Mort d'un bébé de 13 mois, les parents mis
en examen pour « meurtre aggravé »
À Reims, un couple a été mis en examen après la mort
de son bébé en état de malnutrition. Le nourrisson a été battu « avec des
câbles électriques ».
Le couple – un Français de 34 ans né en Mauritanie et une Ivoirienne de 22 ans – a été placé en détention provisoire et encourt la réclusion à perpétuité. Une information judiciaire a été ouverte. Vendredi, vers 19 heures, les parents, qui habitent un appartement proche de la gare de Reims, appellent les secours. Ces derniers, constatant l'état de malnutrition et les multiples signes de violence que le bébé semble avoir subis pendant des mois, alertent la police. Le nourrisson décède dans la soirée et les parents sont placés en garde à vue.
Le petit garçon présente de « multiples blessures et traces de violence » sur tout le corps, a expliqué le procureur. « Il a été battu, y compris avec des câbles électriques », et a « peut-être aussi » subi des « brûlures ». Une autopsie doit être réalisée lundi, de même que de nombreuses autres investigations.
« Tuméfié de partout »
« Il était tuméfié de
partout », a détaillé Matthieu Bourrette, soulignant que le bébé portait
des traces de violences « aux pieds, aux tibias, aux genoux, au flanc, au
thorax, aux oreilles, au visage et aux mains ». Atteint de scorbut, le
bébé ne pesait que six kilos. Il avait en guise de lit une paillasse « sur
laquelle on a retrouvé du sang », a indiqué le procureur de la République.
En garde à vue, le père a nié avoir donné des coups mortels, affirmant que
c'est la mère « qui s'occupait de tout » et qu'elle avait
« frappé à plusieurs reprises » leur enfant.La mère « a fini par admettre avoir porté a minima un certain nombre de coups, dans une simple logique éducative », selon elle, a ajouté Matthieu Bourrette. Après que le nourrisson a subi une fracture, elle dit l'avoir traité « avec une médecine traditionnelle africaine » et nie « tout élément de dénutrition ou de malnutrition ». Les parents, en couple depuis six ans et sans aucun antécédent pénal, ont un autre enfant de quatre ans, qui est « placé » depuis deux ans en région parisienne, selon le magistrat.
Arrivé il y a moins d'un an à Reims, le couple n'avait aucune activité professionnelle connue. La mère ne dispose pas de titre de séjour. En novembre 2016, un fait divers d'enfant maltraité et tué avait déjà défrayé la chronique à Reims avec la mort du petit Tony, 3 ans, souffre-douleur de son beau-père, d'après le parquet.
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S'en prendre à un bébé ou très jeune
enfant sans défense sans raison si ce n'est que pour faire le mal dans notre
pays au XXI eme siècle on ne croit pas çà possible ?!
Ils seront jugés et punis bien sur,
surement pas à la hauteur des faits par une justice trop clémente et un code
pénal inadapté à de tels crimes dont les peines ne sont jamais assez sévères
pour de telles lâchetés et encore si un avocat ne leur trouvent pas des
circonstances atténuantes par leur conditions sociales en essayant d'expliquer
cette horreur !
Les violences inqualifiables ne sont pas
réservées aux seuls truands ou malfrats divers mais aussi chez des français
lambda !
Et sont en augmentation car ce type de
fait divers sont de plus en plus nombreux, il n'y a qu'à lire ou voir les
médias chaque jour dans notre France pays des droits de l'homme dont on se
targue, gouverné par des bien-pensants donneurs de leçons !
Il n'y a pas de quoi être fier et j'en
ai honte, car je proteste comme d'autres sans beaucoup d'effet sur ces
déplorables fait divers qui deviennent banals et quelque fois minimisés ...
Jdeclef 15/10/2018 11h28LP
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