lundi 30 janvier 2023

E. BORDE née en 1961 aura 62 ans en avril donc même si son gouvernement capote elle pourra la prendre sa retraite confortable elle est encore dans les clous !?

 

Réforme des retraites : la menace d’un gouvernement par la minorité !?

LES CARNETS DU DIMANCHE. Les opposants n’avaient que le parlementarisme à la bouche. Faute de s’imposer à l’Assemblée, ils s’en remettent aux sondages et à la rue.

MME LA 1ERE MINISTRE PEUT BIEN FAIRE LA MATAMORE ABSOLUE QUE CRAINT-ELLE COMME D’AUTRES DE SES PREDESCESSEURS QUI N’ONT FAIT QUE PASSER QUANT A MACRON IL EST LA JUSQU’EN 2027 IL CHANGERA DE PREMIER MINISTRE ET GOUVERNEMENT D’AILLEURS IL Y PENSAIT SUREMENT DEPUIS QUELQUE TEMPS ?!

QUELLE FUMISTERIE DEPLORABLE QUE CETTE POLITQUE POLITICIENNE DANS CETTE VEME REPUBLIQUE MONARCHIQUE AVEC SON ROITELET SANS COURONNE A QUI LES FRANCAIS ONT DONNE TROP DE POUVOIR !?

Regardons les choses en face : la réforme des retraites n'est pas seulement un tournant pour la pérennité de notre système par répartition, ni même pour la viabilité du fameux modèle social français ; dans cette bataille se jugera l'aptitude de notre pays à se réformer et, au-delà, sa capacité à admettre le fonctionnement d'une démocratie normale. Car oui, sur ces graves questions, le doute est permis. J'ai été frappé d'entendre cette semaine deux personnalités de la macronie, dont un ministre important, s'inquiéter des retombées politiques du combat qui s'engage plus encore que de son résultat. En clair : tous deux pensent que la réforme « peut passer » (et non pas « va passer », notez la nuance) mais qu'elle risque d'« aggraver le climat politique » – et il est déjà passablement « déréglé », comme dirait le Giec.

C'est ainsi que, huit mois après une réélection somme toute confortable (58,5 % des suffrages exprimés au second tour, rappelons-le), un président se retrouve accusé de brutaliser l'opinion parce qu'il souhaite faire adopter le seul point de son programme que tout le monde avait perçu. Et encore, il s'était engagé à reculer l'âge de départ à 65 ans ; il a baissé pavillon pour s'arrêter à 64 ans. Où est le coup de force ?

Le « travailler moins » a perdu au printemps

Les opposants à la réforme objectent – je le sais, j'en connais – que Macron n'a pas été élu sur son projet mais pour faire barrage à Marine Le Pen. C'est tenter de nous faire prendre des vessies politiciennes pour des lanternes constitutionnelles. Nul ne peut s'arroger le monopole de la vérité dans l'interprétation du vote, mais il est indéniable que Macron avait promis la réforme et qu'il a remporté l'élection ; il est donc fondé à passer de la promesse aux actes. Sa réforme n'est sûrement pas parfaite – qui le croit ? – mais elle est légitime.

À tous les prestidigitateurs qui font passer la minorité pour la majorité « On n'a pas su s'appuyer sur l'appel à la raison pour contrecarrer l'offensive des démagogues », se désolait le ministre cité plus haut. Il n'a sans doute pas tort. Observons néanmoins que les deux principaux adversaires de Macron au printemps tenaient un discours opposé au sien sur la question des retraites : Marine Le Pen prônait le statu quo sur l'âge légal de départ (62 ans) tout en rendant possible la retraite à 60 ans à taux plein pour ceux qui ont cotisé quarante ans ; Jean-Luc Mélenchon, lui, militait pour le retour de la retraite à 60 ans pour tous. Quoi que l'on pense de leurs arguments, nul ne peut soutenir que ce débat a été éludé durant la campagne présidentielle. Dès lors, peu importe la motivation individuelle de l'électeur ; ce qui est incontestable, c'est que le tenant du « travailler plus » a gagné, et que les tenants du « travailler moins » ont perdu.

De quelle « majorité » Mélenchon serait-il le nom ?

