Collision
entre deux bus au Sénégal : le deuil national et la colère
RÉACTIONS.
Le président Macky Sall a beau décréter trois jours de deuil national
après l’accident de Kaffrine, l’émotion et la colère restent vives dans le
pays.
CETTE
REACTION DE LEUR CHEF D’ETAT FAIT PENSER A D’AUTRES SIMILAIRES CHEZ NOUS POUR
CES TYPES DE FAITS DIVERS ACCIDENTELS QUI NE PASSENT PAS !?
39 morts, 53 blessés hospitalisés et 42 blessés plus
légers. C'est le lourd bilan annoncé par les autorités sénégalaises après
l'accident de bus qui a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche,
vers 3 h 15 locales, dans la région de Kaffrine, à environ
250 km au sud-est de la capitale, Dakar. C'est l'un des accidents les plus
meurtriers de ces dernières années dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Le
maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, par ailleurs ministre de l'Urbanisme
et du Logement, ainsi que le procureur de la République de la ville voisine de
Kaolack ont imputé la collision à l'éclatement d'un pneu d'un des deux bus, qui
a alors dévié de sa trajectoire. « Les 2 bus auraient
contenu 139 voyageurs au moment de l'accident », a souligné le
gouvernement dans un communiqué.
Sénégal : « Il faut remettre du bon sens dans
l'économie »
Le président sur place promet des « ruptures »
Le président Macky Sall a dans un premier temps présenté ses
condoléances sur les réseaux sociaux et décrété trois jours de deuil national.
Il s'est ensuite rendu sur place dans la soirée de dimanche accompagné d'une
forte délégation. « Bien sûr, cet accident nous montre qu'il y a des
ruptures à opérer, a affirmé le chef de l'État, après s'être rendu au chevet
des blessés à l'hôpital de Kaffrine en compagnie de son Premier ministre Amadou
Ba. Et il y a des mesures à prendre et elles seront prises pour mettre un terme
à cette situation. On ne peut pas exposer la vie de nos compatriotes dans un
système de transport qui fait fi du respect de la vie humaine. Nous avons perdu
beaucoup de jeunes dans cet accident. Dès demain, le Premier ministre (Amadou
Ba) réunira un conseil interministériel qui va impliquer le monde du
transport », a-t-il assuré.
D'après le président Sall, il sera question de « voir les mesures à
prendre sur l'état des véhicules, sur le contrôle technique, sur les conditions
d'établissement des permis de conduire, sur les conditions de délivrance des
attestations de visite technique et sur les horaires de transport en ce qui
concerne les cars de transport de voyageurs », a-t-il. « Nous
prendrons toutes les mesures que requiert cette situation. Parce que,
autrement, nous allons encore vivre les mêmes drames à l'avenir. L'usure des
pneus, l'usure des véhicules, la transformation de véhicules en violation des
normes de sécurité doivent cesser dans notre pays », a insisté Macky Sall.
Des annonces qui pourront difficilement éteindre l'émotion et surtout
la colère d'une large partie de la population, qui pointe
pêle-mêle la responsabilité de l'État, le mauvais état des routes
et l'indiscipline. « Il est vraiment temps de mettre un terme à ce
décompte macabre », a vivement réagi, sur Twitter, Aminata Touré,
ex-Première ministre. Et elle n'est pas la seule à exprimer son ras-le-bol, les
réseaux sociaux, les journaux sont inondés de messages de condoléances mais
aussi de critiques plus fortes.
L'appel au sursaut
Les accidents de bus sont fréquents en Afrique en raison du mauvais
entretien des véhicules, de routes en piteux état, mais aussi d'erreurs de
conduite, de nombreux automobilistes étant détenteurs de permis achetés auprès
d'inspecteurs corrompus, sans avoir fréquenté d'auto-école. L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) indique que le taux de mortalité y est de 26,6 décès
pour 100 000 habitants, soit un taux près de trois fois plus élevé qu'en
Europe. Le Sénégal ne fait pas exception. Le site sénégalais Le Quotidien
publie un triste décompte des accidents de la route qui se sont
produits au Sénégal. « Avec en moyenne 700 morts chaque
année, le nombre de décès liés aux accidents de la route reste toujours
préoccupant au Sénégal. D'autant plus que ces statistiques ne prennent pas en
compte les décès enregistrés au niveau des accidentés qui étaient suivis dans
les hôpitaux », a fait savoir en août dernier Cheikhou Oumar
Gaye, le directeur général de l'Agence nationale de sécurité routière (Anaser).
Pour beaucoup, le ferroviaire et les trains urbains représentent des
alternatives plus sûres.
De son côté, Ousmane Sonko, candidat à l'élection présidentielle de 2024, a
indiqué sur Twitter reporter une opération de levée de fonds en raison de
l'accident et a appelé les autorités à « accorder une attention
prioritaire » à l'insécurité routière, un « fléau aux conséquences
humaines, sociales et économiques désastreuses pour le pays ». De
nombreuses personnalités publiques, artistes, responsables religieux, sportifs,
se sont également exprimées à la suite de ce drame. Tous appellent à une
prise de conscience urgente et à des actes fermes.
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Ces accidents dramatiques dans cette Afrique ex
AOF/AEF et ses pays indépendants depuis la décolonisation depuis 60 ans pour
ceux qui l'ont connu ou qui y vivent encore comme expatriés connaissent la vétusté
de certains autocars qui servent souvent de bus urbains qui sont mal entretenus
surchargés roulant trop vite et mal conduit par des chauffeurs avec des permis
de conduire douteux accordés via une corruption étatique de certains
fonctionnaires et plus ou moins expérimentés et sur des routes elles aussi mal
entretenues !
En plus ou on voit ce qui ressemble à la France
en bon ex colonisateur en matière de politique intérieure sénégalaise une
opposition qui fustige le pouvoir en place pour son laxisme dans de multiples
domaines ( car ils sont à bonne école ancienne !? )
Le malheur dans cette Afrique francophone c'est
que ce sont toujours les peuples qui souffrent de ses mauvais dirigeants et
gouvernements dont certains devenus totalitaires ne pensant qu'à eux !
Dont leurs dirigeants versent des larmes de
crocodile mais cela en fait ils ont bien appris car on sait bien le faire aussi
en France ce n'est que du mimétisme hypocrite de façade !
C'est lamentable pour ces pauvres gens décédés
et blessés dont le nombre est trop important pour les raisons invoquées dans ce
commentaire car il faut savoir dire les vérités sans les cacher comme certains
faits divers que l'on a tendance à banaliser trop rapidement dans nos pays développés
de donneurs de leçons !
Jdeclef 09/01/2022 11h40
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Ce qui est presque pire c'est de devoir subir ces abrutis de modérateurs du POINT qui ne respectent pas la liberté d'expression car en plus j'ai subi des anecdotes similaires de ces bus ou autocars d'un autre âge ou on risquait sa vie dans ces pays d'Afrique et même aussi dans leurs avions cacher la vérité sous prétexte de faire du politiquement correct hypocrite devrait est indigne de Mediaş qui veulent faire de l'information impartiale qui devrait être sanctionnée !
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