FOG –
Quand Macron cassera son pipeau ?!
ÉDITO.
S’il veut laisser une trace dans l’histoire de France, le président devrait
avoir le courage de s’attaquer aux déficits abyssaux dont souffre le pays.
OU BAVASSER POUR NE RIEN DIRE D’UTILE CE QUI N’EST
PAS NOUVEAU ?!
« Si tu avances, tu meurs. Si tu
recules, tu meurs. Alors, pourquoi reculer ? » Emmanuel Macron serait bien
inspiré de méditer ce célèbre et génial proverbe dont l'Asie comme l'Afrique -
on ne tranchera pas - revendiquent la paternité.
La marche arrière n'est pas la vitesse recommandée
pour qui est censé incarner l'État. Surtout après six ans ou
presque de parlotes, de tractations en tout genre sur le sujet. L'âge de la
retraite en France devait, à ce qu'on croyait, être fixé à 65 ans. Finalement,
non, ce sera 64. Avant, peut-être, de reculer à 63, voire de revenir à 62,
alors que la plupart des pays européens l'ont fixé à 65 quand ce n'est pas à
67, comme l'Allemagne et l'Italie.
L'immobilisme est toujours en marche dans notre
pays et c'est ce qui explique notre descente vertigineuse du
toboggan, avec un trou du commerce extérieur qui a doublé l'an dernier pour atteindre
154 milliards, désastre qui ne trouble apparemment pas la digestion de ceux qui
nous gouvernent. La France est trop grevée de déficits, sur fond d'endettement
endémique, pour continuer à tout laisser filer. Sinon, la hausse des taux
d'intérêt et une crise financière sur le modèle grec de 2012 siffleront la fin
de la récréation, doublée d'un buffet campagnard gratuit, qui dure depuis plus
de quatre décennies.
Abreuvée à la pensée magique ou au
pseudo-marxisme pour lesquels les déficits fabriquent de la
croissance, la France peut-elle retomber, un jour, sur terre ? La réforme des
retraites telle qu'elle est partie ne donnera pas assez d'air à un pays qui
dépense beaucoup plus que ce que lui rapportent ses recettes fiscales. Si
Macron veut laisser une trace dans l'histoire de France, ce qui n'est pas
gagné, loin de là, il faut qu'il consente, enfin, à réduire les dépenses
publiques après avoir enivré le pays en les augmentant sans arrêt. Politique à
courte vue qui rend si pertinente la blague de l'économiste Jean-Marc Daniel
invitant à envoyer le président et son équipe en « cellule de dégrisement ».
Il faut se méfier du joueur de flûte, comme nous l'a
appris le conte du même nom des frères Grimm. Après avoir
dératisé jadis la ville de Hamelin (Hameln) en Allemagne qui refusa ensuite de
le payer, il revint une nuit et, au son de l'instrument, emmena les enfants du
village derrière les montagnes, où ils disparurent à jamais. Le pipeau est tout
aussi dangereux, et celui de Macron prépare des lendemains qui déchantent pour
les futures générations. Barre fut, au temps de ses plans de rigueur, un
Premier ministre impopulaire mais très respecté, adjectif qu'on ne peut, hélas,
appliquer au président, qui cherche surtout à être aimé. Le règne de Louis XV
lui montrerait, s'il prenait la peine de l'étudier, qu'on ne devient pas
nécessairement aimé parce que l'on se montre aimable. Giscard n'y est pas
parvenu non plus, malgré son accordéon.
Allez, encore une cuillerée, ça ira mieux… Si
notre État-providence est tombé si bas, c'est qu'il n'est pas assez nourri :
telle est la rumeur qui monte dans le pays, et Macron, Père Noël tous les jours
de l'année, le fait accroire en continuant à faire des promesses tous azimuts.
N'est-il pas temps de se demander pourquoi la France est le pays du monde qui
dépense le plus pour ses hôpitaux en ayant moins de lits que l'Allemagne ? La
bureaucratisation et la paperasserie sont les deux mamelles de tous nos maux.
