Le gouvernement en difficulté après la flambée des
prix du carburant
Matignon a augmenté en 2018 les taxes sur
l'essence et sur le diesel de 4 et 7 centimes d'euro par litre
pour favoriser la transition énergétique.
La montée plus rapide que prévu
des prix du pétrole met en difficulté l'exécutif. La loi qui a été votée pour
une forte hausse des taxes sur le carburant afin de favoriser la transition
énergétique s'expose à de nouvelles critiques sur le pouvoir d'achat.
« Une bombe atomique », selon le député LR Marc Le Fur. Une
« flambée dangereuse », pour l'association 40 Millions
d'automobilistes... Les mises en garde et les reproches se sont multipliés ces
derniers jours, dans les médias comme à l'Assemblée nationale,
sur l'envolée des prix à la pompe. Un phénomène lié à la hausse mondiale des cours du pétrole
qui dépassait mercredi matin les 80 dollars le baril contre à peine
57 dollars voilà un an, mais aussi à la hausse de fiscalité qui pèse pour
près de 60 % des prix des carburants.L'exécutif a en effet augmenté en 2018 les taxes sur l'essence et sur le diesel, respectivement de 4 et 7 centimes d'euros par litre, pour favoriser une convergence fiscale entre ces deux carburants et lutter contre le réchauffement climatique. Cette politique fiscale devrait être renforcée en 2019, avec des hausses de 6 centimes pour le diesel et 3 centimes pour l'essence, puis à nouveau jusqu'en 2022, l'objectif étant de rendre le diesel jugé plus néfaste pour l'environnement plus onéreux que l'essence. « Le fait qu'il y ait un rattrapage du diesel sur l'essence pour des raisons de santé publique ne nous pose pas de problème, c'est même assez logique », estime auprès de l'AFP François Carlier, délégué général de l'association de consommateurs CLCV. « Le problème, c'est qu'aujourd'hui on cumule de fortes augmentations de taxe et la flambée des prix du pétrole », ajoute M. Carlier, qui appelle l'exécutif à geler les hausses prévues l'année prochaine pour éviter de pénaliser le porte-monnaie des Français, « notamment dans les zones rurales ».
Quelle est la solution ?
Pour le gouvernement, englué
depuis plusieurs mois dans une polémique sur le pouvoir d'achat et accusé de
négliger les populations rurales, le sujet est sensible d'autant que le prix du
pétrole devrait rester élevé au cours des prochains mois, selon certains
spécialistes. « Il y a une vraie difficulté, je le reconnais », a
souligné mercredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, disant
« entendre » les problèmes rencontrés par « les personnes qui
prennent leur véhicule diesel pour se rendre au travail le matin ». Mais
il a exclu de revenir sur la trajectoire fiscale prévue par le gouvernement au
nom de la « lutte contre le réchauffement climatique ».Comment, dans ces conditions, atténuer l'effet des hausses de taxe ? Ces derniers jours, plusieurs pistes ont été avancées, notamment parmi les parlementaires de la majorité, confrontés aux critiques des électeurs dans leurs circonscriptions. Lors des débats en commission sur le projet de loi de finances pour 2019, le député LREM Mathieu Orphelin a proposé un amendement finalement rejeté visant à aider les ménages ruraux en cas de forte hausse des prix sur une période de plusieurs mois. D'autres ont suggéré d'utiliser le gain de TVA lié à la hausse du prix du pétrole pour financer des dispositifs de soutien à la transition énergétique, comme la prime à la conversion automobile. Une proposition à laquelle Bruno Le Maire s'est dit « favorable ».
La prime à la conversion, instaurée le 1er janvier, prévoit le versement de 1 000 euros voire 2 000 euros pour les ménages non imposables en cas de mise au rebut d'un vieux véhicule. Elle connaît un net succès, avec plus de 170 000 dossiers déposés à la mi-septembre. « C'est une mesure qui irait dans le bon sens », mais cela « resterait largement insuffisant » pour compenser les pertes de pouvoir d'achat, a réagi M. Carlier, appelant à « aller plus loin ». Ces derniers jours, le prix du diesel est passé au-dessus de celui de l'essence dans une partie des stations-service françaises. Le gazole représente près de 80 % des volumes de carburant vendus en France.
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Citons le : de
défendre "les mesures courageuses" du
gouvernement, essentielles pour ne « pas être complice d'un scandale sanitaire».
Alors que c’est les précédents gouvernements qui avaient fait la promotion du
diesel par exemple !?
Les augmentations des carburants ont
toujours existé et la crise pétrolière de 1973 a été le mouvement déclencheur
qui n'a jamais cessé depuis avec des hauts et quelques baisses mais une manne
financière qui a toujours profité à l'état par ses taxes qui elles aussi
augmentent selon tous les gouvernements quel que soit leur couleurs politique !
Une escroquerie gouvernementale logique,
car comme il y a de plus en plus de voitures particulières 2 par ménages en
moyenne c’est vraiment facile de ponctionner les automobilistes et avec un code
de la route sévère avec les radars et autres contraintes de taxes sur
l'automobile inutile de les énumérer !
Parallèlement à cela suite à
l’augmentation du pétrole (et des taxes),
c’est aussi le prix du fuel domestique dont beaucoup de français en habitation
individuelle se servent pour se chauffer !
Et puis bien sur la répartition de ces
charges énergétiques sont inégales entre les français qui habitent en grandes
villes et y travaille et les provinciaux qui sont obligés de prendre leur
voiture obligatoirement par manque de transport en commun ou dans le nord et
sud de la France par les conditions climatiques pour le chauffage etc…
Tout ça pour dire que le gouvernement et
le président MACRON ont besoin d’argent (pas
toujours bien utilisé d’ailleurs) avec ses réformes à marche forcée appuie
sur le champignon pour pressurer les français et ne cédera rien, qui peuvent
peut être se consoler en ce disant qu’avec FILLON par exemple, cela aurait pu être
pire .. ?!
Et ce n’est pas la protestation d’automobilistes
faisant les escargots sur la route par exemple qui changeront quelque chose, seuls
les poids lourds savent faire cela !
Jdeclef 26/10/2018 13h06LP
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