vendredi 20 janvier 2023

Le comble de l’incompétence : Quand on commet des erreurs dans les ministères avec ses fonctionnaires de cette Vème république on ne fait pas dans la demi-mesure ont les accumule et cela donne comme résultat ce type de drame et ce n’est pas la 1ere fois !?

 

Comment le tireur de la rue d’Enghien est passé sous les radars

EXCLUSIF. Impliqué dans trois affaires en lien avec des armes, William Malet n’était pas inscrit au fichier des personnes interdites de détention d’armes et son casier n’était pas à jour.

L’EXEMPLE DE NOS INSTITUTIONS POUSSIEREUSES DITES REGALIENNES ET SES FONCTIONNAIRES DEFAILLANTS QUI NE NOUS PROTEGENT PAS ASSEZ COMME NOTRE GOUVERNEMENT ET SES DIRIGEANTS ?!

C’est le club où il a commencé, un tout petit club avec six pas de tir pour « taper un carton » à 25 mètres, pas plus, avec une arme de poing. Au deuxième sous-sol d'un bâtiment caché au fond d'une cour se trouve le stand de tir sportif le plus ancien de la capitale. C'est ici que William Malet, 69 ans, le tireur présumé de la fusillade de la rue d'Enghien (Paris 10e), qui a fait trois morts parmi la communauté kurde, avait ses habitudes depuis ses 15 ans.

On décrit ici une personne discrète : « Je l'ai jamais vu fâché, il était correct. Il ne riait pas beaucoup, mais c'était quelqu'un de carré, de calme », raconte Nikola Popovic, président du club Les Ex du 14e.

William Malet me parlait des extraterrestres, il y croyait !

Il venait souvent, pas pour tirer – son truc, c'était le tir à l'épaule, qu'il pratiquait dans un club des Yvelines –, mais pour discuter. « William me parlait des extraterrestres, il y croyait ! Il me prêtait même des bouquins qui prouvaient leur existence, précise le patron du club. On parlait des langues parce qu'il a appris l'hébreu et le russe tout seul, et moi je parle les deux. On parlait TGV aussi, et électrification [Malet est un ancien cheminot, NDLR]. » Nikola Popovic ne se souvient d'aucun propos raciste de la part de celui qui a pourtant reconnu, devant les enquêteurs, une « haine pathologique » envers les étrangers.

Un véritable arsenal

La dernière fois qu'il a été vu dans ce club, c'était en 2020, quand il a renouvelé sa licence sans encombre. À cette date, son nom n'apparaissait pas dans le fichier des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes (le Finiada).

Créé en 2011, ce répertoire est alimenté par les préfectures et consultable par les services de police et de gendarmerie. Une version allégée, dans laquelle ne figurent pas les motifs d'interdiction, est accessible aux armuriers, à la Fédération nationale des chasseurs et aux clubs de tir.

« Tous les 45 jours, nos 245 000 licenciés sont interrogés par le ministère de l'Intérieur sur le Finiada, via un contrôle automatique », précise le président de la Fédération française de tir, Michel Baczyk.

Tueur de la rue d'Enghien : des « qualifications » discutablesWilliam Malet a donc échappé à ce contrôle malgré ses antécédents judiciaires. Son nom apparaît dans trois affaires – dont deux semblent apparentées – en lien avec des armes à feu. En 2016, après avoir blessé au couteau des cambrioleurs qui avaient pénétré dans son pavillon à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), la police découvre chez lui un véritable arsenal : une trentaine d'armes – notamment des fusils d'assaut –, alors qu'il n'en détenait légalement que trois.

En détention provisoire pendant un an

Malet a été « condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny le 29 juin 2017 à une peine de six mois d'emprisonnement assortie d'un sursis simple total et à une interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans pour des faits de détention prohibée d'armes de catégories A, B et C », précise le parquet de Paris.

