Michel
Richard – Des grèves profondément machiavéliques
CHRONIQUE.
Elles ne visent pas à gêner, elles visent à nuire. Indifférentes au malheur.
Les syndicats s’en accommodent. Ça promet pour la suite.
C’EST A CHACUN QUI SEMERA LE SOUK QUE CE SOIT
DES POLITICIENS DE TOUS BORDS OU SIMPLEMENT DES FRANCAIS LAMBDA DANS NOTRE FRANCE
QUI VA SI MAL ?!
D’une grève l'autre. Celle des contrôleurs de la SNCF a fait un tabac. À
juste titre, elle est apparue comme le mètre étalon de la grève abusive,
indécente, rompant avec ce que devrait être une solidarité nationale
élémentaire. Bloquer des trains le week-end de Noël, priver quelque
200 000 voyageurs munis de tickets de la possibilité de rejoindre leurs
familles ou leurs amis, ce n'était pas une grève, c'était une cruauté, sinon
une perversité.
L'esprit de justice oblige à dire qu'une autre grève, celle de médecins
libéraux qui ont fermé leurs cabinets entre Noël et le jour de l'an, mérite le
même opprobre. C'est la même grève que celle des contrôleurs SNCF, le même abus
de la grève, la même indifférence au malheur.
SNCF : pourquoi la grève nous met en colère
Pas de 200 000 Français restant sur les quais, ici, mais des milliers
de malades privés de médecins ou engorgeant les services d'urgence pour ceux
qui ont eu la chance de pouvoir y accéder. Et des morts qualifiées, par une
étonnante litote, d'« inattendues ». Entre grippe, bronchiolite et
Covid, c'était une semaine à ne plus savoir où donner de la tête, consulter,
soigner, sauver. La pire.
Il y a un temps pour tout…
Il n'y a pas de bon moment pour faire une grève, s'est justifiée une
porte-parole du collectif Médecins pour demain, à l'initiative du mouvement. Il
n'y a pas de bon moment, certes, mais il y en a de pires. Comme si les pompiers
posaient leurs lances quand flambe un immeuble, comme si les sauveteurs en mer
ne sortaient pas dans la tempête. C'est le pire qui a été choisi et assumé par
des médecins. Les malades ne leur disent pas merci. Mais pas non plus leurs
confrères hospitaliers urgentistes, du Samu, ou les médecins libéraux
heureusement majoritaires qui sont restés en poste, tous confrontés à une vague
déferlante. Avec le salut d'Hippocrate !
Médecins pour demain n'est, certes, qu'un collectif de 16 000 membres
recrutés sur les réseaux sociaux. Les deux grands syndicats de médecins, MG France
et la CSMF, n'ont pas appelé à la grève mais ne s'en sont démarqués qu'avec une
discrétion de pâquerette. Le milieu de la santé va mal et il s'en plaint,
quoique largement responsable des maux dont il souffre, confronté à ses
corporatismes et rétif à tout changement. On entend ses acteurs parler de la
nécessité d'un « changement radical », d'une « remise à plat
systémique » avec la même ardeur que des chœurs d'opéra claironnant
« Marchons marchons » en faisant du sur-place.À Les blouses blanches
battent le pavé
Le manque criant de médecins est le fruit d'un numerus clausus de longue
date réclamé en son temps par les syndicats médicaux. Lesquels syndicats ont
œuvré pour la suppression des gardes et astreintes auxquelles restent seuls
soumis pharmaciens et infirmiers, reportant tout sur les urgences
hospitalières. Ils sont hostiles à toute contrainte pour pallier les déserts
médicaux et hostiles à tout ce qui peut les concurrencer, par exemple aux
infirmières en pratique avancée. Hôpitaux publics et privés continuent de se
battre froid. La gouvernance des hôpitaux publics reste confisquée par des
administrateurs sans que progressent des formules qui marchent, à l'exemple de
Valenciennes ou des hôpitaux privés à but non lucratif.
Enfantillages de fin d'année
Ce résumé est évidemment caricatural et fait trop bon marché de ce qui
marche et de l'engagement remarquable de cohortes de médecins, hospitaliers ou
libéraux, d'infirmières et de paramédicaux. Rien n'est simple. Mais vouloir
doubler la consultation de 25 à 50 euros et en faire l'étendard
d'une grève indue de fin d'année, le tout sans contreparties, c'est un
enfantillage irresponsable. Les conditions d'exercice du métier de médecin sont
un vrai problème, pas vraiment les revenus des praticiens
(91 670 euros en moyenne). On attend avec curiosité les réactions aux
décisions annoncées vendredi par Emmanuel Macron.
Grève : les « Gilets jaunes » de la SNCF
P.S. : Pour l'attention portée au bien général, la palme revient à
l'Éducation nationale ! On la croyait dédiée à l'éducation de nos enfants.
Elle ne l'est pas moins à la sécurité routière. À ce titre, pour éviter de
scabreux retours en masse le 1er janvier, elle a préféré
sacrifier une journée de classe, le 2, pour diminuer les risques sur la route.
Cette magnifique initiative a, certes, empoisonné des millions de parents qui,
ayant eu l'inconscience de vouloir travailler dès le 2 janvier, se sont
retrouvés avec leurs gosses sur les bras. Mais quoi ! La vie vaut bien
quelques désagréments. On attend comment vont être gérés les retours des ponts
(deux grands et six petits) de l'année 2023.
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Il est certain que le droit de grève est dévoyé
et anachronique comme les syndicats et le corporatisme d'après guerres voire
même le communisme parti marginal tissu de cette CGT et son leader MARTINEZ pré
retraité qui a fait son temps devenu semeur de trouble faisant de la mauvaise politique
politicienne bien que se disant syndicaliste donc pas politicien et talonné par
ce syndicat SUD extrémiste !
Dont l'autre grand syndicat la CFDT lui a pris
la 1ere place faisant indirectement aussi de la politique ce qui n'est pas
leurs rôles mais pour ses syndicats ils n'ont plus beaucoup de pouvoir sur la
masse des salariés car quand ils organisent des manifestations diverses de
protestations de salarier ou français lambda ils n'arrivent plus à canaliser
celles-ci par manque de services d'ordres qu'il organisaient correctement qui
se termine immanquablement en heurts et échauffourées voire dégradations et
vandalismes divers de trublions casseurs !
D’ailleurs la masse des Français n'hésitent
plus à manifester souvent contre le pouvoir en place pour simplement protester
contre ce qu'il décide sans avoir besoin de syndicats qui ne servent plus à
rien quand on voit le peu d'adhérents de salariés à ceux-ci !
Toutefois le droit de grève inscrit ans notre
constitution devrait être revu et dépoussiéré pour éviter d'être utilisé à tout
bout de champs par des syndicats marginaux extrémistes qui les transforment en
mauvaise politique jusqu'à bloquer le pays notamment les transports en commun
par quelques poignées d'extrémistes qui ne font qu'empêcher ceux qui veulent
aller à leur travail ou bien au moment des grands départs de congés ou de fêtes
comme NOEL 2022 et autres déjà pollués par ses trublions !
Il faut revoir urgemment ce droit de grève
anachronique pour le rendre utile mais en un vrai service minimum obligatoire
et efficace plutôt que de punir ceux qui veulent travailler pour nourrir leurs
familles car n'ayant pas le choix et ne pas être pris en otage par lâcheté !
Jdeclef 08/01/2022
12h41
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