Incarcéré, Redoine Faïd « reste combatif », selon
son avocat
Après trois mois de cavale, le braqueur a été incarcéré jeudi
au quartier d'isolement de la prison ultra-sécurisée de Vendin-le-Vieil, dans
le Pas-de-Calais.
Redoine Faïd, qui a déjà été détenu à Vendin en octobre 2017 le temps de son procès pour le braquage d'un fourgon blindé devant les assises du Nord, sera soumis à des « mesures particulières », a expliqué à l'AFP Wilfrid Szala, secrétaire local FO. « Il sera menotté et accompagné de plusieurs personnels dans tous ses déplacements. Au parloir, il y aura aussi un dispositif de séparation pour éviter tout contact physique avec son interlocuteur. Les collègues travaillant à l'isolement sont toujours les mêmes, ils ont l'expérience », a-t-il détaillé, accueillant « favorablement » ce dispositif. « Une équipe spécifique va s'occuper de lui, il sera toujours seul, à tout moment, par exemple lors des promenades, dans une cour aux murs bétonnés et au toit grillagé. On sait de quoi il est capable, on sera vigilants. Il y aura aussi sûrement des transferts vers d'autres établissements de détenus de Vendin, pour éviter des connivences », a ajouté auprès de l'AFP Grégory Strzempek, secrétaire local UFAP-Unsa.
Six interpellations
Activement
recherché depuis trois mois, Redoine Faïd, 46 ans, a été arrêté
mercredi peu après 4 heures à Creil (Oise), la ville où il a grandi,
dans un appartement d'un quartier HLM. Six autres personnes ont été
interpellées, dont trois avec lui dans l'appartement : son frère Rachid
Faïd, un de ses neveux et une jeune femme, sa logeuse présumée.
Un autre neveu et deux autres complices ont également été interpellés dans
l'Oise. Son frère a été placé en détention provisoire à Fleury-Mérogis
(Essonne) et ses deux neveux, Liazid F. et Ishaac H., à Bois d'Arcy (Yvelines)
et Meaux (Seine-et-Marne), a-t-on appris de source proche du dossier. Les trois
autres suspects étaient toujours en garde à vue jeudi matin et leurs auditions
peuvent s'étendre jusqu'à 96 heures, la durée maximale en matière de
criminalité organisée
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Il est intelligent, mais pas tant que
çà, surtout dangereux, car il a fait quand même les mêmes erreurs en cavale qui
permettent de le rattraper à chaque fois !
Avec des complicités familiales, donc il
faut aussi arrêter tous ses complices pour l'isoler totalement de ses liens
familiaux !
Ceci étant pour ce genres de grands
criminels dangereux incurables on ne peut que regretter la fermeture du bagne
de GUYANE car là c'était vraiment difficile voire impossible de s'échapper et
loin de la FRANCE !
Tout cela à cause d'une justice devenue
molle avec un code pénal qui protège mieux ce genre d'individus que les
victimes et ses kyrielles d'avocats qui arrivent à faire diminuer leurs peines
comme peau de chagrin, allant quelque fois jusqu'à l’acquittement ou par vice
de forme, voire non-lieu !
Il a fait son paon donneur de leçon, a écrit
un livre, a été reçu sur les plateaux médiatiques des télévisions (beau
résultat de réinsertion...)
D'ailleurs, il avait bénéficié d'une
remise de peine qui l'a conduit à récidiver et qui a abouti à ce drame de la
mort de cette policière municipale !
Lui ne coupera plus (semble-t-il) à une
longue peine, il faut l’espérer, mais est ce qu'il aura plus des 25 ans qu'il a
déjà !
De toute façon, il n'a rien à perdre et
n’arrêteras pas de penser à s'évader, car l'homme n'est pas fait pour être
enfermé ou « jeté dans "un cul de basse fosse » comme au moyen âge
!
Et avec notre pénitentiaire défaillante
saura-t-on le garder, je plains le directeur de cette nouvelle prison ultra
sécurisée, ce n'est pas un cadeau, un client comme celui-là ?!
Ce qui laisserait à penser que les
autres prisons dites normales sont des hôtels de passage, dans notre pauvre
France utopique, pays des bisounours ou tout le monde est beau et gentil !?
Jdeclef 04/10/2018 15h27
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