Brésil : « On n'attend pas de Bolsonaro un
grand projet, mais du respect et de l'ordre »
REPORTAGE. Les partisans du candidat d'extrême
droite, élu avec 55 % des voix, ont fêté sa victoire dimanche soir
devant son domicile de Rio de Janeiro.
Des feux d'artifice sont tirés depuis la plage. Et comme en plein carnaval, des vendeurs ambulants sortent bières fraîches et caïpirinhas de grosses glacières qu'ils portent au milieu d'une foule habillée de maillots auriverde (jaunes et verts, couleur de l'équipe de football du Brésil) et de tee-shirts blancs ou noirs à l'effigie de Jair Bolsonaro. On entonne l'hymne brésilien à tue-tête, on danse devant un camion sonorisé qui diffuse des chansons composées à la gloire du Mito (le mythe), comme l'ont surnommé ses partisans. Ce qui n'empêche pas Marcelo et Pedro de garder la tête froide : « On n'est pas d'accord avec tout ce que Bolsonaro dit. Il parle sans filtre et ça attire l'attention. Mais il y a beaucoup à faire au Brésil, on a besoin d'une réforme fiscale et d'une réforme des retraites, et il va s'y mettre, avec l'aide de Paulo Guedes, son conseiller économique. »
Avec Jair Bolsonaro, le Brésil bascule à l'extrême droite
« Notre drapeau ne sera
jamais rouge »
Il est 21 heures. Certains partisans commencent à lever le camp, tandis que d'autres continuent d'arriver devant le domicile de Jair Bolsonaro. Luisa, 62 ans, est attablée avec trois amies dans un bar du front de mer. Elle écoute Fernando Haddad reconnaître sa défaite à la télévision et inviter ses électeurs à ne pas avoir peur : « Comptez sur nous, courage, la vie est faite de courage. Vive le Brésil », lance le candidat du PT. « Voleur, tu iras en prison comme Lula », lui répond Luisa, pour qui Bolsonaro n'était « peut-être pas le candidat idéal, mais bien le candidat qu'il fallait pour en finir avec le système au pouvoir ». Et la sexagénaire de reprendre une fake news propagée par le camp Bolsonaro : « Le peuple brésilien est chrétien, et le PT ne le respectait pas », assure-t-elle. D'après le nouveau président, son adversaire Fernando Haddad envisageait de « donner des cours d'éducation sexuelle à des enfants de 5 ans ».
Familles ébranlées
Le genre
de discours qui fait bondir Rafael, 29 ans, attablé avec trois amis
dans un petit restaurant de sushis d'Ipanema, à quinze kilomètres du
fief bolsonariste de Barra. Le calme règne dans ce quartier d'ordinaire si
animé le dimanche soir. Les quatre jeunes Cariocas ont tous voté pour
Fernando Haddad, alors qu'ils avaient choisi le candidat de centre-gauche
Ciro Gomes au premier tour. Cette campagne présidentielle a ébranlé de nombreuses
familles brésiliennes, rapporte Rafael, qui ne parle plus à son père
depuis trois semaines : « Le PT a des failles morales
incroyables, mais on n'avait pas d'autre choix que de voter pour
eux. » Le jeune homme est dépité. « Ce soir, c'est la victoire
du candidat qui a menacé ouvertement certaines communautés ou minorités au
Brésil. On parle quand même de quelqu'un qui a déclaré que les Africains
organisaient eux-mêmes leur propre esclavage, rappelle-t-il. Et
son premier acte comme président élu, c'est de prier à la télé avec
des évangéliques. Ça promet. » Jair Bolsonaro parviendra-t-il à
réveiller le Brésil, lorsqu'il sera officiellement investi président le
1er janvier 2019 ? Pour Rafael et ses amis, « il va plutôt
l'envoyer au précipice ».
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L'histoire est un éternel recommencement
il serait temps pour nos dirigeants d'en prendre conscience !
Avec ces nouvelles dictatures ou
démocratures genre fausses dictatures les peuples ont élu des hommes qui leur
promette la sécurité en 1er, de l'ordre et du travail !
Donc si l’extrême droite promet çà, la
sécurité policière et l’ordre à tolérance zéro sans contestation c’est que les
peuples lambda ont besoin d’être encadré sérieusement ?!
Un certain HITLER a fait cela avec l'Allemagne
qu'il a relevé après une crise économique désastreuse ou on allait acheter son
pain avec des brouettes de Marks qui ne valait même pas le papier pour les
imprimer dans les années 1930 naturellement après cela a dérapé et amené la
guerre mondiale, car sans garde-fou des pays qui aurait pu le stopper !
Dailleurs d’autres pays européens ont
pris le même chemin des dictatures, L’Italie, l’Espagne Le Portugal jusque dans
les années 1970 pour les dernières…
Les brésiliens ont appelé au secours,
après des années de gabegies et de crimes dans leur société minée par la
corruption, l'insécurité et la pauvreté d'une grande partie du peuple malgré le
fait qu'il avait déjà subi une dictature militaire pas si ancienne que cela,
défaut bien connu des pays d’Amérique du sud, car dans leur culture !
Mais il n'y pas que ce pays : la Turquie
par exemple ou le président régulièrement élu se prend pour un sultan ottoman a
été plébiscité par son peuple ou la Russie totalitaire pour les mêmes raisons
de sécurité et de puissance protectrice !
Ou alors par la peur des autres par
l’immigration galopante que nos dirigeants n’arrivent pas à réguler comme la Hongrie
et son 1er ministre qui ferme ses frontières ou l’Italie en
déconfiture économique qui se raidit par la voix de ses dirigeants sur ce sujet,
voir aussi l’Autriche qui a subi l’Anschluss en 1938 rattachement d’office à l’Allemagne
nazie et qui voit une montée de l’extrême droite etc. !
S’en parler en plus de ce proche orient
totalitaire avec leurs religions moyenâgeuse et royauté féodales ou république
islamiques riches, mais dangereuses !
Alors oui il faudrait que nos bien-pensants hypocrites de dirigeants donneurs de leçons européens se réveillent de leurs léthargies
de fausse paix d’après guerres mondiales, car le monde va mal et coure à la
catastrophe assis sur une poudrière !
Jdeclef 29/10/2018 09h56
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