En multipliant les canaux de dérivation, elles contribuent au coulage dans des
services publics gavés de subventions, qui se dégradent à grande vitesse. Et il
faudrait encore remettre des pièces dans la machine !
Le « benchmarking » est un vilain mot franglais qui
fait fureur dans le monde de l'entreprise. C'est ce qu'on
appelle, dans notre belle langue, l'analyse comparative : il permet de
confronter les résultats des uns et des autres avant de prendre les bonnes
décisions. Au lieu de remplir sans cesse le tonneau des Danaïdes en nous
endettant toujours plus, n'est-on pas arrivé à un moment de notre histoire où
il faut repenser l'État-providence, aujourd'hui menacé, pour le renforcer et le
pérenniser ? C'est possible. La preuve par le Danemark, qui, sous l'égide des
sociaux-démocrates, a décidé de tout revoir, à commencer par ses flux
migratoires, qu'il réduit. Il y a dix ans, ce petit pays de 6 millions
d'habitants avait un niveau de dépenses publiques équivalent au nôtre : autour
de 56 % du PIB. Aujourd'hui, il est tombé à 50 %, soit 6 points de moins, sans
réelle casse. Il lui reste maintenant à baisser le taux - un record mondial -
de ses prélèvements obligatoires (48,8 % du PIB), légèrement supérieur au nôtre
(47 %).
Puisse Macron ranger ou casser son pipeau, qui lui a
tant et trop servi. Maintenantqu'il n'a plus de réélection en
vue, qu'il songe aux prochaines générations, sur lesquelles pèse chaque jour
davantage le fardeau de la dette, dont la charge annuelle est déjà, en
attendant pire, à peu près l'équivalent du premier budget de l'État, celui de
l'Éducation nationale !
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MACRON ne réussit rien il avait été élu par défaut
profitant par opportunisme de la défection de son prédécesseur en 2017 et de la
nouveauté qu'il pouvait apporter mais ce 1er quinquennat a été médiocre voir
raté arrêtons de lui chercher des excuses surtout après avoir été réélu encore
par défaut du fait d'une opposition si lamentable que beaucoup de Français
perdus ne lui ont pas trouver de remplaçant valable et un 2eme mal entamé sous
les mêmes auspices car sans idées et dépassé par la tache présidentielle !
Pourtant il est là jusqu'en 2027 donc il n'a
pas à s'occuper de sa réélection (peut être que cela l'arrange en fait ?)
Ce n'est qu'un petit bourgeois nanti à l'abri
du besoin donneur de leçon bienpensant dont nous souffrons depuis ces derniers
quinquennats et qui se prend pour un monarque sans couronne mais à qui on a
donné trop de pouvoir du fait de cette Veme république monarchique qu'il
utilise mal ou pas du tout !
C'est surement le plus grand bavard s'écoutant
parler qu'on a eu comme président depuis de GAULLE les ayant tous connus comme
moi n'ayant pas un vraie stature de chef d'état il se pavane comme un paon qui
fait la roue se noyant dans ces discours creux alambiqués et procrastinant un
de ses principaux défauts déjà nombreux qu'il accumule sans agir !
Seule la 1ere ministre Mme BORNE bien que
servile inféodée à son maitre semble travailler car son gouvernement ne relève
pas le lot des ministres choisis par son maitre sans couronne ?!
Jusqu'à son épouse qui essaie de l'aider sinisant
dans des sujets comme l'uniforme pour les élèves de l'école publique bien qu'en
principe elle n'a pas de rôle politique défini à jouer !?
On a en fait un président fantôme comme son
parti politique dont il a changé le nom qui dédaigne le peuple lambda bon chic
bon genre qui ne sert pas à grand-chose désolé de le dire ce qui n'arrange pas
la France et les Français qui souffrent déjà !
Jdeclef 15/01/2023 15h25
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