Le 13 décembre 2021, il a été mis en examen pour des « chefs de violences avec ITT de moins ou plus de huit jours avec arme, avec préméditation et à caractère raciste, et dégradations » pour des faits commis quelques jours plus tôt dans un camp de migrants du 12e arrondissement parisien. Il a alors été placé en détention provisoire pendant un an.

Une autre affaire est en cours puisque l'ex-cheminot a fait appel de la décision du tribunal correctionnel de Bobigny qui l'a condamné, le 30 juin 2022, à une peine de douze mois d'emprisonnement pour des faits de violences avec arme commis en 2016 – toujours liés à son cambriolage.

Retard et dysfonctionnement

« À l'heure qu'il est, il n'est toujours pas au Finiada ! » assure au Point le président du club parisien Les Ex du 14e, qui a été entendu par la police et a fait part de son étonnement aux enquêteurs. Pour lui, il y a a minima « une erreur », voire « un dysfonctionnement ».

Cinq jours après sa sortie de prison, le 17 décembre 2022, William Malet se rend à son deuxième club de tir, à Versailles (Yvelines). Il arrive « l'air shooté, comme un zombi » décrit-on. L'armurier du club s'étonne de le voir après douze mois d'absence – le temps de sa détention. Il le renvoie chez lui avec une liasse de papiers à remplir afin de le dissuader de se réinscrire.

Était-il fiché à cette date ? « Non, le 17 décembre, il n'y était pas », assure Bernard Collot, le président du Tir national de Versailles, qui compte près de 1 300 licenciés. « Un individu poursuivi pour détention illégale d'armes à feu et violences avec arme, croyez-vous qu'il est inscrit au Finiada ? » ironise-t-il.

Bien entendu, l'inscription de William Malet n'aurait pas apporté de garantie de sécurité absolue. La manière dont il s'est procuré le Colt 45, utilisé le 23 décembre, reste d'ailleurs à déterminer. Toutefois, comment expliquer que cet individu, pourtant connu de la justice, ait pu passer entre les mailles du filet ?

Une condamnation qui n'apparaît pas sur son casier

Pour la justice, le Finiada est un « fichier de police », mais il est alimenté, notamment, par des décisions de justice. Il recense, entre autres, les personnes ayant fait l'objet d'une procédure administrative de remise d'arme ou de dessaisissement, et les personnes condamnées à une peine d'interdiction de détenir ou de porter une arme soumise à autorisation ou condamnées à la confiscation d'armes.

Ce qui était le cas de William Malet. Or, d'après nos informations, sa condamnation – définitive – prononcée par le tribunal correctionnel de Bobigny en juin 2017 n'apparaît pas au bulletin numéro 1 de son casier judiciaire. Pour quelle raison ?

Contacté, le parquet de Bobigny confirme cette absence de mention au casier et invoque un retard dû à des problèmes d'effectifs et à la masse de dossiers à traiter : « Cette décision aurait dû être transmise au casier judiciaire, admet-on, et l'interdiction de détenir une arme aurait dû être transmise pour inscription au Finiada en 2021, une fois la décision signifiée. » On note qu'il aura fallu quatre ans pour que cette décision soit signifiée, le 27 avril 2021, au domicile de l'auteur des faits.

Quant à son contrôle judiciaire assorti d'une obligation de soins psychiatriques et d'une interdiction de détenir et porter une arme, il a été transmis par le parquet de Paris le 30 novembre 2022 – soit trois semaines avant le drame –, à la préfecture de police de Paris. Un délai raisonnable avant sa sortie de prison, prévue le 12 décembre.

Kurdes tués à Paris : une cérémonie sous le signe de la justiceContacté, le cabinet du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, confirme l'absence de William Malet dans le fichier et précise que la préfecture de Seine-Saint-Denis n'a jamais été informée par les services judiciaires de sa condamnation de 2017 ni de son placement en détention provisoire fin 2021. De son côté, le cabinet du garde des Sceaux se refuse à tout commentaire.

L'administration de la justice, néanmoins, pourrait difficilement être tenue pour seule responsable, car les préfectures n'ont pas besoin d'une condamnation pour inscrire un citoyen au Finiada. Elles peuvent le faire d'office. Ces dernières années, elles ont d'ailleurs été très actives.

