Réforme
des retraites : dans un front uni, les syndicats engagent la bataille !
Mardi
10 janvier, Élisabeth Borne a présenté son projet de réforme. De leurs
côtés, les syndicats fourbissent leurs armes pour une première journée de
grève.
RIEN DE
NOUVEAU A CE QUI ÉTAIT ATTENDU SAUF L’AGE DE DEPART A 64 ANS AU LIEU DE 65 ANS
PREVU INITIALEMENT PAR LE GOUVERNEMENT LE RESTE N’ETANT QUE DE L’HABILLAGE POUR
ENTERINER CES REFORMES ?!
LES FRANÇAIS
ONT ELU ET RELU UN GOUVERNEMENT MACRONIEN JUSQU’EN 2027 QU’ILS L’ASSUMENT ILS SUBIRONT
INDIRECTEMENT LES GREVES ANNONCEES (PEUT ETRE MOINS SUIVIE CAR NE CONCERNANT PAS
LES REGIMES SPECIAUX ET FONCTIONNAIRES !?)
Au lendemain de la présentation de la réforme des retraites, la bataille est
lancée : les syndicats se préparent à mobiliser dès le 19 janvier,
dans un front uni contre le report de l'âge légal à 64 ans. Deux ans
ferme, pour tout le monde. Après trois mois d'atermoiements et de
concertations, le gouvernement a rendu son verdict et confirmé la hausse
attendue de l'âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans
d'ici à 2030.
Moins que les 65 ans promis par Emmanuel Macron avant sa réélection.
Mais assez pour « garantir l'équilibre » budgétaire à la fin de la
décennie, tout en finançant « des mesures de justice », a assuré
Élisabeth Borne. Des « avancées » sur l'emploi des séniors, les
« carrières longues » et la prise en compte de la pénibilité, a
défendu la Première ministre. Mais surtout une revalorisation des petites
pensions, bientôt portées à 1 200 euros brut par mois pour une
carrière complète.
Une mesure qui concernera non seulement les futurs retraités, mais aussi
près de deux millions de retraités actuels. De quoi contenter la droite, clé
d'une adoption de la réforme au Parlement. Le président des Républicains, Éric
Ciotti, s'est d'ailleurs félicité de voir reprises « des demandes
importantes » de son camp. Même satisfecit du patronat, qui ne paiera pas
davantage de cotisations : le Medef a salué les « décisions
pragmatiques et responsables » de l'exécutif.
Retraites : les Français face à une réforme
hautement « inflammable »
Une réforme « brutale » pour les syndicats
L'accueil est sans surprise diamétralement opposé du côté des syndicats, qui
ont dénoncé d'une même voix une réforme « brutale » et appelé à « une
première journée de grèves et de manifestations » le 19 janvier. Une
date censée « donner le départ d'une puissante mobilisation dans la
durée », a souhaité le leader de la CFDT, Laurent Berger. L'ensemble des
partis de gauche s'y est déjà rallié, y compris les Insoumis qui prévoient
aussi une « marche pour les retraites » le 21 janvier à Paris.
L'affrontement débutera donc juste avant la présentation du projet de loi en
conseil des ministres, le 23 janvier. Le gouvernement a choisi de passer
par un budget rectificatif de la Sécurité sociale, imposant ainsi un examen du
texte à marche forcée en vue d'une adoption définitive fin mars… Tout en se
ménageant la possibilité de recourir au 49.3 en cas de blocage à l'Assemblée.
Le risque pourra venir des deux bords de l'hémicycle. À l'extrême droite, la
cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a juré de « faire
barrage » à une réforme « injuste ». À gauche, La France
insoumise fait planer la menace d'un déluge d'amendements contre ce que
Jean-Luc Mélenchon a qualifié de « grave régression sociale ».
« Madame Borne et monsieur Macron viennent, d'un trait de plume, d'abroger
parfois quarante, cinquante ans de progrès social », a-t-il affirmé mardi
lors d'une visite en Guyane.
Réforme des retraites : une aubaine pour l'emploi
des séniors ?
Une mobilisation « massive » ?
Mais « ça ne se passera pas qu'à l'Assemblée », a prévenu le
numéro un de la CGT, Philippe Martinez, lui aussi « déterminé à ce que ce
projet de loi ne passe pas » et espérant « du monde dans les manifs
et du monde en grève ». Certains secteurs cruciaux seront particulièrement
scrutés, en premier lieu les transports et l'énergie, où l'extinction
programmée des régimes spéciaux de la RATP et d'EDF pourrait faire des remous.
Les réactions sont moins prévisibles dans d'autres bastions comme la santé
ou l'éducation. Pourtant, « qu'on soit dans le public ou dans le privé,
tout le monde prend deux ans », a souligné le secrétaire général de Force
ouvrière, Frédéric Souillot, qui veut également « mobiliser
massivement ». Le nombre de participants à la journée du 19 sera
décisif pour la suite du mouvement. Car si Élisabeth Borne a affirmé qu'elle
« veut convaincre » du bien-fondé de sa réforme, ses opposants
entendent d'abord se compter.
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Une bataille inutile pour des syndicats anachroniques et ses corporatismes vieillots d'autres temps datant d'après guerres qui appellent à la grève pour que leurs leaders nantis d'ailleurs, survivre qui se disent apolitique ce qui n'est pas le cas !
Pour les régimes spéciaux une ineptie inégalitaire
insupportable à tous les salariés du privé et des Français en général ce
gouvernement et son monarque sans couronne se dégonfle car craignant un blocage
des services publics et heurts violents qui de toute façon auront lieu par une
mauvaise habitude prise par certaines catégories de Français trublions casseurs
black blocks vandales et autre voyoucratie anarchique !
Les grèves périodiques sont au point que chaque
rentrée après les congés d'été sont programmées par ses trublions syndicalistes
des services publics !
Elles sont dans l'ADN des Français et un droit
souvent mal utilisé par des leaders syndicalistes qui ne font que de la
mauvaise politique qui ne donne pas de résultat probant (sauf en 1968 insurrectionnel
par les étudiants suivis des ouvriers mais d'une autre époque qui avait déstabilisé
de GAULLE !)
Alors on va subir deux journées de grèves de
manifestants surement pas assez pauvres car pouvant perdre des journées de
salaires alors que certains en sont à l'euro près pour boucler leur budget déjà
maigre pour survivre !?
Mais ils sont ambivalents en fustigeant le
président qu'ils tiennent responsable mais l'ayant élu et surtout réélu alors
qu'il se moque d'eux par ses discours creux en leur donnant des leçons de bienpensant
hypocrite !
Les Français frondeurs ce qui remonte à leur
histoire ancienne ne méritent que ce qu'ils votent ou choisissent dans notre démocratie
qui s'effrite et diminue comme une peau de chagrin sans même s'en rendre compte
dans cette V eme république monarchique obsolète usée et faite pour ceux qui
nous gouvernent notamment nos présidents qui se prennent pour des monarques
presque absolus depuis 40 ans !?
(Attention aux démocratures déjà présentes dans
le monde !?)
Jdeclef 11/01/2023 11h26
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