Que
peut-on pour les Iraniens qu’on pend à l’aube ?
CHRONIQUE.
La répression qui sévit en Iran, avec ses condamnés à mort, souligne
l’impuissance de l’Occident et la réalité de la nature des théocraties.
RIEN C’EST
HORRIBLE A LE DIRE MAIS QUI NOUS FAIT COMPRENDRE QUELES DIRIGEANTS QUI NOUS
GOUVERNENT N’EN FONT PAS PLUS CE QUI NOUS PROUVE QU’IL NE SONT PAS CAPABLES DÉJÀ
DE NOUS DEFENDRE CE QUI EST PLSU QUE PREOCCUPANT !
Portraits de la vie qui sont désormais des portraits de la mort : ces
visages d'Iraniennes et d'Iraniens, que les mollahs exécutent au petit matin
dans ce pays sinistré par la théocratie. Visages beaux, sublimes, souriants,
élégants, raffinés ou offerts à la vie qui devait être longue et qui ne l'est
plus. On peut en oublier les prénoms, mais on ne peut oublier ces regards, ce
feu de vie, ce souci de séduction jeune. Les messages qui parfois racontent
comment on a interdit à une mère et à un père le recueil du corps, le deuil ou
même l'enterrement public glacent d'effroi. On reste à scruter ces portraits
des pendus du petit matin iranien, incapable de bouger, de penser ou d'imaginer
un acte, un geste, une émotion qui ne soit pas déjà dérisoire. Car que peut-on
pour ces Iraniennes et ces Iraniens maintenant ? Comment stopper les
exécutions ? Que faire quand on n'a pas les moyens d'un État et même
quand on les a ? Peu de chose. Compatir, s'indigner et peu à peu
comprendre : si on ne peut presque rien, sauf rappeler que ce régime est
un monstre et ses mollahs des assassins, il y à à faire, à faire tout ce qui
est possible pour que les théocraties ne nous soient jamais vendues, à nous ou
à nos descendants, comme un rêve, une possibilité, un projet politique. Ni
comme une identité culturelle, un droit, ni comme un prétexte d'identité ou de
communauté.
Une théocratie, c'est ce lieu sinistré où, au nom d'un dieu, ceux qui
gouvernent deviennent des dieux, donnent la vie, l'ôtent, l'arrachent ou la
torturent. Droit sur le corps, l'âme, la croyance, les organes, le sexe. Une
théocratie, c'est la négation de la foi, de la croyance. Et les plus radicaux
des croyants sont ceux-là même qui enferment en leurs cœurs morts le plus
torturant des néants. C'est parce qu'ils ne croient en rien que les théocrates
en arrivent à vouloir convertir, imposer, torturer, tuer, pourchasser ceux qui
ne leur ressemblent pas.
Armée d'idiots utiles
Ce qui se passe en Iran aujourd'hui n'autorise pas les nuances comme
les convictions tièdes. Voilà où une théocratie mène. Elle ne mène pas au
paradis. Elle ne conduit pas à retrouver ses ancêtres ni à s'affirmer dans sa
différence ou à proclamer une « origine bénie ». Une théocratie,
parce qu'on l'aide par sa passivité, ses nuances, son imbécillité utile ou son
indifférence, en servant d'armée d'idiots à ses propagandes, finit par
devenir un enfer pour tous. Une théocratie n'est pas une identité, elle tue les
enfants à l'aube au bout des cordes, voilent les femmes malgré leur refus et
condamne la liberté au nom d'un dieu. L'Iran est la leçon de ce siècle pour
ceux qui rêvent de compromis et de compromission.
IPourquoi la révolte des Iraniennes n'est pas contagieuse
Que peut-on pour les Iraniennes et les Iraniens pendus à l'aube ?
Prolonger, chacun, leurs actes de révolte. Répéter que leur mort éclaire les
convictions et les compromissions et fixe le prix de l'engagement. Faire
barrage à ceux qui essaient de vous vendre la théocratie, ses nuances
islamisées ou ses prétextes identitaires et victimaires, ici et ailleurs.
Préserver l'école, la défendre, faire de la culture son unique religion, de la
liberté une loi et de la laïcité une universalité. L'Iran d'aujourd'hui, par
ses monstres et ses héros, éclaire le projet islamiste, quelles que soient sa
nuance ou ses excuses. Ces morts pendus au petit matin dans les prisons
iraniennes sont nos juges. Les seuls juges qui vaillent, pour les seuls procès qu'on
peut tolérer pour nos convictions.
IIran : « Nous craignons une vague systémique
d'exécutions »
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Mais arrêtons nos leçons de bienpensants hypocrites
de pays libres et démocratiques que ce soit nos dirigeants qui ne font rien
depuis des décennies et même nous pauvres petits français lambda qui versons
des larmes de crocodiles qui regardons les dictateurs comme POUTINE qui écrase
les Ukrainiens sous ses missiles et bombardements ou ses ayatollahs iraniens extrémistes
avec leurs religions moyenâgeuses qui pendent leurs compatriotes qui veulent la
liberté de vivres normalement ou en AGHANISTAN les hommes qui traitent leurs
femmes en les avilissant pire que des bêtes !
Ça c'est pour les pays les plus marquants
totalitaires mais il y en a d'autres tout aussi répréhensibles que l'on ne met
pas en avant à cause de ce politiquement correct de lâcheté autorisé hypocrite
par leur puissance dont on a peur ?!
Nous Français pays dit des droits de l'homme ou
on oublie les femmes que certains maltraitent et que l'on ne punit pas assez
sans oublier notre droit d'asile pour ceux qui fuient leur régime totalitaire
et leurs guerres dans notre France qui devient in sécuritaire dans des zones de
plus en plus de non droit ou certains veulent faire leurs lois et régler leur compte
et le nôtre !
Notre monde devient de plus en plus invivable
en éternelle ébullition par les hommes qui y vivent et qui régresse en revenant
en arrière avec la loi des plus forts et ou le chacun pour soi prime en étant
si possible riche et puissant !
Ou l'hypocrisie de façade de nos dirigeants qui
eux se protègent devient la règle comme notre président champion du bavardage
creux qui n'aboutit à rien car il ne sait pas agir et peut attendre 2027 en
roue libre s'il le veut grâce à des Français pour ceux qui le peuvent vivent au
jour le jour dans leurs petit confort étriqué mais qui leur suffit (pour
l'instant avant l'anarchie qui couve comme des braises mal éteintes des
incendies de l'été si chaud ...?)
Jdeclef 16/01/2023 15h39
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