Je vais un peu plus loin : si la question des retraites est aussi primordiale pour leurs électeurs respectifs qu'ils cherchent à le faire croire (toujours cette prétention de parler au nom du « peuple »), pourquoi Mélenchon et Le Pen n'ont-ils pas su s'entendre entre les deux tours pour faire battre celui dont ils rejetaient le projet ? La réponse est simple, et ils la connaissent : oui, un grand nombre de Français refusent l'idée de travailler plus longtemps, mais, non, pas au point d'en faire le critère numéro un de leur vote – surtout quand l'alternative s'appelle Marine Le Pen. Au passage, rafraîchissons la mémoire au chef autoproclamé de la gauche radicalisée : son projet de retraite à 60 ans, même assorti d'autres promesses mirobolantes, n'a pas suffi à lui ouvrir les portes du second tour. Par quelle magie porterait-il aujourd'hui la voix de la majorité, fût-elle silencieuse ?

Ainsi arrive-t-on au cœur du problème : ce que les opposants à la réforme proposent (je devrais dire : tentent d'imposer) n'est rien d'autre que le gouvernement par la minorité. Passons rapidement sur le fait que tous les pays comparables à la France ont reculé l'âge de départ à la retraite à mesure que la vie s'allongeait, si bien que l'Allemagne a déjà voté la retraite à 67 ans – qui entrera en vigueur en 2029 – et que l'Italie et la Grèce, qui ne passent pas pour plus industrieuses que nous, l'appliquent déjà… Cela suffit à conclure que le bon sens n'est pas de réduire la quantité de travail dans un pays qui veut sortir de ses difficultés (sans vous assommer de chiffres, les experts estiment à 85 milliards d'euros par an le coût d'un retour à la retraite à 60 ans).

Âge, pension, … où la retraite est-elle la meilleure en Europe ?

Le Parlement fera sa loi

Le gouvernement Borne ayant présenté sa copie, c'est donc maintenant au Parlement de s'en saisir, et de trancher. En bonne logique, les tenants du parlementarisme, apôtres du grand rééquilibrage des pouvoirs et contempteurs du présidentialisme vertical devraient se réjouir : après les dernières législatives, ils triomphaient de voir Macron privé de majorité absolue à l'Assemblée nationale, juraient que désormais il devrait en rabattre, qu'enfin les oppositions auraient leur mot à dire… Seulement voilà, mélenchonistes et lepénistes enragent. Pourquoi ? Parce que ce qu'ils aiment dans le parlementarisme, ce n'est pas le rééquilibrage, c'est l'impuissance. Et là, patatras : la Première ministre ayant réussi (pour l'instant) à s'accorder avec les Républicains, dans la plus pure tradition des régimes parlementaires, une majorité de circonstance se dessine et c'est tous leurs rêves d'immobilisme qui s'envolent.

Bernard Accoyer : « Oui, la droite doit voter la réforme des retraites »

Si la droite, comme c'est probable, accepte de voter un texte qui ressemble à son propre programme, quel argument restera-t-il aux contestataires ? Ils réclamaient que le Parlement fasse la loi – au sens propre comme au sens figuré. Ce sera chose faite.

C'est pourquoi les adversaires de la réforme n'espèrent plus qu'en la rue, les syndicats et les sondages. La pluie d'enquêtes d'opinion déversée depuis quelques semaines est sûrement de nature à faire pousser la contestation, et inversement. Pas un jour sans qu'une chaîne d'info continue ne souligne « l'impopularité croissante de la réforme », souvent même en rapportant que le gouvernement considère avoir « perdu la bataille de l'opinion ». Rien de surprenant : il n'existe guère de pays où les citoyens applaudissent quand on les oblige à travailler davantage. Rien de catastrophique non plus : l'essentiel est que les députés et les sénateurs votent le texte, après l'avoir amendé et modifié. Les réformes difficiles ne se font pas contre le peuple, mais il arrive qu'elles se fassent malgré lui.

Toujours contestées, jamais abrogées

En 2003 (sous Chirac), en 2010 (sous Sarkozy), en 2014 (sous Hollande) et en 2019 (sous Macron, la fameuse retraite par points), aucune réforme n'a été populaire. Et seule la réforme Touraine (du nom de Marisol Touraine, ministre de François Hollande) ne s'est pas heurtée à un mouvement social – sans doute parce qu'elle émanait d'un gouvernement de gauche, mais Olivier Faure et les siens devraient se rappeler qu'elle consistait, déjà, à augmenter la durée de cotisation pour percevoir une retraite à taux plein, donc à reculer de facto l'âge de départ – cherchez l'erreur. En tout cas, malgré les contestations qu'elles ont soulevées, aucune de ces réformes n'a été abrogée par la suite ; au contraire, elles ont été prolongées et amplifiées.

