Coignard –
L’uniforme à l’école, sujet miné mais pas mineur !?
CHRONIQUE.
Prétendre que l’uniforme à l’école entraîne un faux débat, c’est feindre
d’ignorer les menaces qui pèsent sur le sanctuaire scolaire en France.
SUJET QUI REVIENT PERIODIQUEMENT CAR SOULIGNANT
L’INEGALITE ENTRE LES FRANCAIS QUI REMONTE DEJA A L'ECOLE DE LA REPUBLIQUE A
LEUR ENFANTS DES LEURS PLUS JEUNES AGES A CAUSE DES DIFFERENCES DE CULTURES ET
RELIGIONS DE LEURS PARENTS ?!
Ce jeudi a donné lieu à diverses passes d'armes sur l'uniforme à l'école et
au collège. Dans « Le Parisien », interrogée par un lecteur, Brigitte
Macron s'est déclarée favorable à son retour : « J'ai porté
l'uniforme comme élève : quinze ans de jupette bleu marine, pull bleu
marine. Et je l'ai bien vécu. Cela gomme les différences, on gagne du temps –
c'est chronophage de choisir comment s'habiller le matin – et de
l'argent, par rapport aux marques. » Dans l'hémicycle de l'Assemblée
nationale, le RN présentait, dans le cadre de sa « niche
parlementaire », une proposition de loi sur le port de l'uniforme. Un
texte qui, selon Marine Le Pen, « règle deux
difficultés » : « la compétition des marques et la pression des
islamistes sur les enfants qui vont à l'école ».
Il a été rejeté, mais son adoption n'était pas le principal objectif du
Rassemblement national. Le groupe LR a déjà pris des initiatives similaires, et
c'était une façon de mettre la droite en difficulté. Plus alléchant encore, le
sujet fait l'objet de controverses au sein de la majorité présidentielle. Le
ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, n'est pas favorable à une telle
mesure, tandis que deux secrétaires d'État, Sonia Backès (Citoyenneté) et Sarah
El Haïry (Jeunesse), en vantent les mérites. Au sein même du groupe
Renaissance à l'Assemblée nationale, plusieurs députés ont tenté en vain de
lancer une initiative, qui fait désormais l'objet d'un groupe de travail. C'est
dire si le sujet est clivant ! Le RN, en s'en emparant avec de multiples
arrière-pensées politiciennes, a porté un sérieux coup à sa crédibilité, et
c'est bien dommage.
Des arguments peu convaincants
Les détracteurs du port de l'uniforme soulignent son
« inefficacité » (comme Pap Ndiaye), mentionnent les échecs de
certaines municipalités à l'imposer, s'insurgent contre une atteinte aux
libertés ou dénoncent son coût pour les familles.
Autant d'arguments qui peuvent être facilement retournés. Le ministre de
l'Éducation s'appuie sur des « études » dont on ignore la teneur. Ce
que l'on sait, en revanche, c'est la difficulté que rencontrent au
quotidien les chefs d'établissement pour faire respecter à la fois la
laïcité et la réserve vestimentaire qu'exige la fréquentation d'un lieu voué à
l'instruction. À l'heure où le système scolaire français accumule les
contre-performances, le port d'un uniforme, s'il ne résout pas tous les
problèmes, loin s'en faut, permet au moins de rappeler que l'école est un lieu
à part, délivré autant que faire se peut des modes et des idéologies.
Les élèves n'ont pas le niveau ? Une dictée et ça
repart !
Les échecs enregistrés par des règles décidées à l'échelon local proviennent
peut-être, justement, de leur caractère isolé, et de l'absence de cadre
national pour les soutenir. L'atteinte aux libertés est une revendication qui
sonne creux quand il s'agit de laisser hors de l'enceinte scolaire les
accessoires vestimentaires dictés par le marketing des marques ou les
injonctions d'extrémistes religieux.
Le coût pour les familles, enfin, n'est pas une objection sérieuse.
Qu'est-ce que le coût d'une tenue très sobre en comparaison avec
les sommes dépensées pour qu'un collégien ne se sente pas déprécié face à
ses camarades ? Un système de bourse pourrait de surcroît financer cette
dépense supplémentaire pour les plus modestes.
Pourquoi, alors, ne pas essayer, au nom du simple pragmatisme ? Parier
que l'uniforme pourrait apporter aux élèves une forme de soulagement face aux
pressions extérieures et, rêvons un peu, une certaine fierté
d'appartenance ?
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On prône en FRANCE liberté égalité fraternité
beaux mots qui orne nos établissements public je me souviens (car âgé+ de 75
ans) déjà de la séparation entre l'école pour les filles et celles des garçons
et cette triste blouse grise que je portais ou on pouvait accrocher dessus une médaille
style croix militaire quand on avait de bons résultats et donné à titre de récompense!?
L’Instituteur avait aussi une blouse et la
discipline était plus stricte que maintenant ou les instituteurs devenus
professeurs des écoles titre que l'on leur a donné pour revaloriser leur
profession et les respecter ce que l'on ne fait plus parents ou élèves !
Cette école obligatoire gratuite pour tous
était vraiment laïque issu de notre Éducation nationale d'état par un ministère
qui fait de la politique politicienne des pouvoirs en place quel que soit leurs
bords !
Il y a des écoles dites libre à consonnance
religieuse chrétienne !
Mais aussi d'autres de religions quelquefois en
marge de notre laïcité française voir à la limite des lois de notre république
mal encadrées par l'état mais qui dérape quelque fois par leur prosélytisme
excessif !
Et celles privées payantes ou l'enseignement
doit suivre les règles de l'éducation nationale et ou on voit plus souvent le
port d'uniformes que les parents achètent défini par l'établissement !
Mais comme nous sommes arrivés à un pays où
l'on fait de multiples lois creuses tant elles sont nombreuses et mal encadrées
ni respectées rien ne marche correctement dans cette éducation nationale plus
gros budget de l'état hyper politisée principal de ses défauts !
Car représentant notre société (dite française
mais si mélangée) ou à vouloir faire de l'égalité On creuse l'inégalité en
faisant le contraire car creusant le fossé entre riches et pauvres et les
mystiques religieux ou athée !
Ce débat pas le 1er n'est là que pour nos
dirigeants donneurs de leçons hypocrites qui nous gouvernent si mal et les
Français qui votent mal en les élisant et réélisant !
(Petite anecdote : je suis allé au KENYA et
visité un village MASSAIL peuple d’éleveur dont c’est la seule richesse qui
vivait presque à l’âge des cavernes sans aucun confort dans leur village de
hutte en boues séchées et j’ai vu leurs beaux petits enfants aller à l’école voisine
à pied vêtu de leur uniforme rouge fille et garçon surement hérité de leur ancien
colonisateur Anglais depuis 1884/1963 et leur indépendance.)
Jdeclef 13/01/2023 11h32
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