Coignard –
L’exécutif à l’auberge espagnole
CHRONIQUE.
Pendant cette journée de grèves et de manifestations, Emmanuel Macron et onze
ministres seront en Espagne. Pas de côté créatif ou impair tactique ?
Ce président et sa clique de ministres de ses
gouvernements choisis par lui n’ont aucun amour propre à l’image de leur patron
qui se moque des Français lambda qu’il insulte indirectement par son escapade
espagnole (qui n’est pas la 1ere par sa pleutrerie ou son bon plaisir de faux
monarque !?)
Ces voix diverses, dans les oppositions, reprochent souvent à Emmanuel
Macron d'être « hors sol ». Ce jeudi de grèves et de manifestations,
il est en tout cas hors du sol français. Il assiste, à Barcelone, avec onze
ministres et non des moindres, au 27e sommet franco-espagnol. Un
sommet d'importance, puisqu'y sera signé un traité d'amitié et de coopération
sur le même modèle que ceux qui lient déjà la France à l'Allemagne
depuis 1963 et à l'Italie depuis 2021. Il concerne tant les questions
migratoires que la défense, l'énergie, ou encore la jeunesse.
Ce déplacement en nombre, qui s'étale sur toute la journée, pose toutefois
au moins trois problèmes.
Le premier, celui de la date retenue, est le plus facile à balayer. Les
syndicats ont appelé les Français à descendre dans la rue ce 19 janvier
pour engager le bras de fer sur la réforme des retraites. Ils ont décidé de ce
calendrier après la présentation du projet par Élisabeth Borne, le
10 janvier dernier. À ce moment, les autorités espagnoles avaient lancé
leur invitation depuis des semaines. Invitation acceptée et programme arrêté de
longue date. Tout annuler aurait non seulement créé un incident diplomatique,
mais aussi paré d'une importance toute particulière cette journée d'action
syndicale. Soit.
Ministre en télétravail
Il reste cependant deux autres écueils. D'une part, la taille et la
composition de la délégation ministérielle. Onze membres du gouvernement, dont
Gérald Darmanin. Alors que des centaines de milliers de manifestants sont
attendus, que des débordements sont redoutés, que 10 000 policiers et
gendarmes sont mobilisés sur tout le territoire, dont 3 500 dans la seule
capitale, le ministre de l'Intérieur aurait certainement eu de quoi occuper
utilement sa journée à Paris, à la tête de ses troupes. Arguer qu'il pourra, en
cas de besoin, écourter sa visite à Barcelone ne convainc guère. Il semble, en
quelque sorte, en télétravail loin de son bureau.
Réforme des retraites : le « oui, mais » des
Français
D'autre part, le président et ses ministres ont le privilège de prendre
l'avion pour se rendre là où ils sont attendus quand nombre de Français ne
pourront pas se déplacer, ni dans les airs, ni sur les rails, sans parler des
transports en commun. Ainsi, la DGAC (direction générale de l'aviation civile)
a-t-elle prié très officiellement « les passagers qui le peuvent de
reporter leur voyage ».
Il est heureux que le président et les membres du gouvernement disposent
d'une totale liberté de mouvement. Il est pourtant possible qu'un déplacement
en nombre, quand le pays est assigné à résidence par les grèves, suscite une
certaine ironie. Et qu'un pas de côté se transforme en – trop – gros décalage.
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Pauvre petit président pitoyable pseudo
monarque sans couronne dans cette V eme république monarchique obsolète usée
faite pour lui et ses prédécesseurs surtout depuis qu'ils ont des quinquennats car
avec lui c'est fuyons au soleil d'Espagne car il craint la rue car les Français
sont lents à se mettre vraiment en colère mais quand ils le font ce n'est pas à
moitié il avait pourtant déjà eu l'expérience des gilets jaunes il n'en n'a pas
tenu compte !?
Ce Monsieur petit bourgeois donneur de leçons
hypocrites de bienpensant qui se fiche totalement de la France en dédaignant
les Français bon public qui l'ont élu et même réélu ! (Va comprendre cela
?!)
Car peut être au sein de la classe politique si
médiocre il n'ont pas pu lui trouver un remplaçant fiable dans ces politiciens
de tous bords élus qui sont les seuls à profiter des avantages et privilèges
divers par leurs fonctions de députés ou ministres des gouvernements choisi par
ce Monsieur bon chic bon genre qui se dégonfle comme une baudruche crevée à chaque événements sociétaux et
mouvements de contestations du peuple ne mérite pas d'être chef d'état et les
Français qui votent si mal n'ont que ce qu'ils méritent !
Pauvre France déjà malade...?!
Jdeclef 19/01/2023 11h17LP
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