mardi 24 janvier 2023

L’ineptie de cet OTAN qui a mal vieillit depuis sa création et n’a pas évolué avec cette TURQUIE qui ne devrait plus en faire partie avec son dictateur qui ne respecte rien dans les valeurs de l’occident libre et démocratique !

 

Makarian – Pourquoi il faut encore se méfier d’Erdogan

CHRONIQUE. Le président turc bloque l’entrée de la Suède dans l’Otan et menace ses voisins pour flatter son électorat avant la présidentielle du 14 mai.

IL EST À DOUTER QUE SA REELECTION NE SOIT PAS TRUQUEE DANS CE PAYS TOTALITAIRE OU IL DIRIGE TOUT !?

Dans la galerie des dirigeants autoritaires, il fait figure d'exemplaire unique. Seul Recep Tayyip Erdogan a pu atteindre une telle duplicité. D'une voix maîtrisée, il se proclame médiateur pacifique entre la Russie (qu'il ménage en refusant de la sanctionner) et l'Ukraine (qu'il encourage en lui livrant des armes), tandis que d'une voix rauque, il menace de guerre plusieurs de ses voisins. Qu'il s'agisse de la Grèce, des forces kurdes du nord de la Syrie ou de celles du Dahuk (Irak), des autorités chypriotes (grecques) ou de l'Arménie, toutes les victimes historiques de l'impérialisme turc se partagent l'honneur de recevoir les bravades du reis (président) d'Ankara.

Erdogan a établi son casting : il a choisi ses alliés en fonction des pays qui peuvent lui rapporter de la renommée, de l'influence, d'éventuels succès ou des marchés, et il a désigné ses ennemis afin de plaire à ses supporteurs islamo-nationalistes – qui en redemandent. Si bien que, de façon surprenante pour ceux qui le croyaient naïvement en bout de course, il tire un profit électoral d'une situation internationale inextricable. Aux prises avec une inflation affolante, dont le taux officiel (84 % sur un an) dissimule une hausse des prix réelle bien plus forte, il vient d'avancer d'un mois le jour de l'élection présidentielle, du 18 juin (date initiale) au 14 mai 2023. À quelles fins ?

Opération séduction

En réalité, le président turc a mesuré que son impopularité croissante avait marqué un palier dès lors qu'il s'était à la fois improvisé médiateur entre la Russie et l'Ukraine, tout en se montrant inflexible en refusant l'entrée dans l'Otan de la Suède. Dans le premier cas, il a gagné l'image d'un homme qui savait négocier à l'instar des grands de ce monde ; notamment en obtenant un accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes à destination du Moyen-Orient et de l'Afrique. Du lustre. Dans le second dossier, en houspillant une démocratie exemplaire pour avoir accordé l'asile aux Kurdes qu'il pourchasse, Erdogan a flatté l'orgueil aveugle des nationalistes turcs avec lesquels il a fait alliance. De la poigne. Résultat, voilà le Grand Turc tenté de prolonger sa martingale afin de profiter des circonstances actuelles – avant qu'elles ne se dégradent.

FOG – Arménie : le spectre du grand remplacement

Rappelons qu'en cette année 2023, la Turquie commémore les cent ans de la République turque fondée par Mustafa Kemal : un défi majeur pour Erdogan, qui se voit comme l'égal d'Atatürk en version islamiste. Ne vient-il pas de changer le nom de son pays ? Au motif que Turkey en anglais signifie aussi « dinde », il impose à l'échelon international la dénomination selon la langue turque : Türkiye !

Autre date fatidique, en forme de clin d'œil à l'électorat le plus religieux et traditionaliste, le 14 mai est aussi le jour où eurent lieu les premières élections libres, en 1950, après 27 années de règne unique du parti kémaliste. C'est sans doute sur ce point qu'Erdogan atteint un point culminant en matière de cynisme : chacun sait que la mainmise du parti présidentiel, l'AKP, sur l'État est totale et qu'on ne saurait rien en attendre de libérateur.

