lundi 29 octobre 2018

Quand un pays va à vau l’eau et que les peuples ont peur ils se retournent vers des hommes qui leurs promettent la sécurité et l’ordre !

Brésil : « On n'attend pas de Bolsonaro un grand projet, mais du respect et de l'ordre »

REPORTAGE. Les partisans du candidat d'extrême droite, élu avec 55 % des voix, ont fêté sa victoire dimanche soir devant son domicile de Rio de Janeiro.


« C'est un jour historique. Le Brésil a besoin de se réveiller et, pour ça, il fallait quelqu'un avec de la poigne. » La nuit est tombée depuis une bonne heure à Barra da Tijuca, quartier résidentiel de l'ouest de Rio. Marcelo et Pedro, étudiants de 22 et 20 ans, sont venus hurler leur joie après la victoire de Jair Bolsonaro à la présidentielle brésilienne avec plus de 55 % des suffrages exprimés, face à Fernando Haddad, le candidat du Parti des travailleurs (PT). Devant la propriété sécurisée où l'ancien militaire a élu domicile, des milliers de Cariocas ont afflué toute la journée, pour célébrer une victoire qu'ils sentaient à portée de main. Et depuis l'annonce des premiers résultats officiels, arrivés dès 19 heures grâce au vote 100 % électronique, la fête bat son plein.
Des feux d'artifice sont tirés depuis la plage. Et comme en plein carnaval, des vendeurs ambulants sortent bières fraîches et caïpirinhas de grosses glacières qu'ils portent au milieu d'une foule habillée de maillots auriverde (jaunes et verts, couleur de l'équipe de football du Brésil) et de tee-shirts blancs ou noirs à l'effigie de Jair Bolsonaro. On entonne l'hymne brésilien à tue-tête, on danse devant un camion sonorisé qui diffuse des chansons composées à la gloire du Mito (le mythe), comme l'ont surnommé ses partisans. Ce qui n'empêche pas Marcelo et Pedro de garder la tête froide : « On n'est pas d'accord avec tout ce que Bolsonaro dit. Il parle sans filtre et ça attire l'attention. Mais il y a beaucoup à faire au Brésil, on a besoin d'une réforme fiscale et d'une réforme des retraites, et il va s'y mettre, avec l'aide de Paulo Guedes, son conseiller économique. »
Avec Jair Bolsonaro, le Brésil bascule à l'extrême droite

« Notre drapeau ne sera jamais rouge »





Au cœur de la foule, Saulo et Lucia, couple de quinquagénaires venus en voisins, n'arrivent pas à entendre le discours du vainqueur, diffusé sur écran géant. Bolsonaro y cite la Bible, la Constitution brésilienne, s'en prend à la gauche et demande l'union du Brésil. Saulo et Lucia scandent à pleins poumons « Notre drapeau ne sera jamais rouge », un des cris de ralliement préféré des Bolsonaristes. « On est venu pour notre Mito, on ne pouvait pas perdre », expliquent-ils alors qu'un hélicoptère de la police militaire survole la plage sous les vivats de la foule. « C'est le leader du moment, le mieux préparé, parce qu'il est militaire. On n'attend pas de lui un grand projet, on attend qu'il ramène au Brésil du respect et de l'ordre. » Et le couple de fustiger le bilan des deux derniers présidents du Parti des travailleurs. « On a vraiment perdu 16 ans avec Lula et Dilma Rousseff. La violence a augmenté, l'économie s'est effondrée, l'éducation s'est dégradée. Si le PT était revenu au pouvoir, le destin du Brésil, c'était de devenir un nouveau Venezuela. »
Il est 21 heures. Certains partisans commencent à lever le camp, tandis que d'autres continuent d'arriver devant le domicile de Jair Bolsonaro. Luisa, 62 ans, est attablée avec trois amies dans un bar du front de mer. Elle écoute Fernando Haddad reconnaître sa défaite à la télévision et inviter ses électeurs à ne pas avoir peur : « Comptez sur nous, courage, la vie est faite de courage. Vive le Brésil », lance le candidat du PT. « Voleur, tu iras en prison comme Lula », lui répond Luisa, pour qui Bolsonaro n'était « peut-être pas le candidat idéal, mais bien le candidat qu'il fallait pour en finir avec le système au pouvoir ». Et la sexagénaire de reprendre une fake news propagée par le camp Bolsonaro : « Le peuple brésilien est chrétien, et le PT ne le respectait pas », assure-t-elle. D'après le nouveau président, son adversaire Fernando Haddad envisageait de « donner des cours d'éducation sexuelle à des enfants de 5 ans  ».

