mardi 12 avril 2011

LA LOI SUR LE VOILE INTÉGRAL UN PÉTARD MOUILLÉ DE PLUS ?

Des Grands Boulevards à Barbès, le niqab ne provoque toujours pas d'intervention policière (photo prise rue de la Goutte d'Or lundi 11 avril)

Loi sur le voile intégral: «Entre la loi et l'application, il y a un gouffre»

TEST - Au premier jour de la promulgation de la loi, si elle était appliquée par les services de police...

Depuis lundi, le voile intégral n’est officiellement plus le bienvenu dans l’espace public. À la veille de l’entrée en vigueur de la loi, les syndicats de policiers faisaient pourtant part de leurs doutes quant à sa mise en application. Aussi, des journalistes ont choisi d’enfiler un niqab pour vérifier, sur le terrain, les modalités de sa mise en œuvre.

Première étape: les Grands Magasins parisiens (9e). Petits coups d’œil discrets des passants. Le franchissement du seuil des Galeries Lafayette se fait sans problème, sous le regard des vigiles, tout comme la visite des stands Prada et Vuitton. L’accueil des vendeurs est bienveillant, et ils n’hésitent pas à proposer leur aide.

De retour sur le boulevard Haussmann, nous croisons deux policiers, qui se retournent sans plus de formalités. Une voiture de la police nationale nous dépasse sans même prêter attention. Direction le très chic siège de la Société générale… dans la plus parfaite indifférence des clients, des vigiles et du personnel. Dans le quartier commerçant et touristique des Grands Magasins, la femme voilée semble encore la bienvenue.

La visite du commissariat de quartier par des journalistes  apporte quelques éclairages: les agents sont effectivement au courant du changement de loi. «Prenez-ça, tout est expliqué dedans», indique une policière, en posant... Elle nous invite à nous installer dans le hall pour le consulter. «Vous risquez 150 euros d’amende, mais nous avons autre chose à faire que de contrôler les gens dans la rue».

Pourquoi faire des lois à profusion si on ne les applique pas ?

Si la police ce cache derrière de fausses justifications de procédures soit disant inapplicables, à quoi sert-elle ? 

Et si les fonctionnaires de police ont "peur d'éventuelles représailles" qu'il fasse un autre métier, tout comme pour ne pas pénétrer dans certains quartiers ou zone dites sensibles...(par exemple…)

Mais surtout si certaines minorités veulent continuer insidieusement à imposer leur façon de vivre aux autres ce n'est pas supportable !

Mais si certains aussi veulent tout laisser faire sous prétexte de liberté sans contrôle satisfaisant, ce sera vite l'anarchie !

Depuis trente ans on dérape avec le "Il est interdit d'interdire". (Initialement simple boutade autoréférentielle lancée par le fantaisiste Jean Yanne, le slogan fut par la suite repris)
jdeclef12.04.2011 -

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