vendredi 19 octobre 2018

Abolition des privilèges et mauvaises habitudes, du progrès, mais il y a encore beaucoup à faire :


- Assemblée nationale : la presque abolition des privilèges

Un an après, les députés et les fonctionnaires qui travaillent avec eux ont-ils renoncé à leurs avantages ? Oui. Enfin, presque !


La « transformation » chère au président et à sa majorité parlementaire est un combat de chaque instant. Pour en témoigner, le premier questeur de l'Assemblée nationale Florian Bachelier, député LREM d'Ille-et-Vilaine, publie un fascicule qui rend compte de sa première année dans cette fonction très convoitée. Il s'agit en effet de superviser un budget de plus d'un demi-milliard d'euros, de connaître tous les petits et grands privilèges offerts par la maison et d'en profiter un peu soi-même.
Le premier questeur ne s'est pas fait que des amis dans l'institution avec cette profession de foi : « Nous croyons que ce n'est pas l'excès de transparence qui nourrit la défiance, mais au contraire le fantasme issu du secret. » Quand il a supprimé les avantages SNCF pour les anciens députés honoraires et leur conjoint, soit une économie de 800 000 euros par an, certains ont toussé. Pour les facilités matérielles accordées aux anciens présidents de l'Assemblée nationale – une enveloppe collaborateur, une voiture de fonction avec chauffeur, des bureaux réservés à l'Assemblée nationale, où par ailleurs les députés lambda s'entassent comme des sardines en boîte -, c'est plus compliqué : il faudra attendre 2022 pour qu'elles s'éteignent. En revanche, l'allocation de frais funéraires, pour un montant de 380 000 euros annuels, a provoqué l'effarement du premier questeur. Elle n'est plus qu'un souvenir.

Maître d'hôtel et logement de fonction

Le fascicule présenté par Florian Bachelier s'apparente certes à une forme d'autocélébration. Mais il a pour vertu de faire comprendre par quels mécanismes de transfert l'Assemblée nationale peut, à budget inchangé, se moderniser : 10 millions de gagnés grâce à l'alignement du régime retraite et chômage des députés sur le droit commun, redéployés, entre autres, vers la modernisation des services informatiques, l'acquisition de tablettes en remplacement des liasses de papier, la délivrance d'un passe Navigo…
Florian Bachelier, critiqué pour exercer une certaine brutalité, est obligé de composer avec la réalité : 40 hauts fonctionnaires sont payés plus de 15 000 euros net par mois ; certains disposent d'un logement de fonction spacieux dans l'enceinte de l'Assemblée, soit l'un des plus beaux quartiers de Paris ; le secrétaire général dispose même d'un maître d'hôtel pour son service personnel, lequel est lui-même logé dans un appartement mis à sa disposition… Surréaliste mais difficile à changer, tant le poids des mentalités est lourd. Plus de la moitié de ces salaires très élevés partiront à la retraite d'ici à la fin de la mandature, et c'est à cette occasion que l'on pourra mesurer la détermination du premier questeur.
Avant, une autre épreuve du feu l'attend : les contrôles sur les avances de frais de mandat doivent commencer début 2019, selon des modalités encore en discussion. Les 577 députés seront tenus de respecter la loi et d'accepter de fournir des justificatifs au moins une fois au cours de chaque mandature. Vont-ils tous coopérer pleinement et avec le sourire ?
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Car c'est trop long et lent à se mettre en place cette diminution voire suppression d’avantages indus et exagérés de nos députés !

En plus ils sont trop nombreux mais peut être que leur nombre diminuera ce qui serait une économie ...

Mais surtout c'est eux qui votent ces modifications ou suppressions de leurs privilèges d'un autre âge, et que c'est là que le bas blesse, car ils freinent des deux pieds..!

Cette assemblée nationale est un gouffre financier qu'il faut assainir !

Mais ne parlons pas du Sénat et ces poussas repus qui s'engraissent comme des pachas en retraite dont beaucoup de français contestent leur utilité "d’empêcheurs de tourner en rond" sans beaucoup de pouvoir, si ce n'est que freiner l'établissement des lois votées justement par l'assemblée nationale !

Notre président monarque essaie de faire une réforme constitutionnelle et ses institutions filandreuses coûteuses et pas toujours efficaces, mais y arriver a-t-il, rien n'est moins sûr ?
(L'affaire lamentable BENALLA a déjà reportée celle-ci !)

Ce qui prouve qu'E.MACRON n'a pas tous les pouvoirs "absolu" comme dans certaines démocratures de grands pays bien connus (heureusement !)

Pour autant, il faut enlever des couches inutiles dans ce mille-feuille institutionnel qui freine les vraies reformes utiles pour le pays et pour les français qui souffrent d'immobilisme et végète depuis 30 ans arrangeant bien nos élus qui font de la politique politicienne stérile en ne pensant qu'à eux et leurs avantages !

Ce qui entraîne indirectement de nombreux citoyens à s'abstenir ou ne pas aller voter du tout !

Jdeclef 19/10/2018 10h56

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