Familles ébranlées

Le genre de discours qui fait bondir Rafael, 29 ans, attablé avec trois amis dans un petit restaurant de sushis d'Ipanema, à quinze kilomètres du fief bolsonariste de Barra. Le calme règne dans ce quartier d'ordinaire si animé le dimanche soir. Les quatre jeunes Cariocas ont tous voté pour Fernando Haddad, alors qu'ils avaient choisi le candidat de centre-gauche Ciro Gomes au premier tour. Cette campagne présidentielle a ébranlé de nombreuses familles brésiliennes, rapporte Rafael, qui ne parle plus à son père depuis trois semaines : « Le PT a des failles morales incroyables, mais on n'avait pas d'autre choix que de voter pour eux. » Le jeune homme est dépité. « Ce soir, c'est la victoire du candidat qui a menacé ouvertement certaines communautés ou minorités au Brésil. On parle quand même de quelqu'un qui a déclaré que les Africains organisaient eux-mêmes leur propre esclavage, rappelle-t-il. Et son premier acte comme président élu, c'est de prier à la télé avec des évangéliques. Ça promet. » Jair Bolsonaro parviendra-t-il à réveiller le Brésil, lorsqu'il sera officiellement investi président le 1er janvier 2019 ? Pour Rafael et ses amis, « il va plutôt l'envoyer au précipice ».
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L'histoire est un éternel recommencement il serait temps pour nos dirigeants d'en prendre conscience !

Avec ces nouvelles dictatures ou démocratures genre fausses dictatures les peuples ont élu des hommes qui leur promette la sécurité en 1er, de l'ordre et du travail !

Donc si l’extrême droite promet çà, la sécurité policière et l’ordre à tolérance zéro sans contestation c’est que les peuples lambda ont besoin d’être encadré sérieusement ?!

Un certain HITLER a fait cela avec l'Allemagne qu'il a relevé après une crise économique désastreuse ou on allait acheter son pain avec des brouettes de Marks qui ne valait même pas le papier pour les imprimer dans les années 1930 naturellement après cela a dérapé et amené la guerre mondiale, car sans garde-fou des pays qui aurait pu le stopper !

Dailleurs d’autres pays européens ont pris le même chemin des dictatures, L’Italie, l’Espagne Le Portugal jusque dans les années 1970 pour les dernières…

Les brésiliens ont appelé au secours, après des années de gabegies et de crimes dans leur société minée par la corruption, l'insécurité et la pauvreté d'une grande partie du peuple malgré le fait qu'il avait déjà subi une dictature militaire pas si ancienne que cela, défaut bien connu des pays d’Amérique du sud, car dans leur culture !

Mais il n'y pas que ce pays : la Turquie par exemple ou le président régulièrement élu se prend pour un sultan ottoman a été plébiscité par son peuple ou la Russie totalitaire pour les mêmes raisons de sécurité et de puissance protectrice !

Ou alors par la peur des autres par l’immigration galopante que nos dirigeants n’arrivent pas à réguler comme la Hongrie et son 1er ministre qui ferme ses frontières ou l’Italie en déconfiture économique qui se raidit par la voix de ses dirigeants sur ce sujet, voir aussi l’Autriche qui a subi l’Anschluss en 1938 rattachement d’office à l’Allemagne nazie et qui voit une montée de l’extrême droite etc. !

S’en parler en plus de ce proche orient totalitaire avec leurs religions moyenâgeuse et royauté féodales ou république islamiques riches, mais dangereuses !

Alors oui il faudrait que nos bien-pensants hypocrites de dirigeants donneurs de leçons européens se réveillent de leurs léthargies de fausse paix d’après guerres mondiales, car le monde va mal et coure à la catastrophe assis sur une poudrière !

Jdeclef 29/10/2018 09h56

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