À présent que le Parlement a la main, certains opposants font également de la durée du débat un sujet de polémique : en invoquant l'article 47.1 de la Constitution, le gouvernement chercherait à « censurer » les oppositions pour mieux « passer en force ». Outre que l'application de la règle n'est jamais un coup de force, et que la plupart des Français sont en droit de penser qu'on a largement assez débattu des retraites depuis trois ans, la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a bien fait de rappeler que les neuf jours prévus pour l'examen du texte dépassent nettement le temps consacré en séance aux deux réformes précédentes : c'était soixante-cinq heures en 2010 pour la réforme Woerth, quarante-cinq heures en 2014 pour la réforme Touraine. Je ne me souviens pas que la gauche de l'époque ait dénoncé une forme d'oppression. Ainsi va la démocratie version Olivier Faure (il en était), on en voit l'application au sein du PS : pas besoin de longs débats quand on est d'accord avec lui ; la majorité doit gouverner… à condition que ce soit la sienne.

Post-scriptum à propos de la « grève forcée » à la mairie de Paris

Sur une idée de Fabien Roussel, le communiste qui aime la viande rouge, Anne Hidalgo a annoncé que l'hôtel de ville et son administration seraient fermés mardi en soutien aux opposants à la réforme des retraites. Les cantines scolaires et le service de l'état civil fonctionneront, a-t-elle promis, mais l'essentiel des agents seront dispensés de travail ce jour-là, ce qui revient à faire d'eux des grévistes forcés. À une différence près tout de même : eux seront payés, puisque l'arrêt de travail est décidé par la municipalité. Sans entrer dans de longues considérations sur les pouvoirs des maires, la neutralité des services publics et le respect du contribuable, je voudrais poser cette question à l'élue de la capitale, à qui il m'arrive de trouver de l'habileté et du courage : si Louis Alliot décidait urbi et orbi de fermer la mairie de Perpignan pendant une journée pour que ses employés municipaux puissent manifester contre la future loi sur l'immigration, quelle serait sa réaction ?

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Ces grèves répétitives en France sont l’ADN des Français qui sont divisés en travailleurs qui s'opposent par des différences importantes entre les salariés du privés et les fonctionnaires avec leurs multiples caisses de retraites sans oublier les professions dites libérales !

Étant donné que l'état ne peut et ne veut pas intervenir sur les salaires ce qui l'arrange bien en fait il renvoi à dos les salariés de toutes professions avec en plus les syndicats rarement unis pour soi-disant les défendre ou soutenir qui font indirectement de la mauvaise politique ce qui n'est pas leur rôle qui est de défendre et soutenir les salariés!

Moi comme d'autres qui ont travaillé longtemps ayant commencé jeune car mes parents voulaient que je travaille le plus tôt possible car semble-t-il je leur coutaient cher ce qui leur a permis de me prendre la moitié de ma 1ere paye comme pension car me logeant et me nourrissant habitant dans l'appartement familial j'ai accepté c'était l'habitude et la règle pour les jeunes de ma génération !

Quand on voulait sortir sa petite copine l'emmener au cinéma ou au resto c'est le garçon qui payait, pas la fille !

Revenons à ces grèves surtout dans les transports et services publics de fonctionnaires j’ai travaillé + 44 ans et j'ai eu ces fameuses annuités requises pour avoir une retraite complète à 65 ans car on y était habitué et faisions plus d'heures ramenées à 60 ans en 1981 et création des RTT après et pour la SNCF qui chaque année à la rentrée d'automne nous gratifiait de grèves au point que dans mon entreprise ont prévoyait à l'avance des organisations d'effectifs pour palier à celles-ci!?

Le seul mouvement de grève et manifestation dure qui a marché c'est en 1968 car elle a duré 1 mois et le gouvernement a cédé !

La liberté égalité fraternité n'existe plus seul l'argent roi du « quoi qu'il en coute » et le chacun pour soi individualiste attisé par un pouvoir monarchique qui divise pour régner sur un peuple râleur mais résigné car apathique  !?

jdeclef 30/01/2023 12h15

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