignants ? La sécurité : sujet tabou ? L'immigration :
que proposer qui ne soit pas déjà dans le programme d'un autre parti ?
Après tant d'années de recroquevillement, il en faudra de l'imagination pour
rebâtir une alternative crédible.
Ma suggestion : fonder un mouvement de « gauche raisonnable »
qui se baptiserait « Les sociaux-démocrates », comme il y a
« Les Républicains ». Son acronyme serait LSD : il n'y a sans
doute plus que ça pour faire planer les socialistes.
Post-scriptum : justice pour Agnès Buzyn… Quid des juges ?
Quelques mots pour finir à propos d'Agnès Buzyn. L'ancienne ministre de la
Santé était jusqu'à vendredi la seule ministre sur la planète à être poursuivie
au pénal au sujet de la gestion de l'épidémie de Covid – oui, en France on n'a
pas de vaccin, mais notre justice est à la pointe de l'innovation. Elle ne
l'est plus, car sa mise en examen pour « mise en danger d'autrui »,
qui avait été prononcée le 10 septembre 2021 par la commission
d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR), a été annulée par
la Cour de cassation. C'est la fin (définitive, espérons-le) d'une injustice.
Sans entrer dans les considérations juridiques, retenons ce que la Cour de
cassation a très simplement indiqué : la définition du délit reproché à
Mme Buzyn exige qu'une « obligation particulière de prudence ou de
sécurité », fixée par une loi ou un règlement, ait été violée. Or aucun
texte n'imposait à la ministre de la Santé telle ou telle conduite face à
l'apparition d'un virus inconnu, a fortiori quand les scientifiques du monde
entier se divisaient sur la politique sanitaire appropriée. Si elle a commis
des erreurs – comme d'autres, c'est probable –, elle ne saurait être considérée
comme une délinquante.
Cet argument, Mme Buzyn et ses avocats l'avaient évidemment
invoqué au moment de sa comparution devant la CJR. Les magistrats l'avaient
balayé en lui opposant notamment des textes d'autre nature – par exemple
son décret d'attribution en tant que ministre ou… des articles du Monde.
La décision sèche de la Cour de cassation remet donc les choses en place. La
brièveté de son dispositif, énoncé comme une évidence, fait penser à un cours
de droit pour étudiants de première année. À ceci près que la leçon s'adresse
aux juges de la commission d'instruction de la CJR, eux-mêmes issus de la Cour
de cassation… Cherchez l'erreur.
Pour autant, bien sûr, personne n'envisagera de demander aux magistrats
fautifs – ils ont, eux, délibérément ignoré un texte de loi – la réparation du
préjudice subi par la ministre injustement poursuivie. Et pourtant…
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MELENCHON ex ministre PS avec ses aboiements de
tribun de foire à fini par torpiller ce vieux parti de cette gauche classique
PS avec cette NUPES agrégat de partis essorés usés dans sa machine à laver les
esprits faibles qui s'y laisse prendre composé de politiciens si médiocres de
cette ex gauche classique et verts écolos usés empêcheurs de tourner en rond
pour y créer son parti cette LFI composés de trublions mal élevés voir quelque
fois violents de cette extrême gauche pour simplement semer le désordre
immuable au partis extrémistes car il roule que pour lui mais à peu de chance
d'être élu comme président en 2027 de par son âge ressemblant à la gérontocratie
des ex dirigeants de l'ex URSS avant la fin de celle-ci !
Pour le reste les Français lambda perdus ont
élu et réélu par défaut LE président E.MACRON l'opportuniste petit bourgeois
parvenu qui dédaigne les Français qu'il considère « de peu » car pas
de son monde en faux monarque sans couronne par dépit car ne sachant pas qui
choisir en votant mal !?
Et la cerise sur ce gâteau rassis dont la date
consommation est périmée et c'est parait-il F.HOLLANDE l'ex prédécesseur qui a
jeté l'éponge d'un combat avant la fin de son quinquennat pour sa réélection
qu'il n'a pas voulu mener sans amour propre se dégonflant comme une baudruche
crevée voudrait se représenter !?
Cela fait + de 40 ans que ça dure les Français vont-ils
cesser enfin de reprendre les mêmes dans cette classe politique d'une médiocrité
lamentable!?
Ou alors qu'ils se taisent car ils auront mérité
ce qu'ils ont car de leurs fautes collectives !
Les démocratures qui fleurissent dans le monde
ne sont pas si loin de notre pays libre et démocratique avec un président à qui
on a donné trop de pouvoir dans cette Veme république monarchique obsolète !?
Jdeclef 23/01/2023 10h48
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