lundi 23 janvier 2023

Non pour le PS ce congrès c’est le cimetière des éléphants !?

 


Au PS, les couleuvres remplacent les éléphants

LES CARNETS DU DIMANCHE. Quelle que soit l’issue du congrès, c’est la fermeture qui s’annonce. Cazeneuve se prépare, Hollande songe au retour…

LES FRANÇAIS N’ARRIVENT PAS A SE DEBARASSER DE CETTE CLASSE POLITIQUE ET PARTIS POLITIQUES INUTILES RINGARDS DE TOUS BORDS ET DONC NE PEUVENT OBTENIR LE CHANGEMENT QU’ILS RECLAMENT DEPUIS DES DECENNIES CAR ILS SONT INCURABLES PAR LEURS DIVISIONS ET LEUR CHACUN POUR SOI SEULS CES POLITICIENS PROFESSIONNELS EN PROFITENT !

Intéressons-nous au Parti socialiste, c'est probablement la dernière fois que nous en avons l'occasion. Nul besoin de savoir, au fond, quelle sera l'issue de l'affrontement entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ; à l'issue d'un vote entaché d'irrégularités manifestes, il n'y aura pas de vrai gagnant. Les deux adversaires revendiquent la victoire ; en fait, ils partagent la défaite. Seule la confusion va régner, et pour longtemps – peut-être à travers une bataille devant les tribunaux : les partisans du maire de Rouen ont consulté hier un avocat d'affaires qui connaît bien le parti, pour y avoir exercé des responsabilités.

Comme prévu, la séquence a été calamiteuse : dans certaines sections, on a vu des militants s'enfermer dans une pièce avec une urne ; dans d'autres, il n'y avait ni isoloir ni contrôle des cotisations. En Seine-Maritime, la police municipale a carrément chassé des militants. En Haute-Corse, m'a raconté un hiérarque socialiste atterré, il y a eu plus de votants que d'inscrits…

Quand Valls rangeait son pistolet

Ces pratiques, il faut bien le dire, ont « toujours eu cours au PS », se remémorait hier un expert de ses arcanes. Aujourd'hui, l'âpreté du combat est inversement proportionnelle à son enjeu : le grand parti de Mitterrand est devenu le parti croupion de Faure. Il n'a plus de leader incontestable (la preuve), plus d'idées, plus de force d'attraction. Il lui reste des élus locaux (Michaël Delafosse à Montpellier, Johanna Rolland à Nantes, Carole Delga en Occitanie, Anne Hidalgo à Paris), mais ils se replient sur leurs fiefs comme au temps de la SFIO, quand la gauche était loin du pouvoir.

Sous Mitterrand, Mauroy et Jospin, les éléphants se changeaient en tigres le temps d'un congrès, pour se réconcilier à la fin derrière le chef – la logique de la Ve République s'imposait. Sous Hollande, le parti ressemblait davantage à un nid de serpents – pour se dégager la voie vers la présidentielle, le premier secrétaire conspirait contre la mère de ses enfants… Au Congrès de Reims, la fraude avait submergé le vote : Ségolène Royal se retrouvait derrière Martine Aubry. Je me souviens de Manuel Valls m'expliquant, de la rage plein la voix, qu'il irait « jusqu'au bout » pour démonter la manipulation, quitte à faire exploser le PS. Sa fureur était sincère, mais elle fut passagère : 48 heures après, il rangeait son pistolet, rentrait dans le rang et prenait patience. À l'époque, il ne croyait pas encore les gauches « irréconciliables ».

Pierre Joxe : « Le rassemblement à gauche sera la clé de toutes les évolutions positives de la société »

Pourquoi remuer ces souvenirs ? Pour comparer, bien sûr, et en tirer quelques leçons. Le PS n'a plus d'éléphants ni de tigres, les serpents sont devenus des couleuvres. Une fois parvenu au pouvoir, Hollande a installé le cynisme à l'Élysée et remplacé une ligne politique par une somme de petits calculs de probabilité. Contrairement à ce que l'on entend souvent, ce ne sont pas les « frondeurs » qui ont gâché son quinquennat ni les foucades d'Arnaud Montebourg ou de Benoît Hamon, mais ses propres errements. Il était plus près du radicalisme que du blairisme.

Cazeneuve : rendez-vous dans un mois

Cet inventaire n'ayant pas été fait, le PS a suivi depuis la même trajectoire sinueuse, guidé exclusivement par l'intérêt personnel de ses dirigeants – l'habileté hollandienne en moins. Il serait donc hors sujet de reprocher à Olivier Faure une dérive idéologique. Il ne s'est pas rallié à Mélenchon pour mettre le cap à gauche toute, mais pour sauver quelques circonscriptions législatives, à commencer par la sienne.

De fait, ce n'est pas la ligne du PS qui fait sa faiblesse actuelle, mais son absence de ligne – personne ne peut se reconnaître en lui, sauf une poignée d'édiles, leurs familles, leurs collaborateurs, les salariés de leurs collectivités et ce qui leur reste d'obligés. L'exemple des retraites est frappant : la candidate Hidalgo défendait les 62 ans (c'est-à-dire le statu quo) ; un mois plus tard, Olivier Faure réclamait le retour aux 60 ans… Où est la cohérence ? Pendant ce temps, l'extrême droite en costumes et tailleurs revendique la défense des classes populaires et la droite conservatrice réclame plus de mesures sociales dans le projet du gouvernement…

Coignard – PS : combat de titans sur le « Titanic »

N'allez pas chercher plus loin ce qui laisse penser à François Hollande qu'il pourrait revenir. Convaincu que les socialistes sont prêts à n'importe quelle aventure pour rêver à nouveau du pouvoir, l'ex-président (dont j'ai déjà raconté ici l'obsession du retour) meurt d'envie de sortir de sa retraite forcée et pense pouvoir y arriver. Au grand dam de Bernard Cazeneuve, qui prépare pour le mois prochain une « initiative de rassemblement » et se verrait volontiers reprendre le flambeau – même si, dans un premier temps, il s'agira surtout de ramasser les cendres.

