Mélenchon : Jupiter, c'est lui !
Le leader Insoumis a beau vouloir une VIe République,
faite de tirage au sort et de pétitions, il reste un pur adepte de la Ve,
jusque dans son attitude physique.
Il y parlait de la convocation d'une assemblée constituante pour écrire une nouvelle Constitution et dépasser ainsi celle en vigueur. Déjà, en 2012, il entendait défendre « le régime parlementaire et restaurer la balance des pouvoirs ». Dans L'Humain d'abord, un livre édité par le Front de gauche, on peut lire : « Nous voulons renforcer et amplifier la souveraineté directe du peuple. » L'ouvrage mélenchonien défend l'idée d'une démocratie participative qui « s'appliquera à l'élaboration des lois, à la mise en œuvre des grandes politiques publiques » et à ce que des référendums puissent être initiés « par voie de pétition ». Pourquoi pas.
Les « deux corps » du
parlementaire
Mais
ces écrits et ces déclarations prennent un sens différent, donnent l'impression
d'une péremption avant application, d'une forte antinomie, quand on visionne de nouveau les images de la perquisition du siège de La France
insoumise et de l'appartement de Jean-Luc Mélenchon. Que fait le leader
Insoumis à ces instants où la justice ne fait qu'accomplir son travail sinon se
réclamer d'un statut que la Ve République lui confère ? Il va même
au-delà, puisqu'il décrète sa personne « sacrée », ce qui interdirait
à un policier de lui faire obstruction. Et si nous n'avions pas bien compris,
Mélenchon a clamé, son haleine dans le nez de l'agent de police, qu'il était
« la République ! ». Ce même homme, qui inaugure là, après les
« deux corps » du roi, les « deux corps » du parlementaire,
viendrait ensuite nous parler de tirage au sort, de pétitions et de
référendums ? L'imaginez-vous se couper les mains, déléguer, se soumettre,
fût-ce à la vox populi ?En réalité, par conviction et par nature, Jean-Luc Mélenchon est un fervent « cinquiémiste », qui jure du haut de sa toute-puissance parlementaire, qui conspue la République des juges, des non-élus et des illégitimes, et incarne physiquement, poitrail bombé, la verticalité du pouvoir, son émanation, tirant sa légitimité du peuple. Il se prend alors pour un Mirabeau sans jabot, se réclamant d'un tiers état d'intellos et de réseaux sociaux, resté dans le fond un peu sénateur socialiste, solférinien, comme il dit des autres, ne supportant pas qu'on lui oppose une opinion et encore moins la force de la loi. Il met son écharpe, comme un super-héros mettrait sa cape, vite, et il devient l'Être suprême qui, sur un Champ-de-Mars imaginaire, harangue ses camarades : « Enfoncez-moi cette porte ! » C'est Dieu qui parle de déisme. La figure de Jupiter est déjà prise, mais l'idée est la même. Avec cette impression, toutefois, que le mépris des gens passe mieux chez l'un, Insoumis, que chez l'autre, président.
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Ce personnage pas son attitude et ses
diatribes déjantées teintées de mensonges d'ailleurs n'est qu'un fauteur de
trouble qui appelle au désordre !
En faisant son cinéma, suite à ses
perquisitions judiciaires, il s'est fait de la mauvaise publicité politicienne
de caniveau qui rejaillit indirectement sur tous les élus députés de
l'assemblée nationale quelquefois indisciplinés !
C'est un vieux tribun trublion public
donneur de leçons,comme il y en a trop en France qui ont besoin d’être recadré
un profiteur comme ce nanti aigri qui ne sert à rien !
Et qui poussera la justice à décortiquer
jusqu'au bout les irrégularités (soupçonnées) qui lui sont reprochés à lui et à
son parti d’extrême gauche vindicatif !
Jdeclef 19/10/2018 09h11
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