Dès 2017, l'Union française des amateurs d'armes dénonçait une « épidémie du fichage Finiada ». Créé en 2011, ce fichier a enflé au fil du temps. Le ministère de l'Intérieur annonçait 100 000 inscrits en 2022, soit trois fois plus qu'en 2019 ! Quelque 20 000 noms y entrent chaque année, toujours selon l'Intérieur, pour un nombre non précisé de sorties.

Un tag suffit pour être fiché

« Il y a une quarantaine de raisons de se retrouver dans ce fichier, explique Bernard Collot, du club de tir de Versailles. Vous faites un grand excès de vitesse, par exemple, ou vous bousculez quelqu'un sur la route. Même les survivalistes, qui s'exhibent sur le Net avec des armes, font l'objet d'une surveillance accrue des autorités et peuvent se retrouver fichés. »

Un tag suffit. Comme l'explique l'avocat Aymard de La Ferté dans une analyse détaillée du Finadia publiée en mai 2022, « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain constitue également des infractions emportant l'inscription au Finiada ».

FOG – La ténébreuse affaire de la rue d'Enghien « Je défends des personnes qui se sont retrouvées inscrites sur de simples rumeurs d'agressivité », confirme Maxime Molkhou, avocat au barreau de Paris. « On a un fichier gonflé de noms de personnes qui ne présentent pas de danger pour la société, et de rares vrais méchants qui passent à travers les mailles… L'homme qui a tué trois gendarmes dans le Puy-de-Dôme en décembre 2020 n'était pas au Finiada ! Dans le cas de William Malet, condamné et absent du fichier, il faudrait regarder du côté du bureau d'exécution des peines qui devait transmettre le jugement à la préfecture. »

Un document concernant William Malet dort peut-être dans un bureau du tribunal de Bobigny. À qui la faute ? « Ce n'est rien d'autre qu'un manque de moyens désespérant, répond l'avocat. J'ai le cas d'un client dont la condamnation a été notifiée à la préfecture au bout de trois ans ! »

Un bon connaisseur des fichiers de police et de justice confirme : « L'informatique de l'État est tellement insuffisante qu'il y a encore énormément d'échanges par courrier papier entre les administrations, y compris pour des condamnations pénales. »

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Ou l'on voit la qualité médiocre de nos autorités françaises et ses ministères avec leurs kyrielles de fonctionnaires et le laisser aller par manque de rigueur dans leurs missions dites régaliennes beau mot inefficace de protection des populations vivant en France ou qui y séjourne en simple visite touristique ou autres professionnelles et le service d'ordre du à tous les FRANCAIS qui y ont droit simplement !

Car si maintenant on en est revenu au fait qu'il ne faut pas être là ou au mauvais endroit voire au mauvais moment comme au plus fort des attentats de 2015 qui sont toujours là mais étant donné leur méthode qui a évolué du a des potentiels criminels illuminés esseulés on devient un pays qui augmente son insécurité quotidienne glissant vers une anarchie rampante avec en plus une justice laxiste en matière de sanction !

Mais comme nous avons élu et surtout réélu les mêmes dirigeants bienpensant et leurs gouvernements donneurs de leçon bavards qui s'écoutent parler en nous soulant avec leurs discours alambiqués creux enfermés dans leur tour d'ivoire et pas de leur monde comme notre Président monarque qui les dédaigne l'a fait comprendre dans nos institutions usées jusqu'à la corde qui risque de casser !?

Le constat est simple il n'y a qu'à ouvrir son media habituel dans la rubrique des faits divers chaque semaine pour constater l'absence de l'ETAT républicain de cette Veme république monarchique !?

Les Français sont toujours à la recherche d'un vrai chef d'état et du changement depuis + 40 ans et ils ne l'ont pas encore trouvé car ne sachant plus choisir ni voter !?

Jdeclef 20/01/2023 11h31 LP

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