Surgit une pointe d'ironie surprenante, tout de même : il se trouve que le Premier ministre issu des élections du 14 mai 1950, Adnan Menderes, surnommé « sultan Menderes » dans les pays arabes en raison de ses menées hégémoniques, fut destitué par un coup d'État militaire au bout de dix ans d'exercice d'un pouvoir personnel, despotique et manipulateur, avant d'être pendu l'année suivante (17 septembre 1961).

Tous les scénarios despotiques sont autorisés

Recep Tayyip Erdogan profite de l'affaiblissement endémique de l'opposition, pour lequel il a méthodiquement œuvré, et de l'absence de candidat naturel. Le pouvoir dispose de bon nombre de ressources publiques, d'une armée de fonctionnaires à sa solde et les règles électorales ont été habilement changées pour servir l'AKP. De toute façon, à supposer même que le candidat de l'opposition l'emporte par miracle, rien n'indique que le parti au pouvoir et son leader charismatique reconnaîtront le verdict des urnes – tous les scénarios autoritaires restent ouverts.

Les drones turcs sèment la terreur en Syrie

Mais, au-delà des questions intérieures, Erdogan peut surtout compter sur ses gesticulations ou ses moulinets visant les pays limitrophes. En premier lieu, la Grèce, qui n'est pas une cible nouvelle, tant s'en faut, ni chez Erdogan ni chez ses prédécesseurs (Adnan Menderes avait organisé de faux attentats anti-kémalistes, en 1955, pour faire accuser les Grecs d'Istanbul et provoquer des pogroms). En 2022, selon l'état-major grec, le nombre total de violations de l'espace aérien grec par l'aviation turque dépasse les 10 000 cas ! En comparaison, en 2020, on en avait dénombré 4 605.

En 2022 encore, 13 avions de combat F-16 turcs sont entrés dans la région d'information aérienne (FIR) d'Athènes sans soumettre de plan de vol aux autorités grecques. Le Premier ministre grec, le conservateur Kyriakos Mitsotakis, qui affronte lui aussi des élections générales cette année sur fond de scandale (des écoutes auraient été organisées contre le leader de l'opposition socialiste et d'autres personnalités), a alerté gravement l'Otan.

Les menaces d'Erdogan prennent un tour sérieux. Après le test réussi d'un missile sol-sol d'une portée de plus de 500 km au mois d'octobre 2022, le président turc n'a pas hésité à déclarer, le 11 décembre : « Nous avons commencé à produire notre propre missile. Évidemment, cette production effraie les Grecs. Quand vous dites "Tayfun" [nom donné au missile, NDLR], les Grecs prennent peur et ils se disent : "Il atteindra Athènes". Bien sûr, il pourra atteindre Athènes. »

Pareilles provocations font suite à toute une série de phrases, prononcées à tort et à travers. Tantôt Erdogan rappelle à la Grèce le sort atroce qu'a connu Smyrne (dont les quartiers chrétiens furent anéantis par un incendie criminel allumé par les Turcs en septembre 1922), tantôt c'est le ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, qui reprend une sinistre phrase employée par Erdogan : « Et soudain, la Turquie arrivera au milieu de la nuit… »

En situation délicate au sein de l'Otan

Langage inimaginable entre alliés de l'Otan ; il y a peu de chances qu'Erdogan en change avant la présidentielle, puisque ce ton est censé lui apporter des suffrages ! Cependant, des voix se font entendre au sein de l'Alliance atlantique pour mettre en garde les Turcs : il ne faudrait pas que les pays membres aient à choisir bientôt entre le maintien de la Turquie dans l'Otan et l'adhésion de la Suède et de la Finlande ; la différence d'impact international entre le conflit russo-ukrainien et le combat tribal du leader turc contre les Kurdes fait clairement peser la balance en défaveur d'Ankara.