Une solution : le LSD

Un nouveau PS, combien de divisions ? Dans l'hypothèse – probable – où Faure garderait la main sur l'appareil, les partisans de Mayer-Rossignol sont nombreux à envisager d'aller voir ailleurs. Sans compter tous ceux qui ont déjà quitté le PS. « La reconstruction d'une gauche de gouvernement est possible », s'encourageait hier devant moi un ancien dirigeant socialiste, qui se dit proche de Cazeneuve. Mais créer un parti ex nihilo suppose une manne financière inexistante, et Faure garde la clé de la tirelire (ce n'est plus un coffre).

Quant aux idées, il reste à en produire de nouvelles : n'a-t-on pas déjà tout dit sur la redistribution ? Plus d'impôts ou moins d'impôts ? Faut-il réformer l'école ou céder aux syndicats d'enseignants ? La sécurité : sujet tabou ? L'immigration : que proposer qui ne soit pas déjà dans le programme d'un autre parti ? Après tant d'années de recroquevillement, il en faudra de l'imagination pour rebâtir une alternative crédible.

Ma suggestion : fonder un mouvement de « gauche raisonnable » qui se baptiserait « Les sociaux-démocrates », comme il y a « Les Républicains ». Son acronyme serait LSD : il n'y a sans doute plus que ça pour faire planer les socialistes.

Post-scriptum : justice pour Agnès Buzyn… Quid des juges ?

Quelques mots pour finir à propos d'Agnès Buzyn. L'ancienne ministre de la Santé était jusqu'à vendredi la seule ministre sur la planète à être poursuivie au pénal au sujet de la gestion de l'épidémie de Covid – oui, en France on n'a pas de vaccin, mais notre justice est à la pointe de l'innovation. Elle ne l'est plus, car sa mise en examen pour « mise en danger d'autrui », qui avait été prononcée le 10 septembre 2021 par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR), a été annulée par la Cour de cassation. C'est la fin (définitive, espérons-le) d'une injustice.

Sans entrer dans les considérations juridiques, retenons ce que la Cour de cassation a très simplement indiqué : la définition du délit reproché à Mme Buzyn exige qu'une « obligation particulière de prudence ou de sécurité », fixée par une loi ou un règlement, ait été violée. Or aucun texte n'imposait à la ministre de la Santé telle ou telle conduite face à l'apparition d'un virus inconnu, a fortiori quand les scientifiques du monde entier se divisaient sur la politique sanitaire appropriée. Si elle a commis des erreurs – comme d'autres, c'est probable –, elle ne saurait être considérée comme une délinquante.

Cet argument, Mme Buzyn et ses avocats l'avaient évidemment invoqué au moment de sa comparution devant la CJR. Les magistrats l'avaient balayé en lui opposant notamment des textes d'autre nature – par exemple son décret d'attribution en tant que ministre ou… des articles du Monde. La décision sèche de la Cour de cassation remet donc les choses en place. La brièveté de son dispositif, énoncé comme une évidence, fait penser à un cours de droit pour étudiants de première année. À ceci près que la leçon s'adresse aux juges de la commission d'instruction de la CJR, eux-mêmes issus de la Cour de cassation… Cherchez l'erreur.

Pour autant, bien sûr, personne n'envisagera de demander aux magistrats fautifs – ils ont, eux, délibérément ignoré un texte de loi – la réparation du préjudice subi par la ministre injustement poursuivie. Et pourtant…

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

MELENCHON ex ministre PS avec ses aboiements de tribun de foire à fini par torpiller ce vieux parti de cette gauche classique PS avec cette NUPES agrégat de partis essorés usés dans sa machine à laver les esprits faibles qui s'y laisse prendre composé de politiciens si médiocres de cette ex gauche classique et verts écolos usés empêcheurs de tourner en rond pour y créer son parti cette LFI composés de trublions mal élevés voir quelque fois violents de cette extrême gauche pour simplement semer le désordre immuable au partis extrémistes car il roule que pour lui mais à peu de chance d'être élu comme président en 2027 de par son âge ressemblant à la gérontocratie des ex dirigeants de l'ex URSS avant la fin de celle-ci !

Pour le reste les Français lambda perdus ont élu et réélu par défaut LE président E.MACRON l'opportuniste petit bourgeois parvenu qui dédaigne les Français qu'il considère « de peu » car pas de son monde en faux monarque sans couronne par dépit car ne sachant pas qui choisir en votant mal !?

Et la cerise sur ce gâteau rassis dont la date consommation est périmée et c'est parait-il F.HOLLANDE l'ex prédécesseur qui a jeté l'éponge d'un combat avant la fin de son quinquennat pour sa réélection qu'il n'a pas voulu mener sans amour propre se dégonflant comme une baudruche crevée voudrait se représenter !?

Cela fait + de 40 ans que ça dure les Français vont-ils cesser enfin de reprendre les mêmes dans cette classe politique d'une médiocrité lamentable!?

Ou alors qu'ils se taisent car ils auront mérité ce qu'ils ont car de leurs fautes collectives !

Les démocratures qui fleurissent dans le monde ne sont pas si loin de notre pays libre et démocratique avec un président à qui on a donné trop de pouvoir dans cette Veme république monarchique obsolète !?

Jdeclef 23/01/2023 10h48

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire