mercredi 25 janvier 2023

Que l’EUROPE arrête de vouloir donner des leçons de bienpensant à tout va sur des cultures et religions différentes cela ne fait que creuser les fossés qui les séparent et augmenter les conflits divers qui ne demande qu’à se réveiller dans un monde hyper tendu mondial !

 

Parlement européen : le Maroc voit rouge

RÉPLIQUE. Les parlementaires marocains ont vigoureusement réagi à la résolution « non contraignante » du Parlement européen sur les droits de l’homme au Maroc.

QUE L’EUROPE FASSE CE QUI LA REGARDE ET BALAIE DÉJÀ DEVANT SA PORTE CE SERA MIeUX POUR TOUT LE MONDE !

Tout commence le 19 janvier dernier quand les députés de Strasbourg ont adopté une résolution condamnant la détérioration des droits de l'homme dans le royaume chérifien. Par ce biais, le Parlement européen a « demandé instamment » aux autorités marocaines de respecter la liberté d'expression, la liberté des médias et d'assurer un procès équitable aux journalistes emprisonnés, dont en l'occurrence Omar Radi, Souleiman Raissouni et Taoufik Bouachrine. Intervenue au moment où le royaume chérifien est cité, pour le moment sans preuves, dans le scandale de corruption (MarocGate à côté du Qatargate) qui frappe le Parlement européen, cette résolution est apparue comme une énième illustration d'un acharnement feutré ourdi par de véritables ennemis du Maroc. De quoi conduire le géopolitologue Rachid Achachi à avancer que certains eurodéputés hostiles au Maroc ont profité de ce climat pour monter au créneau contre le royaume chérifien au Parlement européen. D'où la réaction déterminée à l'unisson des deux chambres du Parlement marocain, celle des députés et celle des conseillers.

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La contre-attaque du Parlement marocain

Ce 23 janvier donc, à l'unanimité, les parlementaires marocains ont adopté une résolution qui prévoit, entre autres, de soumettre leurs relations avec le Parlement européen à une « évaluation approfondie » après avoir enregistré « avec beaucoup de surprise et de ressentiment cette recommandation qui a mis à mort la confiance entre les institutions législatives marocaines et européennes et touché au cœur les acquis positifs qui ont pris plusieurs décennies à se construire », le tout sur fond d'une « campagne tendancieuse qui cible le royaume ». Quatre-vingt-dix minutes durant, ils ont exprimé leur « étonnement » ainsi que leur « profonde consternation » face à ce qu'ils considèrent comme « une dérive dangereuse ». Et de rappeler, dans la déclaration commune des deux chambres, « la nécessité de respecter la souveraineté des États partenaires », avant de préciser que celle-ci sera suivie d'une décision « ferme et appropriée » sans pour autant indiquer la nature de celle-ci.

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Accusation d'ingérence dans les affaires judiciaires du Maroc

Si l'hémicycle chérifien parle d'instrumentalisation et de politisation d'affaires relevant de la compétence de la justice pénale et du droit commun, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), lui, y voit une ingérence européenne dans les affaires judiciaires du royaume chérifien. Et d'adresser un message clair et sans équivoque : l'indépendance de la justice est une ligne rouge. À l'appui de son argumentation, la justice marocaine considère que les journalistes qui ont fait l'objet de la résolution ne sont pas des prisonniers d'opinion. Ils ont été jugés chacun pour une affaire relevant du droit commun. D'ailleurs, le Conseil national de la presse a eu à l'expliquer dans un communiqué où il précise que ces derniers ont été poursuivis pour « des faits n'ayant rien à voir avec la pratique du journalisme », d'où le défi proposé par les autorités marocaines au Parlement européen de prouver que ce sont là des délits d'opinion qui valent aux journalistes d'être en prison. « Il s'agit donc », selon le communiqué rendu public le samedi 21 janvier par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), « d'une atteinte à l'indépendance du pouvoir judiciaire ». « Le Parlement européen s'est arrogé le droit de juger la justice marocaine de manière flagrante et partiale, portant préjudice aux institutions judiciaires du royaume et n'accordant aucune considération à leur indépendance », a-t-il poursuivi.

Cela constaté, est-ce à dire que la relation entre le Maroc et l'Union européenne se retrouve dans une impasse ? Pas sûr.

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Une secousse sérieuse…

« Ce partenariat [entre l'Europe et le Maroc] fait face à un harcèlement juridique continu », a d'ailleurs déclaré il y a quelques semaines le chef de la diplomatie chérifienne, Nasser Bourita. C'est dire qu'il convient d'être vigilant sur la portée réelle des crises et surtout intégrer que l'Union européenne n'est pas monolithique. Autrement dit, faut-il voir dans cette secousse – dont l'épicentre est le Parlement de Strasbourg – un changement de doctrine du côté européen ?

Pour Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), « il convient de rappeler le principe de codécision » selon lequel le Parlement européen ne peut pas à lui seul représenter l'expression de la politique étrangère de l'Union européenne.

L'UE est en effet composée de plusieurs institutions, dont les principales sont le Parlement bien sûr, la Commission européenne, le Conseil européen, le Conseil de l'Union européenne, sans compter la Cour de justice de l'Union européenne, le Service européen pour l'action extérieure, la Banque centrale européenne et la Cour des comptes européenne.