FOG – Arménie : le spectre du grand remplacement

Au second plan, au sujet de la Syrie, on assiste à des manœuvres bien plus rampantes et sinueuses. Le reis cherche à sortir de l'impasse dans laquelle il s'est enfermé en jurant la perte d'Assad et en soutenant toutes sortes de djihadistes. Sous la pression de la Russie et de l'Iran, ses deux partenaires dans le dépeçage de la Syrie, Erdogan cherche à se rapprocher de Bachar el-Assad pour deux raisons majeures. D'une part, il veut se délester des 3,7 millions de réfugiés syriens qui vivent en Turquie ; le départ de ces déracinés est une demande récurrente des opposants à Erdogan, car les Syriens sont devenus très impopulaires auprès de la majorité du peuple turc. D'autre part, Erdogan attend d'Assad qu'il l'aide à démanteler les positions kurdes le long de la frontière turque.

Une impasse avec la Syrie

Or, sur ces deux points, Erdogan a peu de chances d'obtenir quoi que ce soit. Il est clair que le retour des réfugiés, devenus incontrôlables et dont les opinions sont sûrement hostiles au régime de Damas, est vu par Assad comme une menace politique autant que comme un fardeau économique. Quant aux Kurdes, qui peut croire que les forces syriennes aient les moyens de se déployer au nord et qu'elles soient en état de mater des rebelles bien armés par les Américains (lesquels, d'ailleurs, ne manqueraient pas de réagir) ?

En vérité, en tentant de reprendre langue avec Assad, Erdogan cherche surtout à colmater la brèche géante que son aventurisme militaire en Syrie a ouverte. Car il s'agit pour la Turquie d'un échec presque total, dont la manifestation la plus aveuglante est la poche d'Idlib, réservoir de djihadistes qui terrorisent une population locale harassée, rackettée, maltraitée. Un scandale, une honte, dont même les Russes sont pressés de se débarrasser, ce qui les incite d'autant plus à pousser Ankara à trouver un terrain d'entente avec Damas.

En avançant la date de l'élection présidentielle, Erdogan a encore montré que son esprit manœuvrier restait fertile. Il sait que cette année, il joue son va-tout.

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L’ineptie de cet OTAN qui a mal vieillit depuis sa création et n’a pas évolué avec cette TURQUIE qui ne devrait plus en faire partie avec son dictateur qui ne respecte rien dans les valeurs de l’occident libre et démocratique !

La TURQUIE ne devrait plus faire partie de l'OTAN c'est une ineptie qui a montré les faiblesses de cette organisation militaire car ERDOGAN est un dictateur la pire espèce faux jeton qui mange à tous les râteliers et fricote avec tous ceux Russie comprise qui peuvent lui être utile mais il est surtout dangereux il fait aussi la guerre aux KURDES  voire aux ARMENIENS qu'il déteste !

Son adhésion à l'OTAN devrait être caduque ce qui montre que cette organisation d'après-guerre a besoin d'être revue car plus d'actualité du fait des conditions et évolutions des politiques mondiales depuis 75 ans et par le fait enfin que cet OTAN n'est qu'une création des USA qui le finance en majorité et qui déclencherait ce fameux bouclier défensif pour faire peur à ses adversaires et notamment le dernier en date si belliqueux Poutine qui n'en n'a pas forcement peur étant donné l'équivalence de puissance nucléaire de la Russie poutinienne par rapport à l'Europe Occidentale et USA!

(Mais attention cela ne prend pas en compte l'ASIE avec la CHINE ou la COREE DU NORD par exemple car l'OTAN comme le dit cette appellation est une Organisation Territoriale de l'Atlantique NORD !?)

Tout cela pour dire que ces dirigeants totalitaires dangereux ont le choix pour rayer toutes vies humaines sur notre planète !?

Pour l'instant ce sont les hypocrisies diplomatiques qui mènent les jeux ou débats pour les peuples mêmes libres comme pour les autres qui ont rarement la parole ce sont nos poignées de dirigeants qui décident de notre destin ce serait bien déjà que nous Français lambda en tiennent comptent car ils sont assis sur des poudrières à mèche lente plus ou moins longue ou courte !?

La Guerre en UKRAINE étant une bombe à retardement qui égrène les mois jours heures minutes secondes déjà depuis un an mais avant quoi : la fin ou pire par la folie des hommes !?

Les Français n'y croient pas tant pis ou tant mieux car bon public optimiste incurable !?

Jdeclef 24/01/2023 15h50

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