Les drones
turcs sèment la terreur en Syrie !?
Dans le
Nord-Est sous contrôle kurde, la Turquie multiplie les « assassinats
ciblés » de rebelles, mais aussi les frappes contre des
infrastructures civiles.
C’est loin
la SYRIE et au moyen orient alors les occidentaux qui se sont déjà impliqués contre
la lutte contre DAESH ou en AFGHANISTAN pendant + 20 ans depuis 2001 et les
1ers attentats islamiques ne veulent plus remettre le doigt dans l’engrenage !?
Une opération armée terrestre dans le Nord-Est syrien pourrait être
déclenchée par la Turquie
« à chaque instant ». L'avertissement a été rappelé mardi
17 janvier par Ibrahim Kalin, le porte-parole du président turc Recep
Tayyip Erdogan. Depuis novembre, les Kurdes s'y préparent. Le
« Reïs » avait alors menacé d'attaquer la région qu'ils dirigent,
l'Administration du Nord-Est syrien (AANES) et notamment leur fief de
Kobané, repris à l'État islamique (Daech) en 2015. Mais depuis plusieurs mois, la
menace turque est déjà là, bien concrète, avec la présence, dans le ciel, des
drones Bayraktar.
Popularisés par la guerre en Ukraine, ces engins sans pilote
embarqué sèment la terreur dans le Kurdistan et obligent les cadres kurdes
et leurs alliés à se terrer dans des abris souterrains et à limiter leurs
déplacements au strict nécessaire. Des chefs militaires et des porte-parole des
organisations civiles, en Syrie comme dans le nord de l'Irak, sont
régulièrement « neutralisés », victimes d'assassinats ciblés
organisés par les services de renseignement turcs (MIT).
Au total, la Turquie aurait éliminé 119 « terroristes »
dans toute la région, selon les chiffres officiels qu'elle a publiés début
janvier. « Je ne me déplace quasiment plus, et quand je le fais, c'est en
tenue de civil et en changeant de voiture », témoigne un important chef
militaire de la région de Manbij. Les plus hauts responsables de l'alliance
arabo-kurde, qui combat contre Daech, sont, eux, confinés dans une base
ultra-sécurisée et protégée par les Occidentaux, près de la ville d'Hassaké.
« Je fais attention à tous mes déplacements »
En 2022, la Turquie a mené près d'une centaine de frappes de drones contre
des cibles « terroristes », mais aussi contre des civils.
L'année 2023 a commencé sur le même rythme de deux attaques par
semaine, en moyenne.
Le 12 janvier, sur la route M4 qui traverse le pays d'est en ouest, et
sur laquelle patrouillent des blindés russes, un véhicule civil a été frappé
par un drone à la sortie de Qamishli (Kurdistan syrien) et quatre de ses
occupants ont été tués, un civil et trois combattants.
« La France doit être le
premier soutien politique des Kurdes de Syrie » Le
18 janvier, à l'est de Qamishli, une autre voiture a été prise pour cible.
Le 3 janvier, Zeki Gürbüz et Özgür Namoglu, deux dirigeants du petit parti
marxiste-léniniste communiste turc (MLKP), allié aux Kurdes du
Rojava, ont été éliminés de la même manière à proximité de Tel Tamer.
« Je fais attention à tous mes déplacements », confirme Roxana
Mohammed, la porte-parole des Unités de protection de la femme (YPJ), les
brigades kurdes féminines. Des gradées des YPJ, qui s'étaient illustrées
dans la guerre contre l'État islamique depuis 2014, ont également été visées
par des assassinats ciblés des services turcs. Jiyan Tolhildan et deux de ses
camarades ont été abattues le 22 juillet 2022. Le 2 juillet, une
autre combattante, Mezgin Kobane, était éliminée.
Tuer le plus possible
« Tous ceux qui ont été impliqués dans la lutte antidjihadiste »
sont ciblés, affirme le porte-parole des unités de combattants YPG, Siyamend
Ali. Une base des forces de sécurité, près du camp de Al-Hol, a été visée en
novembre. « Pourquoi frapper à cet endroit si ce n'est pour déstabiliser
la sécurité du camp ? » s'interroge-t-il.
Les drones turcs ont aussi ciblé toutes les infrastructures civiles du
territoire du Nord-Est syrien. « Les installations d'eau, de pétrole, les
centrales de production d'électricité, les équipements agricoles… Ils font tout
pour nous compliquer la vie », ajoute ce cadre de la milice kurde
syrienne.
La centrale électrique, près du village de Teqil Beqil, a été bombardée dans
la nuit du 19 au 20 novembre par les avions de chasse et par les
drones turcs. Une seconde salve a frappé les secours accourus sur les lieux.
Syrie : dans le camp
d'Al-Hol, « incubateur » de djihadistesUne double
frappe destinée à tuer le plus possible : onze personnes, des civils,
ont été tuées, et six autres, blessées. « Une patrouille américaine était
là aussi », témoigne Jiwan Hesen, un ouvrier qui travaille dans la
construction et qui précise qu'un journaliste kurde a également été tué dans
l'attaque.
« Il n'y avait que des civils. Des civils, répète Shihab Umer, un
représentant kurde du canton de Derik. Nous ne sommes pas des soldats, nous ne
sommes pas des milices, mais les drones sont un problème quotidien. Nous les
voyons tous les jours. Ici, ce n'est pas un site militaire, c'est une centrale
électrique civile. »
Les corps des villageois ont été pulvérisés. « Les drones tournaient
toujours autour et nous ne pouvions pas récupérer les corps démembrés. Nous
étions tous des civils », ajoute cet homme qui ne décolère pas. « Les
États-Unis sont restés silencieux » après cette attaque, regrette-t-il.
Deux mois après, les ouvriers s'affairent pour reconstruire la centrale et
remettre ses circuits en service. Cela prendra quelques mois. Si, d'ici là, la
Turquie ne la reprend pas pour cible.
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La TURQUIE est le pays qui mange à tous les râteliers
ERDOGAN est un autocrate parmi les pires faux jeton que l'on puisse trouver qui
est protégé en plus par l'OTAN dont il fait encore partie une ineptie à double
tranchant et qui s'accommode très bien de sa relation avec la Russie
Poutinienne !
Que fait l'Europe Unie et les USA et son OTAN
rien en continuant à laisser faire ce dictateur Turc totalitaire qui vient même
insulter à domicile notre président sans amour propre car il n'a pas l'arme nucléaire
mais a des armes nouvelles drones si efficace et une aviation pour bombarder
ces Kurdes qu'ils détestent depuis des lustres !
Ce qui prouve que nous pays libres démocratiques
ne sommes pas assez protégés par nos dirigeants car entouré de ces individus
malades déjantés hyper dangereux ne pensant qu'à la force pour tuer ceux qui ne
leur plaisent pas ou les gênent avec leurs peuples asservis à leurs pouvoirs
totalitaires !
Et si malheureusement on bascule dans une
guerre mondiale à cause d'un dérapage de ces individus incontrôlables il sera
trop tard (car on est encore à croire que tout le monde est beau et gentil dans
le monde une utopie dangereuse !?)
Jdeclef 21012001 14h46 LP
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