« Une résolution du Parlement européen n'engage en rien un changement de doctrine de la part de la Commission européenne qui, elle, est chargée de la conduite de la politique générale de l'UE », indique-t-il. Et de donner, pour étayer son propos, l'exemple de la résolution sur la reconnaissance du génocide des Ouighours. « Il s'agit d'une résolution qui a été largement votée par le Parlement européen, mais qui n'a pas fait dérailler la politique bilatérale liant l'UE et la Chine », souligne-t-il, poursuivant qu'« il en va de même pour le processus de négociation d'adhésion de la Turquie à l'UE qui a été suspendu à partir de 2018 alors que les relations entre l'UE et la Turquie n'en ont pas été perturbées ». « L'institution européenne a la particularité d'être démocratique avec une élection au suffrage universel, mais qui n'engage pas les États composants l'UE ni la présidence actuelle de celle-ci », explique-t-il. Pour le président de l'IPSE, les relations entre Rabat et Bruxelles étant hautement stratégiques, les autorités marocaines seraient donc en train de surestimer l'impact de cette résolution. Autrement dit, en laissant du temps au temps, la situation devrait s'arranger.

… mais pas de fil rompu

Il faut d'abord rappeler que la résolution du Parlement européen, considérée d'un point de vue juridique comme non-contraignante, n'a pas impliqué les 751 députés européens, mais seulement 356 d'entre eux ; 42 se sont abstenus et 32 ont voté contre, notamment des élus du Parti socialiste ouvrier espagnol dont est issu le chef du gouvernement à Madrid. Elle ne devrait donc pas jouer sur les équilibres de voisinage euro-marocain et n'est pas partie pour entraîner un changement au niveau de l'accord d'association conclu entre l'Union européenne et le Maroc depuis 2003.

D'ailleurs, pour bien s'en convaincre, il n'y a qu'à voir le contenu de la visite il y a deux semaines à Rabat de Josep Borrell, haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Celui-ci a en effet annoncé la mise en place d'un dialogue de haut niveau en matière de sécurité afin de lutter contre les menaces sécuritaires et terroristes. À cette occasion, il a également exprimé la volonté de l'Europe d'approfondir la coopération avec le royaume chérifien malgré les controverses autour du « MarocGate », un chantier où la nomination d'un diplomate aussi chevronné que Youssef Amrani comme ambassadeur du Maroc auprès de l'Union européenne (UE) sera un atout pour travailler à remettre à l'endroit les quelques distorsions intervenues ici et là.

Une urgence s'impose d'ores et déjà : identifier les forces politiques qui ont été enthousiastes à porter cette affaire au niveau du Parlement. En attendant, le géopolitologue Rachid Achachi observe la réponse du Parlement marocain comme une application du « principe de la réciprocité ». Et de conclure que, de toute façon, « l'UE a besoin du Maroc notamment pour le contrôle des flux migratoires ». Une manière de dire que l'intérêt bien compris des deux parties, européenne et chérifienne, devrait vite aider à apaiser la situation.

Le parlement européen devrait d’abord s’occuper de ces 27 membres de cette Union Européenne au lieu de vouloir encore s’immiscer dans les cultures ou religions islamiques ou autres différentes qui ne reconnaissent pas les droits de l’homme que peu de pays respectent ou celle de la femme voir qui avilisse leurs peuples pour des motifs de religions obscurantistes moyenâgeuses voire n'appliquent pas le droit d’asile et essaie même d’appliquer leur charia même chez nous ?!

Car quand on voit ce qu’a donné l’intervention au moyen orient depuis 20 ans passé avec l’AFGANISTAN et ses TALIBANS ou l’IRAN après avoir hébergé l’ayatollah KOMEINY en FRANCE qui a renversé le SCHA d’IRAN et qui ont réduit leurs femmes comme des moins que rien sous humaines !?

Avec les attentats islamiques de DAESH EI toujours présent avec son djihadisme dans le monde notamment en SYRIE OU IRAK ne respectant même pas la vie humaine et que seulement une religion extrémiste totalitaire veut éradiquer le monde judéo chrétien démocratique libre pour s’imposer en commettant périodiquement des attentats isolés ce recommandant de ces religions moyenâgeuses !?

Donc que ce parlement européen de bienpensant arrête de donner des leçons improductives et ne jette pas de l’huile sur le feu l’Europe a assez à faire pour régler ses problèmes de crises économiques inflationnistes énergétiques et cette guerre Russo Ukrainienne à leurs frontières !

Car au MAROC il y a déjà beaucoup de retraités français qui y vivent alors que faudra-t-il que nos dirigeants fassent pour agir et nous protéger en cessant de bavarder pour ne rien dire d’utiles il y a assez de conflits sous-jacents dans notre monde instable ?!

Jdeclef 25/01/2023 16h31

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1 commentaire:

  1. Quand vous voyez les modérateurs du Point censurer arbitrairement ce type de commentaire on comprend mieux comment nos dirigeants bien pensant ne veulent pas agir sur un sujet qui mérite pourtant leurs attentions mais ils se dégonflent montrant leur incompétence et leurs idées hypocrites !

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